Citigroup 2° trimestre 2016

Citigroup est depuis le 1° trimestre 2015, la première et la seule grande banque (de la liste des banques systémiques mondiales) à respecter la règle prudentielle d’endettement préconisée par ce bon vieux Greenspan car son leverage réel est inférieur à 10 correspondant à un ratio Core Tier 1 réel supérieur à 10 %, très exactement égal à celui du précédent trimestre et sans tricher,

Document 1 :

Citigroup2015 Q22015 Q32015 Q42016 Q12016 Q2
1 Assets1 827,101 808,361 731,211 800,971 818,77
2 Equity205,472205,63205,139209,769212,635
3 Preferred st13,96815,21816,71817,75319,253
4 Goodwill23,01222,44422,34922,57522,296
5 Tangible eq168,492167,968166,072169,441171,086
6 Liabilities1 658,601 640,391 565,141 631,531 647,69
7 Leverage (µ)9,849,779,429,639,63
8 Core Tier 1 (%)10,1610,2410,6110,3910,38

Sommes en milliards de dollars.

La performance est absolument remarquable !

Document 2 :

Les dirigeants de Citigroup diminuent les coûts, ce qui a conduit un bénéfice de 3,998 milliards de dollars lors de ce dernier trimestre.
Une réussite parfaite !

Comme je l’ai déjà écrit,
Partout dans le monde, les autres grandes banques ne respectent pas les règles de bonne gestion prudentielle d’endettement, ce qui est particulièrement dangereux.
La situation est encore pire dans la vieille Europe comme le montrent les chiffres des leverages réels et le blocage du marché interbancaire dans la zone euro.
Les dirigeants des big banks américaines too big to fail ont très bien compris qu’il fallait qu’elles respectent cette règle prudentielle d’endettement préconisée par ce bon vieux Greenspan à savoir un leverage réel de 10,0 au maximum correspondant à un ratio Core Tier 1 réel de 10,0 % au minimum sans qu’il soit nécessaire de la faire passer en tant que règle impérative, c’est-à-dire en tant que loi.
Il est très instructif de constater qu’en Europe, c’est le contraire qui se passe : les dirigeants des big banks too big to fail ont réussi à faire adopter des réglementations absconses qui les arrangent, en particulier avec ces actifs pondérés des risques.
Comme les Européens lambda ne comprennent rien à ces problèmes bancaires fondamentaux, personne (ou presque !) ne réagit comme il aurait fallu le faire.
Pour l’instant, tout va bien, enfin presque, apparemment, en Europe
.

Cliquer ici pour lire le dernier rapport financier de Citigroup.

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