Dette de l’État fédéral des États-Unis : problématique et pompe à fric, au 11 mai 2025

La dette nette de l’État fédéral des États-Unis pose un certain nombre de problèmes. Les explications colportées par les médias ne correspondent pas à la réalité. Des entités interviennent subrepticement. Décryptage de cette pompe à fric

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Tout le monde prétend que l’Amérique est au bord du gouffre, entre autres parce que sa dette de 36 000 milliards de dollars est potentiellement létale, mais qu’en est-il réellement ?

Décryptage…

Pour rappel, et pour simplifier, la dette brute de l’État fédéral des États-Unis se monte à 36 000 milliards de dollars mais en réalité la dette nette n’est que de 24 000 milliards de dollars !

Donc, 12 000 milliards de dollars (36 000 – 24 000) sont comptabilisés en tant que dettes de l’État fédéral mais comme ce sont des dettes qui portent sur des entités de ce même État fédéral des États-Unis et qui appartiennent en même temps à des entités de cet État fédéral, ce sont donc des dettes en dollars qui sont empruntés mais qui ne sont pas utilisés en réalité et ces dettes devraient donc être logiquement annulées.

En effet, des dettes sur soi-même sont a priori annulables, du moins en net.

Il faut donc distinguer la dette brute de la dette nette qui est la véritable dette de l’État fédéral.

Pour quelles raisons les dirigeants de ces entités de l’État fédéral des États-Unis empruntent-ils apparemment inutilement 12 000 milliards de dollars avec une trésorerie de plusieurs centaines de milliards de dollars alors que, jusqu’en 2008, la trésorerie courante de l’État fédéral des États-Unis n’était de l’ordre que de 10 à 20 milliards de dollars au grand maximum ?

Il n’existe à ma connaissance aucune réponse en source ouverte à ce problème qui n’est d’ailleurs jamais posé mais qui porte pourtant sur un (très) gros problème de dette publique de l’ordre de… 12 000 milliards de dollars a priori superflus générant quelques… 1 000 milliards de dollars d’intérêts sur une année pleine !

En l’absence de réponse à cette question, il est nécessaire de trouver une solution logique qui devrait être la suivante…

Les dirigeants de ces entités publiques américaines ont décidé d’emprunter volontairement des montants hors normes (ou superfétatoires) pour vendre des bons du Trésor, des US Treasurys, UST.

De ce fait l’offre d’UST est supérieure à la normale, c’est-à-dire à ce qui devrait être normal et logique dans un marché libre et dans le but de financer des dépenses publiques qui ne sont pas couvertes par des impôts.

L’offre d’UST étant supérieure à la normale, les prix des contrats sont donc inférieurs à ce qu’ils devraient être, et inversement leurs rendements sont supérieurs à ce qu’ils devraient être, dans des marchés libres.

Et c’est très exactement ce qui est constaté… pour le plus grand profit des titulaires d’UST, c’est-à-dire d’institutions financières et d’investisseurs qui ont bien compris qu’ils pouvaient ainsi bénéficier de ces taux d’UST exceptionnellement élevés et, sans risques !

Les sociétés de Warren Buffett avec leurs 350 milliards de dollars de disponibilités placées en UST générant des milliards de dollars d’intérêts perçus en sont un bon exemple bien connu mais elles ne sont pas les seules.

Qui sont les autres bénéficiaires de ces excès de dettes fédérales ?

« Qui ? »

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Je suis malheureusement obligé de ne pas mettre la suite de cet article en source ouverte, donc en accès non libre, c’est-à-dire en accès privé et donc payant car il pourrait faire l’objet de mesures dommageables…

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