BNS 2013 : le bon exemple

La banque centrale helvète, la BNS est le bon exemple de bonne gestion pour les banques centrales…

En effet, dès les premières pages, dans un avant-propos, la BNS annonce la couleur : une perte de 9 milliards de francs et l’absence de distribution de dividendes en particulier aux cantons qui en sont les principaux actionnaires (ils devront donc augmenter les impôts ou baisser leurs dépenses !),

Document 1 :

C’est clair. Tout le monde a compris.
L’actif montre cette perte, ainsi que l’importance des devises qui constituent 90 % de ces actifs,

Document 2 :

Le passif fait clairement apparaitre la structure des capitaux propres et les montants des bénéfices et des pertes, comme doivent le faire toutes les entreprises normalement constituées, sauf les banques centrales de l’euro système,

Document 3 :

C’est clair, propre et net, évidemment : c’est Suisse !

Cliquer ici pour lire le rapport de gestion 2013 de la BNS.
Cliquer ici pour lire mon article sur la BNS faisant état de la perte de 9 milliards de francs le 6 janvier.

7 réflexions sur “BNS 2013 : le bon exemple”

  1. Et en France les Franchouillards continuent de voter pour des escrocs et repris de justice. Non parce que les Franchouillards sont stupides mais parce qu’ils ont compris que les politicards leur ressemblaient et les représentaient finalement très bien. Cela se terminera mal pour les Franchouillards cadres touchant 6000 euros de ressources par mois. Pire qu’en 1940.

  2. Bonjour,
    Est-ce que Mr Plop viendra contredire Mr Chevalier après toutes ces explications sur les différences
    d’honnêteté entre la BNS et la BdF ? Mais Mr Plop a peut êtrel un blog pour nous expliquer comment interprêter tous ces chiffres ? peut etre travaille-t-il à la BdF ?
    Bonne soirée Mr Chevalier et je vous serais toujours gré de nous avoir ouverts grand les yeux

    PS je savais que toutes ces grandes écoles ne fabriquaient que des veaux !!!!

    1. Je n’ai strictement aucune connaissance du mécanisme et des habitudes en ce qui concerne la constitution du budget de fonctionnement des différentes strates administratives suisses.
      Néanmoins, mon petit doigt me dit qu’ils ne bâtissent pas un budget avec des recettes hypothétiques, telles que ces fameux dividendes.

      Magnifique contre-exemple français : dans la bataille sur la vente de SFR, l’Etat ne peut pas rester les bras croisés > ils ont d’ores et déjà budgété et – bien évidemment- consommé 5 MILLIARDS D’EUROS D’HYPOTHETIQUES RECETTES SUR LA VENTE DE NOUVELLES LICENCES DE TELEPHONIE MOBILE.

      C’est au-delà du navrant, j’ai plus de mot, pourtant j’aime bien utiliser des formules fleuries. Mais là, c’est abyssal.

  3. J’ai gagné sur ce blog ,à l’unanimité, la palme de l’idiot utile en 2011, mais je remet mon titre en jeu pour 2014……

  4. Enfin de compte, c’est une police et une justice Européene digne de ce nom qui manquent cruellement actuellement.

    Arriver à ce degré, ces multiples escroqueries monumentales remettent en cause toutes nos institutions nationales et européennes. Il n’y aura bientôt plus rien à sauver…

    Vous avez raison Mr Chevallier, les Suisses ont du souci à se faire avec des voisins pareils !

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