Bank of America respecte déjà largement les règles d’endettement de Bâle III depuis un certain nombre de trimestres avec un ratio Tier 1 à 10,95 % en ce dernier trimestre soit un multiple d’endettement (mon µ, leverage en anglais) de 9,13 c’est-à-dire largement inférieur à la limite maximale autorisée de 10 pour Bâle III !
Bank of America | 2011 Q4 | 2012 Q1 | 2012 Q2 | 2012 Q3 | 2012 Q4 |
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Pref. stocks | 18,397 | 18,788 | 18,762 | 18,768 | 18,768 |
Liabilities | 1 917,34 | 1 967,74 | 1 943,64 | 1 946,32 | 1 991,79 |
Equity | 211,704 | 213,711 | 217,213 | 219,838 | 218,188 |
Leverage (µ) | 9,06 | 9,21 | 8,95 | 8,85 | 9,13 |
Tier 1 (%) | 11,04 | 10,86 | 11,18 | 11,3 | 10,95 |
Sommes en milliards de dollars.
Le plus remarquable dans ces big banks américaines est cette rigueur de gestion dans les fondamentaux : il a suffit que ce bon vieux Greenspan rappelle que les dettes des banques ne doivent pas dépasser 10 fois le montant de leurs véritables capitaux propres (en excluant les actions de préférence et les minoritaires) pour que la communauté bancaire cherche à respecter au plus tôt cette exigence.
Une fois de plus, ce ratio µ (leverage) est bien le problème le plus important à résoudre pour les dirigeants des big banks et non pas d’afficher des bénéfices : Bank of America a publié précédemment des pertes importantes mais elles ont permis d’assainir ses comptes, ce qui s’est poursuivi au cours de ce dernier trimestre en soldant des problèmes liés à des prêts hypothécaires qui ont entrainé de lourdes charges.
De bons fondamentaux doivent impérativement être restaurés, ce qui a été fait.
C’est simple, tout est simple…
Cliquer ici pour lire le communiqué de Bank of America pour ce dernier trimestre.