Scénario catastrophe : effondrement du système bancaire de la zone euro

L‘écart entre les rendements des mauvais bons à 10 ans du Trésor français et ceux du Bund a encore bondit ce 13 juin en cours de séance pour terminer à 17 heures 30 à 67,2 points de base !

Document 1 :

C’est le troisième plus grand écart depuis le début des turbulences financières et bancaires de la zone euro !

Document 2 :

Les rendements du Bund ont tendance à rester stationnaires, et même parfois à baisser légèrement alors que ceux des mauvais bons à 10 ans du Trésor français bondissent, ce qui signifie que les titulaires de capitaux en France les sortent pour les placer dans les bons bons du Trésor teuton dans la perspective de fortes plus-values en cas d’éclatement de la zone euro et du retour aux monnaies nationales !

Document 3 :

Cette fuite vers la qualité des titres est encore accentuée par la sortie de capitaux de la zone euro pour les placer dans les Treasurys comme la montrée l’adjudication de 39 milliards de dollars de Notes à 10 ans le 7 juin largement souscrite par des investisseurs hors des États-Unis.

Pour information et confirmation, copie d’écran du Wall Street Journal de l’évolution du 10 ans français…

Document 4 :

… et du Bund,

Document 5 :

Le cours de la Générale plonge anormalement depuis le 20 mai de 25 % !

Document 6 :

Un article de Bloomberg confirme qu’il se produit quelque chose d’anormal dans cette banque car son cours baisse alors que ses CDS sont loin de représenter une situation qui serait inquiétante !

Document 7 :

Les actions de Société Générale SA et les contrats d’échange sur défaut (CDS) donnent une image très différente de l’opinion des investisseurs sur l’avenir de la banque.

Le contraste entre ses actions en baisse et la stabilité relative de ses CDS, qui n’évaluent qu’un risque modeste, montre une incohérence notable dans le marché, selon Ginjer Asset Management, basé à Paris.

Les CDS, produits financiers dérivés permettant aux investisseurs de se protéger contre les défaillances d’entreprises, s’élargissent généralement lorsque le risque de crédit des entreprises augmente, l’ampleur des mouvements se répercutant généralement sur le prix des actions. Toutefois, un écart important s’est creusé ce mois-ci entre le cours de l’action de la SocGen et ses CDS.

« Quelqu’un a tort », a déclaré Leonard Cohen, directeur général de Ginjer AM et gérant du fonds Ginjer Actifs 360, qui détient environ 200 millions d’euros (216 millions de dollars) d’actifs et a surpassé 93 % de ses pairs au cours des cinq dernières années.

Document 8 :

Développement de ce thème dans un prochain article…

Cliquer ici pour lire cet article de Bloomberg.

© Chevallier.biz

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