La croissance est le maître mot du petit père des peuples euro-zonards. Elle est indubitablement négative en ce 2° trimestre en France d’après le PMI manufacturier (45,3) qui est un indicateur très fiable tandis qu’elle est quasiment normale aux Etats-Unis, comme je l’ai prédit et comme l’ont encore constaté B-2 et ses acolytes,
Tout est simple.
Mercredi 13 juin 2012 :
Considérant que l’Union Européenne était à un moment « crucial », le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, a décoché de son côté des flèches en direction de celles des « capitales » qui ne mesurent pas l’urgence de la situation.
« Nous avons un problème systémique devant nous, nous devons avoir un cap et le maintenir. Je ne sais pas si l’urgence est bien comprise par toutes les capitales aujourd’hui », a-t-il déclaré devant le Parlement européen à Strasbourg.
Jeudi 21 juin 2012 :
Le Comité européen des risques systémiques (CERS) a appelé jeudi les autorités et gouvernements européens à agir de manière unie et rapide pour sauvegarder la stabilité financière dans l’Union européenne.
« LE CERS renouvelle son appel à ce que toutes les autorités nationales et européennes agissent pour sauvegarder la stabilité financière et à le faire à l’unisson, avec rapidité et ambition », selon un communiqué publié à l’issue de sa sixième réunion.
Le comité, dont la première réunion remonte à janvier 2011, s’inquiète en effet d’une situation où « le risque systémique demeure élevé » malgré les efforts déjà accomplis.
« La poursuite du ralentissement économique et une aggravation de la crise de la dette souveraine pourraient mettre en danger la résistance d’un secteur bancaire déjà sous tension, perturber la fourniture de liquidités à l’économie réelle et exacerber un risque systémique déjà élevé », poursuit le CERS.
Selon lui, le « défi fondamental reste de limiter la contagion entre les Etats membres de l’Union Européenne et promouvoir une stratégie macroéconomique qui soutienne la croissance et la consolidation budgétaire ». Concernant les banques européennes, il recommande le « soutien de mécanismes crédibles de recapitalisation et restructuration du secteur bancaire » et la poursuite des mesures pour améliorer leur résistance.
http://www.lesechos.fr/economie-politique/monde/actu/afp-00450722-le-cers-reclame-des-actions-rapides-et-unies-pour-la-stabilite-financiere-336369.php
… exacerber un risque systémique déjà élevé !!!!
JP, vous m’ôtez les mots de la bouche !.
Comme aurait dit Robert Lamoureux dans une de ses pièces : » mais comment peut-on ? mais comment peut-on ! »
A tous nos Ami-nautes, je vous conseille de regarder cette pièce, elle n’a pas pris une ride en … 20 ans !, depuis le temps !. Et fou rire garanti !.
Ah ?!, celà détend, et celà remet copieux les idées en place !. Croyez-moi sur Parole !. ( Bah, çà n’intéresse pas les jeunes !!!! ; qu’ils croient ces jeunes ! ). Bien à Vous Tous.
Personne ne parle d’entreprises en France.
Quand on en entend parler, c’est sous forme de discours simili-pseudo-markété à la sauce socialisante non pas pour favoriser la prise d’initiatives et de risques, mais pour vendre la soupe minable de prestataires copain des CCI, Ubifrance, Oséo et autres trucs ineptes (ineptes dans tout pays civilisés qui se respecte).
On nous abreuve de salons en tous genres, soit-disant professionnels, on nous gave de conférences ou autres « journées pour comprendre »… Les prestataires intelligents, consultants experts (qui n’ont jamais créé de valeur) sont contents : ils vendent leurs prestas à 1200 boules la journées.
Perso, j’ai arrêté de me déplacer. La dizaine d’invitations que je reçois par jour passe directement en spam ou à la corbeille. Aller bouffer du petit four avenue Iena ou à la Défense, au Hyatt ou au Continental, ça ne m’amuse plus.
Toutes les jeunes pousses, les PME innovantes et performantes se vendent à l’étranger pour échapper à un niveau de fiscalité criminel et à un état d’esprit général belliqueux.
J’ai tenté de résister à la tentation du mépris, pendant des années. Je n’y arrive plus. La France est malade. Je suis triste…