Depuis les turbulences financières de 2008, les dirigeants des grandes banques américaines respectent les multiples d’endettement édictés par ce bon vieux Greenspan et la BRI et que connait bien la communauté financière américaine.
Ainsi, depuis les trois derniers trimestres, le total des dettes de State Street, c’est-à-dire (in fine) des crédits accordés à ses clients a augmenté et les capitaux propres ont augmenté encore plus rapidement, ce qui donne un leverage nettement dans la norme à 9,1 correspondant à un ratio Tier 1 réel de 11,0 %,
Document 1 :
State Street | 2011 Q3 | 2011 Q4 | 2012 Q1 | 2012 Q2 | 2012 Q3 |
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Pref. stocks | 0,5 | 0,5 | 0,5 | 0,5 | 0,488 |
Liabilities | 189,644 | 197,929 | 168,297 | 181,38 | 184,261 |
Equity | 19,151 | 18,898 | 19,659 | 19,397 | 20,261 |
Leverage (µ) | 9,9 | 10,5 | 8,6 | 9,4 | 9,1 |
Tier 1 (%) | 10,1 | 9,5 | 11,7 | 10,7 | 11 |
Sommes en milliards de dollars.
Cette seule règle prudentielle d’endettement permet d’accentuer la concurrence au profit de banques plus petites et moins endettées, ce qui est parfait, sans réglementation superfétatoire, tout en maintenant ces big banks parfaitement dignes de confiance.
Document 2 :
Avec des bénéfices de 674 millions de dollars, la rentabilité mesurée par le ROE (Return On Equity) à 13,3 % (annualisé) de State Street est normale.
Tout est simple.
Cliquer ici pour accéder au rapport financier de State Street Corporation pour ce dernier trimestre.