Le PMI manufacturier de Markit pour la France est encore sous la barre critique des 50 pour ce mois de septembre: 48,8 ce qui prédit encore une baisse du PIB pour ce 3° trimestre (et le suivant !),
Document 1 :
La France est touchée, l’Allemagne l’est aussi maintenant avec un PMI en baisse à 49,9 !
L’hypertrophie monétaire, la déflation, les crises sont contagieuses, alors que la croissance des Etats-Unis est encore au-dessus de sa bande haute historique,
Document 2 :
La vieille Europe continentale s’est sabordée avec cette monnaie contre nature qu’est l’euro.
Curieusement, tout le monde attend que la BCE intervienne en prêtant de l’argent aux banques qui n’en ont rien à faire d’autre que de le redéposer à la BCE faute de demande !
Le manque actuel de culture monétariste dépasse l’imagination, surtout quand on pense aux interventions de Milton Friedman qui ne remontent, pour les dernières, qu’au début des années 2000.
Cliquer ici pour lire les commentaires édifiants et terrifiants de Markit sur la France et l’Europe.
bonjour.Quelles mesures prendrait immédiatement Milton Fridman s’il était élu Président de la République Française aujourd’hui ? (scénario un peu imaginatif je l’admets !)
Il a toujours combattu l’€ et prédit le pire avec !
Il se peut que le véritable problème soit plus profond même si je suis grand fan de vos analyses terriblement pertinentes.
http://www.le-message.org/?lang=fr
Et puisque nous sommes dans une impasse (vous le relevez vous même à maintes reprises) accordons nous juste le droit de penser qu’une autre façon d’envisager le système est possible.
Cordialement
Ça c’est pour que ça change… pas demain la veille. On est tondus bien trop ras.
En plus même si l’idée est brillante, ils ont des croyances socialistes et vont en faire mauvais usage. Dommage..
M’enfin,
Imposer une monnaie contre nature, cela fonctionne tant que tout le monde fait semblant d’y croire.
Et comme ce sont les mêmes qui nous dirigent depuis 40 ans, la soluce est simple : l’UE n’est pas performante, il faut plus d’UE. J’adore quant les dirigeants se prennent tous seuls les pieds dans le tapis, plus besoin de faire la révolution, il suffit de les laisser faire.
Bon, en attendant, certains entrepreneurs mettent les clés sous la porte et une cohorte de chômeurs attendent la prochaine coupe du monde, mais à part cela, tout va bien dans le meilleur des mondes.
Non, ce qui est inquiétant, c’est le nombre de voix discordantes qui commence à s’élever… Vous n’êtes plus le seul Monsieur Chevallier !
Petite remarque éditoriale : parler du PMI allemand dans le texte et mettre des graphiques avec le PMI américain est troublant pour le lecteur en première lecture. La courbe du PMI allemand serait donc nécessaire par homogénéïté.
Oui, mais ‘faut le faire…
@Deres: Pour le PMI Allemand c’est par ici… en fait la synthese de la zone euro pour l’indice composite (industrie + services)
Ca gigote en Irlande, Espagne, Allemagne… ca se ratatine en France (encore!) et en Italie.
http://www.markiteconomics.com/Survey/PressRelease.mvc/68ed43c71b9742ee83722599c97952a7
Et cette petite sortie du CEO de John Lewis qui enfonce quelques clous …
http://www.lefigaro.fr/societes/2014/10/03/20005-20141003ARTFIG00142-la-france-est-finie-juge-le-patron-des-grands-magasins-anglais-john-lewis.php?pagination=8#nbcomments
Il force un peu le trait mais grosso-modo c’est ca. 😀
Cheers
Stef
http://www.lefigaro.fr/societes/2014/10/03/20005-20141003ARTFIG00142-la-france-est-finie-juge-le-patron-des-grands-magasins-anglais-john-lewis.php
Vendredi 3 octobre 2014 :
« La BCE à court de solutions, les bourses européennes vacillent… ! »
Hier, Mario Draghi a pris la parole lors de sa traditionnelle conférence de presse et, en gros, il a parlé pour ne rien dire ou plus précisément Mario Draghi n’a pas cherché, cette fois, le conflit avec l’Allemagne ou à jouer au plus malin avec les autorités économiques et politiques allemandes.
