Ils sont fous, complètement fous !
Ils, ce sont les dirigeants politiques de la plupart des pays développés et en particulier ceux de la zone euro et aussi et surtout ceux de la BCE !
Cette histoire de coronavirus leur a fait perdre complètement la raison.
En effet, en décidant d’interdire aux gens de travailler pendant deux mois, ils ont fait chuter la création de richesses quasiment à zéro dans le secteur privé et en même temps, comme dirait l’Autre, ils distribuent des milliers de milliards d’euros… qui n’existent pas !
C’est de la pure création monétaire indue et à très grande échelle !
Le pire est qu’elle émane de la BCE dont la fonction principale est justement de devoir maitriser la variation de cette masse monétaire par rapport à celle du PIB.
Les bilans hebdomadaires de la BCE sont pourtant clairs : elle a prêté généreusement quasiment gratuitement au 22 mai… 1 015 milliards d’euros à ses banksters (rubriques 5 et 6 de l’actif) parce qu’ils manquent cruellement de liquidités,
Document 1 :
Ces prêts de plus de 1 000 milliards d’euros sont indispensables car, sans eux, ces banksters seraient en faillite par manque de liquidités mais ça ne leur suffit pas : ils ont besoin en outre de plus de… 3 000 milliards que les gens de la BCE leur offrent généreusement en leur rachetant des titres (c’est-à-dire des bons des Trésors des pays membres de la zone), ce qui apparait dans la rubrique 7 de l’actif du document 1 ci-dessus.
Au total, la BCE fournit donc plus de… 4 000 milliards d’euros à ses banksters pour qu’ils puissent ne pas faire faillite tout de suite !
4 000 milliards d’euros, c’est un tiers du PIB courant annuel de la zone !
Ces seules données devraient interpeller les malheureux Euro-zonards mais le pire est que la BCE n’a pas les capitaux nécessaires pour financer ces largesses !
En effet, comme je l’ai déjà écrit à maintes reprises, les gens de la BCE s’entendent avec leurs banksters pour leur fournir des milliards d’euros (qu’ils n’ont pas !) tel jour, en leur virant par exemple le matin ces milliards que leurs complices redéposent l’après-midi en retour à la BCE.
Comme ces opérations sont traitées en back-office après la clôture des marchés, débit = crédit et actif = passif, les enregistrements comptables sont validés alors que les milliards prêtés initialement n’existaient pas !
C’est une escroquerie gigantesque, une cavalerie monumentale, évidemment condamnable mais évidemment pas condamnée.
Rares sont les personnes qui en sont conscientes.
A ma connaissance, seules des personnes du bureau de l’AFP à Francfort en ont fait part publiquement, ce qui signifie que cette escroquerie historique est quand même bien connue au moins dans les milieux financiers francfortois.
En dehors de ce cas, toujours à ma connaissance, je suis le seul à justifier par mes analyses cette gigantesque cavalerie qui permet de maintenir en survie l’euro-système.
En effet, les actifs de la BCE sont financés par le passif, c’est-à-dire par ses capitaux propres (qui sont négligeables !) et donc surtout par des dettes qui sont en fait les dépôts (censés être) en retour des banksters auprès de la BCE pour… plus de 2 000 milliards d’euros (rubrique 2 du passif),
Comme ces 2 000 milliards d’euros ne suffisent pas pour équilibrer le bilan, les gens de la BCE financent leurs largesses par la mise en circulation de billets en partie issus de la fameuse planche à billets pour plus de 1 000 milliards (rubrique 1 du passif, document 2 ci-dessus).
Pire encore : comme ces moyens de financement ne suffisent pas à couvrir les besoins de financement de la BCE, ce sont les Etats membres de la zone qui apportent généreusement 630 milliards d’euros pour combler ce trou financier, rubrique 5 du passif.
Et comme ce sauvetage de la BCE ne suffit pas, ce sont de mystérieux et anonymes non-résidents qui apportent toujours les quelques centaines de milliards d’euros pour que les gens de la BCE puissent boucler leur bilan hebdomadaire le vendredi soir.
Ces mystérieux et anonymes non-résidents ne peuvent qu’être les dirigeants des riches pays musulmans exportateurs d’hydrocarbures qui ne déposent pas ces milliards d’euros pour en tirer des intérêts rémunérateurs…
Avec cette histoire de coronavirus, ce qu’on voit, ce sont les morts et prochainement les faillites et les chômeurs, ce qu’on ne voit pas, c’est cette gigantesque création monétaire qui sera inévitablement létale à terme.
Quelles seront les conséquences d’une telle création monétaire aussi importante ?
Pour répondre à cette question, le plus simple est de rechercher une antériorité : c’est l’Allemagne de l’entre-deux guerres avec une gigantesque création monétaire qui s’est manifestée par la mise en circulation d’une très grande quantité de billets imprimés par la banque centrale.
Elle a été très spectaculaire. Des billets imprimés hors de toute logique, ça se voit.
La cavalerie de la BCE, ça se voit nettement moins bien.
Donc, ça marche encore mieux mais les conséquences en seront les mêmes : les Allemands ont considérablement souffert pendant cette période et elle s’est très mal terminée par l’arrivée au pouvoir du socialisme nationaliste allemand (le nazisme).
Ce qui se produit maintenant, c’est l’émergence d’un socialisme internationaliste (ou mondialiste) tout aussi dangereux.
Seul le livre de Pierre Jovanovic, Adolf Hitler ou la revanche de la planche à billets traite de cette antériorité.
Cliquer ici pour voir sa présentation par son auteur.
Document 3 :
L’avenir est par définition incertain, mais il est indubitablement sombre dans la vieille Europe continentale.
Cet article reprend une partie de l’article précédent réservé aux personnes qui sont abonnées à mon site et qui complète cette analyse du bilan de la BCE par des graphiques permettant de mieux comprendre les modalités de la création monétaire provoquée par les dirigeants de la BCE.
© Chevallier.biz
Bonjour,
Ce qui est bizarre autant qu’étrange c’est la première ligne du bilan actif 509 841 millions d’euros d’avoirs en or ce qui fait au cours du jour (à 50 000€/kg) 10 196 tonnes, ou 500 camions de 20 tonnes !!!!!. Sont stockés ou ? dans quel bunker !! Ou c’est de l’or papier ? donc sans valeur. Est ce que cet or n’est pas compté par ailleurs dans les bilans des BC de chaque pays, or qui ne leur appartient pas non plus. Bizarre, bizarre….
« L’or de la BCE » est la somme de l’or détenu par les banques centrales nationales !
… Ce qui signifie entre autres que « l’or de la France » n’appartient plus aux Français mais cet or appartient maintenant à la BCE dont les dirigeants peuvent en faire ce qu’ils veulent !
Bonjour,
L’inflation avait commencée en Allemagne avant la mise en place de la planche à Billet alors que nous n’en avions pas avant le COVID. l’hyper inflation allemande est dû a plusieurs facteurs :
le niveau d’endettement du pays et un service de la dette écrasant,
la pression spéculative sur le cours du mark,
la perte de confiance dans la monnaie fiduciaire et les rentes d’État (remboursées en papier dévalué),
la mauvaise circulation des flux de marchandises d’origine agricole,
l’accélération cumulative de la vitesse de circulation de la monnaie,
la multiplication des agents producteurs de monnaie,
l’indexation des salaires ouvriers et des classes moyennes sur les prix.
Si l euro survi ces prochains mois à cette crise du coronavirus , alors rien d’autres ne pourra la faire disparaître !