Bank Of America rétrograde à la quatrième place du classement des Importantes Institutions Financières Systémiques Mondiales (Global Systemically Important Financial Institutions, G-SIFIs), juste après Goldman Sachs, avec un leverage réel de 11,75 correspondant à un ratio Core Tier 1 réel de 8,51 % en détérioration par rapport au trimestre précédent,
Document 1 :
Bank of America | 2016 Q2 | 2016 Q3 | 2016 Q4 | 2017 Q1 | 2017 Q2 |
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1 Assets | 2 186,61 | 2 195,31 | 2 187,70 | 2 247,70 | 2 254,53 |
2 Equity | 267,069 | 270,083 | 266,84 | 268,153 | 270,987 |
3 Preferred st | 25,22 | 25,22 | 25,22 | 25,22 | 25,22 |
4 Goodwill | 69,744 | 69,744 | 68,969 | 68,969 | 68,969 |
5 Tangible eq | 172,105 | 175,119 | 172,651 | 173,964 | 176,798 |
6 Liabilities | 2 014,50 | 2 020,20 | 2 015,05 | 2 073,74 | 2 077,73 |
7 Leverage (µ) | 11,71 | 11,54 | 11,67 | 11,92 | 11,75 |
8 Core Tier 1 (%) | 8,54 | 8,67 | 8,57 | 8,39 | 8,51 |
Sommes en milliards de dollars.
Les chiffres retenus pour les calculs du leverage sont les actifs tangibles c’est-à-dire les capitaux propres publiés diminués des actions de préférence, du goodwill et des minoritaires selon les règles préconisées par ce bon vieux Greenspan, sans pondérer les actifs, comme c’est le cas avec le ratio Core Tier 1 et comme le préconisent Axel Weber, la BRI (le fameux Bâle I), la Fed, la Prudential Regulatory Authority du Royaume-Uni et la Federal Deposit Insurance Corporation (FDIC),
Document 2 :
Il faudrait augmenter les capitaux propres de 28,2 milliards de dollars pour que Bank Of America respecte les règles prudentielles d’endettement préconisées par ce bon vieux Greenspan.
Document 3 :
Avec un bénéfice de 4,91 milliards de dollars, le ROE calculé sur le montant des capitaux propres publiés est de 7,25 % et de 11,11 % sur le montant des capitaux propres tangibles.
La capitalisation boursière est de l’ordre de 239 milliards de dollars (71 milliards supplémentaires depuis l’élection du Donald !) correspondant à un PER de 14,82 qui est très élevé malgré un taux de distribution (rendement des dividendes par action) de 1,25 %.
Même après le rebond du TrUmP, Bank Of America a perdu plus de la moitié de sa capitalisation boursière par rapport à celle qui a précédé les grandes turbulences financières de 2008,
Document 4 :
L’incidence des deux bulles monétaires (de l’internet en 2000 et des sub-prime) est très nette sur l’évolution du cours de la banque sur la longue période.
Cliquer ici pour lire le document financier de Bank Of America d’où sont tirés ces chiffres.