La crise s’est fortement accentuée depuis le début de cette année 2016 dans la zone euro comme le montrent tous les indicateurs.
Elle a même surpris les gens de la Fed qui n’en attendaient pas des conséquences aussi importantes aux Etats-Unis.
En effet, ils annonçaient fin décembre 2015 une série possible de hausses de leur taux de base pour contrer une reprise qui aurait dû se produire, ce qui aurait dû se manifester par une hausse de l’écart entre les rendements des bons à 10 ans et à 2 ans (en vert sur le graphique) alors que cet écart continue à plonger en attendant un tsunami bancaire ou quelque chose d’équivalent dans la zone euro,
Document 1 :
Les gens de la Fed ont très bien su gérer leur politique monétaire en cassant l’ampleur des cycles que leurs prédécesseurs initiaient, ce qui a pour conséquence bénéfique d’entretenir des créations d’emplois continues depuis 70 mois (octobre 2010), ce qui ne s’est jamais produit dans l’Histoire américaine.
Cette courbe d’écart entre les taux est très instructive, plus claire que celles des taux,
Document 2 :
Les bons spéculateurs que sont les investisseurs qui voient juste et loin ont bien analysé ces problèmes : ils anticipent depuis le mois de juin 2007 l’€ffondrement,
Document 3 :
La chute des cours des actions au début de 2016 n’était pas due à une crise en Chine, ni au prix du pétrole trop bas ni aux problèmes des pays dits émergents qui n’ont jamais émergé, mais à l’€-crise, comme je l’ai écrit.
Tout est simple.
Pauvres entreprises prises dans cet enfer.
D’après le courbe du spread 2Y/10Y, nous sommes revenus au même niveau qu’en avril 2005 à la baisse.
Est-ce à dire qu’il nous reste encore 2/3 avant le grand tsunami (ce qui s’est passé en 2007/2008) ?
Non : développement à venir…