Les manipulations des opinions publiques et des marchés financiers sont exceptionnellement très importantes présentement et elles provoquent des désordres financiers considérables…
***
Ce premier novembre, le rendement du SOFR, le Secured Overnight Financing Rate (qui est le successeur du Libor, à savoir le taux interbancaire défini au jour le jour), a largement dépassé le EFFR au 31 octobre (derniers chiffres publiés à ce jour), le Effective Federal Funds Rate qui est le taux de base de la Fed, alors qu’il lui est normalement inférieur de quelques points de base, sauf exceptions,
Document 1 :
Pour rappel, le SOFR est le taux auquel les banques des États-Unis s’échangent des liquidités au jour le jour au lieu d’emprunter auprès de la Fed au taux défini par ce EFFR, mais en cas de tensions sur les marchés libres (quand la demande est supérieure à l’offre), ce SOFR s’envole au-dessus du EFFR.
Cette hausse de l’écart entre les taux du SOFR et ceux de l’EFFR est hors normes,
Document 2 :
Cette hausse de l’écart entre les taux du SOFR et ceux de l’EFFR met en évidence la difficulté des banques des États-Unis à financer leurs activités,
Document 3 :
Pour rappel, évolution de cet écart depuis que ces données existent, c’est-à-dire depuis 2019,
Document 4 :
Par ailleurs, le MOVE vient d’atteindre son plus haut record de cette année 2024 à 135 au 31 octobre (dernier chiffre publié à ce jour), ce qui signifie que le stress augmente de la part des gros investisseurs dans la crainte de ce momentum crash !
Document 5 :
Cet indice est un excellent indicateur précurseur de crise. Il peut bondir magistralement et brusquement comme le montrent ses pics au printemps 2023 (à la suite des faillites de plusieurs banques américaines), en 2020 lors de cette histoire de coronavirus et en 2008 lors de la Grande récession.
Document 6 :
Cliquer ici pour lire mon article précédent à ce sujet, en particulier sur le SOFR.
Cliquer ici pour lire un autre article précédent à ce sujet, en particulier sur le MOVE.
© Chevallier.biz