Les banques françaises n’ont quasiment plus de capitaux propres. Elles sont au bord de la faillite comme en 2011-2012. Tous les indicateurs sont concordants : le pire est possible…
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La détérioration de la situation générale de la France s’est brusquement et dangereusement accentuée… vendredi 13 comme le montre le bond de l’écart entre les rendements des mauvais bons à 10 ans du Trésor français et ceux du Bund pourtant plombé par les difficultés des entreprises allemandes,
Document 1 :
Cet écart est plus ou moins bien contenu dans une bande de 20 à 40 points de base depuis 2008 et la situation de la France se détériore dangereusement lorsqu’il dépasse 60 points de base au point où il risque de n’être plus gérable comme cela s’est passé en 2011-2012 lorsque les grandes banques françaises ont été au bord de la faillite, cf. mes articles à ce sujet,
Document 2 :
En appliquant les règles comptables IFRS, les capitaux propres de Société Générale sont à zéro. C’est la grande banque française qui est la plus vulnérable en cas d’accentuation des turbulences financières.
De ce fait, elle encaisse mal les chocs exogènes…
Les investisseurs le savent très bien comme le montre l’évolution de son cours en bourse qui a plongé lors du printemps 2020 en liaison avec cette histoire de coronavirus, puis en février 2022 lors du début de la guerre en Ukraine, puis lorsque des banques américaines ont fait faillite en mars 2023 et enfin (?) la semaine dernière après ce qui s’est passé en Israël et à Gaza,
Document 3 :
L’intervention pertinente du nouveau patron de la Générale le 18 septembre 2023 a été mal interprétée par les mauvais investisseurs. Le cours est alors reparti sur une tendance baissière, accentuée par les craintes provenant de l’évolution des risques au Proche Orient,
Document 4 :
Pour rappel, le cours de la Générale a perdu les deux tiers de sa valeur au cours des 25 dernières années !
Document 5 :
Le positionnement d’un grand nombre de forces aéronavales américaines au large des côtes d’Israël signifie que ceux qui dirigent actuellement l’Amérique risquent de prendre des décisions dont les conséquences seront catastrophiques dans de nombreux domaines, et en particulier dans le secteur des banques.
La Générale pourrait être le premier ou l’un des premiers dominos à tomber…
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En France, ce ne sont plus les autorités bancaires qui défendent les intérêts de la France.
Ce sont les banksters qui ont pris le pouvoir dans les autorités publiques et en particulier dans celles qui supervisent les banques.
Il en est de même aux États-Unis comme l’a reconnu Jamie Dimon…
Les grands perdants sont et seront les Français.
© Chevallier.biz
les choses sérieuses vont commencer …