Les personnes qui lisent mes articles sur ce site auront eu la chance de bénéficier d’une belle leçon de monétarisme donnée par les Américains…
En effet, comme je l’ai répété au cours de ces dernières années, les Américains n’avaient pas confiance en l’avenir et ils épargnaient donc trop (par précaution), surtout sous la présidence néfaste obabamienne et dans une perspective d’une présidence Illaryenne encore pire.
Heureusement, ils ont bien réagi en élisant le Donald !
Comme je m’y attendais, dans l’enthousiasme de l’anticipation d’une reprise de la croissance, dans les jours suivant cette élection, ils ont augmenté considérablement leur argent disponible : + 95,2 milliards de dollars au 14 novembre par rapport à la semaine précédente en prévision d’achats, ce qui est visible dans l’agrégat monétaire M1,
Document 1 :
Il s’agit là de la troisième plus forte hausse de M1 en une semaine de tous les temps, après celle qui a suivi les attentats commis par des musulmans le 11 septembre 2001 aux Etats-Unis et une autre en application du monétarisme, cf. ci-dessous en complément.
En fait, l’augmentation de M1 est due pour l’essentiel à celle de leurs comptes courants (TCD) de 93,5 milliards de dollars (il n’y a pas de création monétaire par la fameuse planche à billets dans ces mouvements),
Document 2 :
En contrepartie, les Américains ont diminué logiquement leurs dépôts dans les caisses d’épargne de 44,1 milliards de dollars au cours de cette semaine par rapport à la précédente, ce qui apparait dans les chiffres de l’agrégat M2-M1,
Document 3 :
La part de l’épargne des Américains (M2-M1) par rapport au PIB est encore beaucoup trop élevée : elle représente encore plus de 50 % du PIB annuel alors qu’elle devrait être de l’ordre de 40 % par référence à la norme historique,
Document 4 :
Le montant total des dépôts des Américains dans leurs caisses d’épargne est donc encore trop élevé : 2 300 milliards de dollars auraient dû être soit dépensés soit investis en valeurs mobilières ou immobilières, ce qui pourrait se faire en partie dans l’avenir proche,
Document 5 :
Cette épargne augmente de l’ordre de 7 % d’une année sur l’autre alors que l’augmentation du PIB nominal est de 3 à 4 %,
Document 6 :
Comme la croissance du PIB réel (à prix constants) est inversement proportionnelle à celle de la masse monétaire libre, cette croissance du PIB est donc encore inférieure à son potentiel optimal,
Document 7 :
L’élection de Donald Trump va indubitablement doper cette croissance dans l’avenir proche,
Document 8 :
Complément : dans le premier document, la deuxième plus forte hausse de M1 de 102,5 milliards de dollars est intervenue début novembre 2010, lorsque l’Amérique a enfin recommencé à créer des emplois (en octobre) et après l’annonce par le bombardier furtif B-2, Ben Bernanke, du lancement de la politique de rachats massifs de bons du Trésor, dite QE,
Document 9 :
Ainsi, il est remarquable de constater que les Américains ont fort bien compris que la crise était alors enfin terminée, ce qui ouvrait la voie à la plus longue période de création d’emplois que l’Amérique ait connue : les chiffres publiés en ce début de novembre marquent en effet le 73° mois consécutif de création d’emplois !
14,5 millions d’emplois ont été créés depuis octobre 2010,
Document 10 :
La combinaison du monétarisme et du behaviorisme permet d’analyser et de comprendre les variations des fondamentaux qui conditionnent la croissance.
Tout est simple.
Remarque : il y a une très grande différence entre les gens qui disent, sans aucune justification que leur inspiration pifométrique : moi je pense que Trump sera élu parce que les Américains en ont marre des Dems, et moi qui, me basant sur l’analyse des agrégats monétaires, en conclus que les Américains n’ayant pas confiance en l’avenir proche, sont prêts à élire le Donald.
Toute analyse doit se justifier par des séries chiffrées qui donnent une image fidèle de la réalité sinon c’est du n’importe quoi, du baratin.
« Toute analyse doit se justifier par des séries chiffrées qui donnent une image fidèle de la réalité sinon c’est du n’importe quoi, du baratin. »
L’obs lance son champ de cohérence (C. de C.) et il ne reçoit que l’écho de ses cohérences, comme disait feu Jacques Ravatin.
Il y a donc le feeling (le lancé du C. de C.) et il y a l’écho de ce feeling, à savoir dans le cas présent de Jean-Pierre, les séries chiffrées, à savoir le sillon bien en terre qui comme un gouvernail orientera les nouveaux feeling, de donner une direction…
Sinon de se complaire dans une attitude qui ne peut à terme qu’être girouette. On reste pasteur-cueilleur, de déplaçant aux grès des vents et des humeurs.
Trump a eu moins de voix que Mama Hilarious, c’est juste que ses électeurs étaient mieux disséminés.
En tout cas, je suis curieux de voir si Yellen va remonter les taux et si le Donald va la virer.
Affaire à suivre.
Beaucoup plus de voix pour Hillary pour sous entendre que la démocratie là-bas ce n’est pas la démocratie !
Chez nous le FN pas mal de voix mais pas d’élus en comparaison…
Polo qui connait bien le Blog de Monsieur Chevalier pour avoir mit pas mal de commentaires (pas toujours de le bon sens ses vrais mais avant tout un Blok ses un partagent idée ) suis ici de passage et essaye de décortiquer le vrai du faux et ma première réflexion est de me dire que crées autant d’emplois et avoir une contradiction en M1 et M2 quelque chose ne colle pas et Trump en période électorale à lancé que le chômage au USA était à 20 pc et j’était arrivée a se chiffre bien avant lui, il suffit de consulté le BLS, les 46 millions d’Américains qui vivent avec des titres repas, plus tout ses gens qui ont abandonner de chercher un emploi et sortie des statistique et imaginé que Hilary avait avec elle tout le monde de la finance derrière elle et franchement la victoire de Trump tiens du miracle et que si il à gagner ses que l’Amérique était au bord du gouffre
Du coup si la remontée des taux est lancée avec une contagion en europe, je crains que ce soit le début de l’€ crise…J’ai reçu un mail d’ING direct se sentant obligé de rassurer les épargnants par rapport à la loi SAPIN 2 qui limitera les retraits sur assurance vie.
Ces derniers estiment que le risque est faible dans la mesure ou il faudrait une brusque remontée des taux pour enclencher cette mesure ! Ne somme nous pas bientôt dans ce cas ? Je crois bien que si…
La brusque remontée des taux limiterait la capacité de retrait des fonds euros.
0% à titre perso.
Et globalement 30% chez mes clients. Il y a évidemment des soubresauts et de la volatilité. Mais un poil de risque et laisser son argent liquide, ça n’a pas prix…..