BNP, la Générale et Natixis

Les dirigeants de BNP ont parfaitement bien anticipé le résultat des accords sur la dette grecque en provisionnant dans leurs comptes clos au 31 décembre 75 % de pertes sur les bons du Trésor qu’ils détiennent,

Document 1 :

Il en est de même des mécanos de la Générale, qui font preuve maintenant d’une certaine dose d’intelligence étonnante…

Document 2 :

ce qui n’est pas du tout le cas des génies de Natixis. En effet, Cyril Regnat, stratégiste obligataire dans cette Gos banque, dans une déclaration à l’Agence Française de Propagande, s’étonne que la décote des titres grecs atteigne 72 % aujourd’hui dans l’anticipation de l’adoption de la loi régissant la clause d’action collective qui permettra aux autorités grecques d’obliger tous les détenteurs de bons du Trésor à accepter ces pertes.

Ordinairement les cancres se tiennent tranquillement au fond de la classe, près du radiateur, en essayant de se faire oublier (comme les péquenods du Crédit Agricole) et en espérant obtenir sur leur carnet l’appréciation valorisante en progrès : ne fait plus rien !

La Gos banque BPCE a été créée de toutes pièces par François Pérol alors qu’il était secrétaire général adjoint de notre histrion ignare devenu président en n’ayant presque jamais exercé véritablement ses talents dans une banque. Dans ces conditions, il est compréhensible qu’il soit entouré des plus grands génies de la phynance.

Cliquer ici pour voir le communiqué de BNP et cliquer ici pour celui des mécanos de la Générale d’où sont tirés les documents ci-dessus.

5 réflexions sur “BNP, la Générale et Natixis”

  1. Bonjour,

    Natixis touché par la grâce?: « L’ensemble de ces actions et la mobilisation de nos équipes nous permettront de remplir les futures exigences de capital Bâle 3 dès le 1er janvier 2013 », assure le dirigeant Laurent Mignon (http://bourse.challenges.fr/news.hts?urlAction=news.hts&idnews=FPS120223_20471929&numligne=0&date=120223).
    Le sapin pour le Crédit Agricole?: « La décote appliquée sur la dette souveraine grecque et les difficultés de sa filiale Emporiki pèsent pour 2,4 milliards. Le résultat net est en perte de 1,4 milliard sur l’année. » (http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/finance-marches/actu/0201913586484-credit-agricole-affectes-par-la-grece-les-resultats-plongent-dans-le-rouge)
    Enfin, Dexia ou les réussites du capitalisme à la française: « le groupe Dexia termine l’année 2011 dans le rouge vif avec une perte nette de 11,6 milliards d’euros. » (http://www.latribune.fr/entreprises-finance/banques-finance/industrie-financiere/20120223trib000684507/dexia-affiche-une-perte-record-de-116-milliards-d-euros-pour-2011.html).

    Bonne journée

  2. Je pense que les analystes de Natixis dont vous vous moquez ne sont pas idiots mais sont en fait très intelligents. La preuve, ils doivent vendre leur travail tout pourri des millions d’euros par an. C’est pour cela qu’il ne voient que des bonnes nouvelles. cela leur permet d’avoir des bonus et auto-justifie leurs salaires …

  3. Mais bien sûr qu’ils vendent leur travail tout pourri des millions par an. Parce qu’il y a des idiots utiles pour l’acheter. On est tous l’idiot utile de quelqu’un.

    Et ce sont les idiots utiles qui payent ou qui finiront par en faire les frais : ceux qui ont des assurances-vie chez natixis.
    les idiots utiles prennent le risque de perte en capital et les stratégistes débiteurs de crétineries encaissent les gains quand il y en a.
    et même quand il y a des pertes, ils se débrouillent pour faire voter des lois défiant le bon sens comptable pour pouvoir empocher des gains jusqu’à l’effondrement final (un peu comme ceux d’ubs et crédit suisse ont fait adopter les coco-bonds)

    Ensuite , bien entendu, les commentaires dont on se moque sont moins naïfs qu’ils le semblent.
    En spéculation, il faut savoir lire entre les lignes. C’est un véritable jeu de dupes.
    Quand Nordine naam dit que la baisse du chomage aux usa est une « bonne surprise », cela signifie qu’il a misé dessus et qu’il a gagné un peu d’argent. Et il le fait savoir à tout le monde.
    Tous les spéculateurs savent cela, y compris M.Chevallier. Son conseil à lui est de voir juste et loin : c’est à dire sortir au plus vite de ce dont on peut être sûr que cela va tomber. Il est prudent, car quand cela s’effondrera, cela arrivera un beau jour sans prévenir.

    Ensuite, je qualifie souvent les stratégistes de bienheureux… sans la confiance, tout s’effondre en 1 seconde dans un vent de panique.
    à vous de savoir jusqu’à quelle date on peut spéculer avant l’inéluctable effondrement.
    Certains se sont déjà retirés des marchés, d’autres seulement en partie, d’autres resteront jusqu’au bout…

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