Pire, il n’a pas cessé de demander avec insistance à tous les pays jugés comme peu vertueux, comme la France et l’Italie, à faire encore plus de réformes structurelles.
Le message implicite délivré à l’issue de cette conférence de presse est clair et sans ambiguïté. Au moment où j’écris ces lignes, c’est l’Allemagne de Merkel qui tient bon les cordons de la bourse européenne et refuse fondamentalement toute création monétaire pure de forte ampleur et un quantitative easing européen de grande importance.
L’Allemagne de Merckel est un pays vieillissant et l’inflation, même modérée, serait particulièrement mauvaise pour l’économie germanique. D’ailleurs, Angela Merkel l’a expliqué sans détour aux autorités françaises. Ce faisant, l’Allemagne, depuis le début de la crise en 2007, joue uniquement sa propre partition et poursuit ses propres intérêts en ne s’intéressant qu’à la marge aux difficultés de ses voisins.
En gros, l’Allemagne se penche sur le sort malheureux des autres pays européens uniquement si cela lui permet de rafler à bon compte quelques beaux actifs ou si cela menace sa propre stabilité, comme ce fut le cas avec les épisodes grecs où les banques allemandes, bourrées de titres grecs pourris, se seraient effondrées, sans interventions publiques fortes.
http://www.lecontrarien.com/2014/10/03
bonjour.il me semblait qu’il y avait pourtant déjà une forte création monétaire,létale comme dirait JP Chevallier.
Et pendant ce temps-là, le pouvoir d’achat des Français est en chute libre.
Lundi 6 octobre 2014 :
France : le commerce de détail en baisse record en septembre (indice PMI).
Le commerce de détail en France a enregistré une baisse record de ses ventes en septembre, pâtissant de la baisse du pouvoir d’achat et de la conjoncture économique morose, selon l’enquête mensuelle du cabinet Markit.
L’indice PMI, qui mesure les variations mensuelles de ventes d’un panel de 300 commerçants de détail français, allant de la grande distribution au détaillant indépendant, est ainsi passé de 45,5 en août à 41,8 en septembre.
Il s’agit de la plus « forte baisse mensuelle depuis un an et demi », note le cabinet. Et sur une base annuelle, « l’activité enregistre son plus fort repli depuis le début de l’enquête », soit depuis janvier 2004, est-il ajouté.
Selon les entreprises interrogées, cette baisse record des ventes s’explique par la conjoncture économique morose, qui fait reculer aussi bien le pouvoir d’achat que les envies d’achats des Français, entrainant une baisse de fréquentation des magasins.
« La faiblesse persistante de l’économie française continue de peser fortement sur l’activité des détaillants qui, malgré de fréquentes remises de prix accordées à leurs clientèles, ne parviennent plus à stimuler les ventes », analyse Jack Kennedy, économiste du cabinet Markit.
Les détaillants français ont réalisé en septembre des ventes largement inférieures à leurs objectifs, l’écart étant « le plus marqué depuis 11 mois ».
En outre, du fait de promotions fréquentes pour tenter de relancer l’activité, les marges brutes des commerçants se réduisent également fortement, le « taux de contraction atteignant un plus haut depuis 8 mois », signale Markit.
Malgré cela, les commerçants se déclarent optimistes quant à leurs perspectives d’activité en octobre.
Pour le reste de l’année, ils se montrent prudents, partagés entre l’attente des achats de Noël, qui va sans nul doute donner un coup d’accélérateur aux ventes, et les doutes inhérents à la conjoncture économique, marquée par un taux de chômage élevé et un manque de confiance des consommateurs.
En conséquence, les commerçants français réduisent fortement leurs achats, « la baisse enregistrée au cours du mois étant en outre la plus forte jamais observée depuis le début de l’enquête », relève Markit. Parallèlement, le prix des achats diminuent pour le 2e mois consécutif, devenant ainsi le « plus marqué depuis juin 2009 », est-il ajouté.
Malgré cela, le volume des stocks augmente pour le 7e mois consécutif.
Dernière conséquence de cette activité atone: les commerçants français réduisent de nouveau leurs effectifs en septembre, le taux de suppression de postes atteignant son plus haut niveau depuis un an et demi.
http://www.romandie.com/news/France-le-commerce-de-detail-en-baisse-record-en-septembre-indice/524357.rom