Croissance américaine, récession française, suite sans fin (1° trimestre 2013)

La croissance du PIB réel au 1° trimestre 2013 des Etats-Unis est légèrement inférieure à son potentiel optimal : 1,8 % d’une année sur l’autre, alors qu’elle est négative (en récession) en France à – 0,44 %,

Document 1 :

La chute de la croissance française, en fait la récession, est impressionnante !

La croissance du PIB réel au 1° trimestre 2013 par rapport au trimestre précédent en taux annualisé est normale aux Etats-Unis avec 2,5 % alors qu’elle est… négative de 0,6 % pour la France,

Document 2 :

Le PIB français du 1° trimestre est même inférieur à celui du 1° trimestre 2011. La croissance est donc… négative depuis ces deux dernières années,

Document 3 :

Milliards €PIBMénages
2010T1439,1250,5
2010T2441,9251,1
2010T3444,1252,6
2010T4446,3254,2
2011T1451,2255
2011T2451,3252,6
2011T3452,1253,2
2011T4452,7252,4
2012T1452,7253,1
2012T2451,9251,9
2012T3452,3252
2012T4451,4252
2013T1450,7251,8

Les dépenses des ménages n’ont pratiquement pas augmenté depuis le 2° trimestre 2010 alors que les dépenses des administrations publiques ont augmenté !

Les derniers chiffres du PIB donnés par l’Insee effacent même curieusement la baisse du 1° trimestre 2012 par rapport au précédent : 452,7 milliards d’euros dans les deux cas, ce qui est étrange

Sur la tendance longue, le décrochage de la France par rapport aux Etats-Unis est de plus en plus marqué,

Document 4 :

Telles sont les conséquences de l’antilibéralisme des Français qui en sont les premières victimes.
L’avenir s’annonce pire encore.

Cliquer ici pour lire mon article sur la publication des chiffres de la croissance française au 4° trimestre 2012.

8 réflexions sur “Croissance américaine, récession française, suite sans fin (1° trimestre 2013)”

  1. A propos de l’effondrement des pays européens :

    10- Allemagne : dette publique de 2166,278 milliards d’euros, soit 81,9 % du PIB.

    9- Espagne : dette publique de 883,873 milliards d’euros, soit 84,2 % du PIB.

    8- Chypre : dette publique de 15,350 milliards d’euros, soit 85,8 % du PIB.

    7- Royaume-Uni : dette publique de 1387,436 milliards de livres sterling, soit 90 % du PIB.

    6- France : dette publique de 1833,810 milliards d’euros, soit 90,2 % du PIB.

    5- Belgique : dette publique de 375,389 milliards d’euros, soit 99,6 % du PIB.

    4- Irlande : dette publique de 192,461 milliards d’euros, soit 117,6 % du PIB.

    3- Médaille de bronze : le Portugal. Dette publique de 204,485 milliards d’euros, soit 123,6 % du PIB.

    2- Médaille d’argent : l’Italie. Mario Monti laisse derrière lui une dette publique de 1988,658 milliards d’euros, soit 127 % du PIB.

    1- Médaille d’or : la Grèce. Dette publique de 303,918 milliards d’euros, soit 156,9 % du PIB.

    A propos du premier trimestre 2013 en Europe :
    Pourcentage de variation du PIB par rapport au même trimestre de l’année précédente :

    10- Allemagne : – 0,3%.
    9- France : – 0,4%.
    8- Belgique : – 0,5%.
    7- Pays-Bas : – 1,3%.
    6- République tchèque : – 1,9%.
    5- Finlande : – 2%.
    5- Espagne : – 2%.
    4- Italie : – 2,3%.
    3- Médaille de bronze : le Portugal : – 3,9%.
    2- Médaille d’argent : Chypre : – 4,1%.
    1- Médaille d’or : la Grèce : – 5,3%.

    http://epp.eurostat.ec.europa.eu/cache/ITY_PUBLIC/2-15052013-AP/FR/2-15052013-AP-FR.PDF

    1. @ BA j’aimerai qu’on m’explique la pertinence du rapport dette / PIB.
      puisque mécaniquement baisse du PIB => Hausse du rapport Dette/PIB.

      je souhaiterai avoir les chiffres de la charge de la dette en plus.

  2. Bonjour Jean-pierre, je me suis permis de « linker » vos articles sur mon twitter et blog/forum.

    Tout comme l’action du CA monte, l’indice français monte aussi depuis trop longtemps alors que dans les deux cas, c’est du limite limite !!!

    A quand une baisse cohérente avec l’économie ? Même si comme « on » dit « Le Marché n’est pas l’Economie et l’Economie n’est pas le Marché ! »

  3. « je souhaiterai avoir les chiffres de la charge de la dette en plus »

    Oui, bien sûr, je vais aller chercher les chiffres de la charge de la dette des 27 Etats membres de l’Union européenne, et je vais te les envoyer.

    Et je vais te porter ton petit déjeuner au lit.

  4. zoltis (magaja)

    Tiens Uxxar ici. Ca fait plaisir.
    Bonne question. Toutefois les tops ne sont pas faits… 8400, 8430 et 8450 dax top line) le marché n’est QUE technique en ce moment tu es bien placé pour le savoir 😉
    Je jour ou il se remettra à fonctionner en fonction ne serais ce que des statistiques on le verra 😀 C’est loin d’être le cas.
    La valo des entreprises US tourne vers 14,3 14,5 et on est pas loin de la top line des 15. Si ce n’est pas le signe de vendre, c’est tout du moins le signe de ne pas acheter. Les tops lines ne sont pas si bonnes dans les entreprises US mid cap, seules quelquels grosses cap tiennent le pavé et encore pas forcément en top line.
    Ceci étant dit, ceux qui achètent maintenant (pas en trading mais en placement) je leur laisse le marché des actifs à risque.

    A bientot et c’est toujours plaisant de lire tes analyses Uxxar.

    Olivier

  5. Merci Olivier, ce que tu dis est juste. Merci aussi pour tes encouragements.

    Ce que j’ai remarqué (et je ne suis pas le seul pour en avoir discuté avec des amis traders sur Options et autres gestionnaires de fonds.) c’est cette marche « anormale » (dit phénomène de déni ou de confiance) du marché actions/indices par rapport à la volatilité implicite, celle ici du Vdax.

    Voir mon analyse http://www.boursetrading.info/uxxar/Exces-de-confiance-ou-deni-le-resultat-sera-le-meme-_a46.html

    De plus la volatilité est tellement basse (en plus de la décorrélation citée juste avant) que l’on reconnait aisément que le marché actions est structurellement haussier: ca monte tranquille sans se soucier de l’Economie. C’est purement selon moi un biais psychologique.

    Et tout cela cela rappeler à l’ordre « un jour » et le marché reprendra son existence « Vdax down = dax30 up et vice versa ».

    Bientôt bientôt

    Merci à J-P Chevallier pour les analyses économique et monétaire que j’adore.

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