Goldman Sachs confirme nettement sa place sur la deuxième marche du podium (après Citigroup) des grandes banques mondiales à risque systémique (Global Systemically Important Banks, G-SIBs) : son leverage réel est de 11,04 ce qui correspond à un véritable ratio Core Tier 1 de 9,06 % encore en amélioration par rapport au trimestre précédent,
Document 1 :
Goldman Sachs | 2015 Q4 | 2016 Q1 | 2016 Q2 | 2016 Q3 | 2016 Q4 |
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1 Assets | 861,395 | 878 | 897 | 880 | 862 |
2 Equity | 86,728 | 86,837 | 86,514 | 87,11 | 86,893 |
3 Preferred st | 11,2 | 11,203 | 11,203 | 11,203 | 11,203 |
4 Goodwill | 4,148 | 4,136 | 4,145 | 4,104 | 4,095 |
5 Tangible eq | 71,38 | 71,498 | 71,166 | 71,803 | 71,595 |
6 Liabilities | 790,015 | 806,502 | 825,834 | 808,197 | 790,405 |
7 Leverage (µ) | 11,07 | 11,28 | 11,6 | 11,26 | 11,04 |
8 Core Tier 1 (%) | 9,04 | 8,87 | 8,62 | 8,88 | 9,06 |
Sommes en milliards de dollars.
Les chiffres retenus pour les calculs du leverage sont les capitaux propres tangibles c’est-à-dire les capitaux propres diminués des actions de préférence, du goodwill et des minoritaires selon les règles préconisées par ce bon vieux Greenspan, sans pondérer les actifs, comme c’est le cas avec le ratio Core Tier 1 et comme le préconisent Axel Weber, la BRI (le fameux Bâle I), la Fed, la Prudential Regulatory Authority du Royaume-Uni et la Federal Deposit Insurance Corporation (FDIC).
Le total des dettes diminue légèrement par rapport au trimestre précédent.
Il faudrait augmenter les capitaux propres de 6,75 milliards de dollars pour que Goldman Sachs ait un leverage inférieur à 10.
Document 2 :
La présentation des comptes, succincte, permet cependant de calculer correctement et facilement le véritable leverage, ce qui est loin d’être le cas pour les banques européennes,
Document 3 :
Le ROE calculé sur le montant des capitaux propres publiés est de 9,9 % et de 12,0 % sur le montant des capitaux propres tangibles, en nette progression par rapport au trimestre précédent.
Une réussite parfaite !
La capitalisation boursière est de l’ordre de 93,7 milliards de dollars (22 milliards supplémentaires après l’élection du Donald, soit + 31 % !) correspondant à un PER élevé de 18,8 malgré un taux de distribution (rendement des dividendes par action) particulièrement faible de 1,1 %,
Document 4 :
Cliquer ici pour accéder aux documents justificatifs de cette analyse.
Champagne!
http://www.zerohedge.com/news/2017-01-20/anti-trump-protester-reacts-donald-trump-sworn-president
Il semble qu’il y a encore de vrais banquiers en Suisse (banque Lombard Odier ratio Tier 1 > 25%)
https://www.lombardodier.com/fr/home/news/media-releases/content/newslist/the-lombard-odier-group-reports-2015-results.html
Bien peu de gens affichent leur sympathie pour Donald.
Ils ont tous peur de l’avis des autres.
Ah les cons de moutons.
Ah les bobos socialos.
Bertrand, je viens de lire ceci -relativement à une entrée en bourse- » dans « L’homme défait » de Philippe Catteau : « Les premiers jours, après les présentations en France, j’avais eu très peur, quasiment aucun ordre d’achat n’avait été passé à la banque. C’était normal, m’avait-on expliqué, tant que les Anglo-Saxons n’avaient pas acheté les investisseurs français, « moutonniers », incapables de prendre une décision par eux-mêmes, ils ne passaient pas d’ordre. En effet, lorsque nous avons reçu les premiers achats des leaders anglo-saxons, les « petits Français » ont commencé à suivre. »
http://www.zerohedge.com/news/2017-02-16/fed-president-admits-us-banks-have-only-half-equity-they-need
Mince alors ! cette article parle de quelles banques ?
http://www.zerohedge.com/news/2017-03-20/us-too-big-fail-banks-top-1-trillion-what-happens-next