Qu’en est-il de cette histoire de coronavirus ?
Est-ce un virus extrêmement dangereux qui provoque des maladies aussi graves et même létales que les épidémies de peste (qui est due à une bactérie) de sinistre mémoire ?
Ou est-ce une de ces maladies saisonnières transmissibles habituelles comme la grippe qui se propagent tous les ans à partir de la Chine et qui provoquent chaque année environ 2,5 millions de décès prématurés dans le monde sans que personne ne s’en inquiète outre mesure ?
Les conséquences économiques et financières de ce qui s’est passé avec cette histoire de coronavirus sont considérables à cause des confinements (en fait des assignations à résidence) décidés par les autorités.
Ce covid-19 est-il un virus comme les autres dont la nocivité a été exagérée par des comploteurs qui en auront tiré profit ? ou même un virus créé par ces mêmes comploteurs ?
Pour savoir ce qu’il en est vraiment de cette histoire de coronavirus, c’est-à-dire pour dégager des conclusions fiables à partir d’informations contradictoires, il faut partir de données constatables et vérifiables qui donnent une image fidèle de la réalité…
Pour cela, prenons le cas des États-Unis qui ont l’avantage de fournir de telles données.
Mes analyses (ci-dessous) montrent (et démontrent même) que les autorités américaines ont préparé dès 2019 un plan de sauvetage particulièrement sophistiqué portant sur des montants considérables.
Il est impossible qu’un tel plan n’ait pu être imaginé et organisé que lorsque ce coronavirus a commencé à atteindre significativement les États-Unis, c’est-à-dire fin mars-début avril.
Les sommes considérables engagées dès janvier sont censées résorber les conséquences négatives pour les États-Unis de cette histoire de coronavirus.
Mes analyses donnent donc raison à ceux qui sont accusés d’être les propagateurs d’une théorie dite du complot : un complot a bien été orchestré en 2019 pour affaiblir en 2020 et durablement les adversaires et concurrents de certaines entités américaines.
Comme dans tout complot, surtout de cette ampleur, tous les aspects sont loin d’être connus à ce jour…
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Comme je l’ai écrit à maintes reprises, les dirigeants politiques (le Donald) et économiques (les gens de la Fed) ont décidé d’emprunter… 4 500 milliards de dollars (supplémentaires) pour en redistribuer… 3 000 milliards aux Américains (à partir du mois de mars) qui ont perdu leur emploi, le reste étant attribué aux entreprises qui, sans ces aides, auraient déjà fait faillite.
Ainsi, notre ami Fred de Saint Louis rapporte que son homologue de Dallas a calculé que la dette de l’Etat fédéral a atteint… 28 647 milliards de dollars en juin, en augmentation de 4 577 milliards par rapport à décembre,
Document 1 :
Le montant de cette dette correspond à ce que devront rembourser les contribuables américains tout compris, c’est-à-dire le capital et les intérêts dus (Market Value of Gross Federal Debt).
Il s’agit là d’un bond historique de la dette publique américaine qui correspond à 21 % du PIB courant annuel calculé sur la base du premier trimestre 2020 !
Document 2 :
Les données publiées remontent jusqu’à 1942. Les variations de cette dette d’un mois sur l’autre sont historiquement considérables depuis le début de cette année 2020,
Document 3 :
Un zoom de ces données sur la période la plus récente montre que l’augmentation de la dette d’un mois sur l’autre a bien été considérable à partir du mois de janvier pour culminer à 1 300 milliards de dollars sur le seul mois d’avril,
Document 4 :
Ces 3 000 milliards de dollars qui ont été distribués aux Américains privés de leur emploi à cause des confinements ordonnés à tort surtout par des Démocrates se retrouvent sur les comptes bancaires des Américains et dans leurs portefeuilles ce qui correspond à l’agrégat monétaire M2 qui a augmenté précisément de 2 937 milliards de dollars depuis le 24 février,
Document 5 :
Cet agrégat M2 regroupe les disponibilités des ménages américains, c’est-à-dire l’argent qu’ils peuvent immédiatement utiliser : leurs dépôts sur leurs comptes d’épargne (ce qui correspond à l’agrégat M2-M1) récupérables sans préavis et leurs encours sur leurs comptes courants ainsi que les billets verts en leur possession qui constituent l’agrégat M1.
Ces 3 000 milliards de dollars ainsi généreusement distribués avaient pour but de donner la possibilité aux Américains qui avaient perdu leur emploi de disposer de suffisamment d’argent pour continuer à vivre normalement mais en fait, comme ils n’en avaient pas besoin, ils en ont déposé plus de la moitié, soit 1 742 milliards de dollars supplémentaires sur leurs comptes d’épargne, ce qui apparait dans les données de l’agrégat monétaire M2-M1 qui atteint un total historique de 13 273 milliards au 6 juillet, derniers chiffres publiés par la Fed,
Document 6 :
Cette masse d’argent est considérable et mal utilisée car les établissements financiers (banques et caisses d’épargne) dans lesquels se trouvent ces comptes d’épargne ne peuvent pas utiliser la plus grande partie de cet argent du fait que leurs clients ont la possibilité de le retirer à tout moment sans préavis.
Ils ne peuvent que déposer ces liquidités excédentaires auprès de la Fed.
L’autre partie de ces 3 000 milliards de dollars distribués par le gouvernement se retrouve sur les comptes courants (des Américains, Total Checkable Deposits, TCD) qui ont augmenté de 1 886 milliards entre le 24 février et le 22 juin lorsque ces encours ont culminé à 3 469 milliards,
Document 7 :
Ces disponibilités ont brusquement et considérablement augmenté d’une semaine à l’autre à partir de la mi-mars, les Américains augmentant leurs dépôts sur leurs comptes d’épargne et sur leurs comptes courants en fonction des sommes perçues émanant de l’Etat,
Document 8 :
Les Américains ont augmenté leurs disponibilités de 427 milliards de dollars (par rapport à la semaine précédente) dans la semaine finissant le 23 mars,
Document 9 :
Pour donner un ordre de grandeur de ce que représentent ses 3 000 milliards de dollars distribués aux Américains : ils correspondent à 30 000 dollars pour chacun des 100 millions les plus démunis !
Ou autre formulation : 10 000 dollars par personne pour 300 millions d’Américains en excluant le décile le plus fortuné.
Cette générosité pose d’ailleurs un problème car les indemnités, étant souvent de l’ordre de 600 dollars par personne par semaine, sont supérieures au salaire potentiel de beaucoup de chômeurs, ce qui ne les incite pas à chercher et encore moins à trouver et à accepter un nouvel emploi…
Ce plan destiné à faire repartir l’économie américaine a été préparé dans le plus grand secret mais certains bons spéculateurs l’ont connu ou l’ont bien anticipé comme le montre le fait que les rendements des Notes (bons du Trésor) à 10 ans ont commencé à se retourner à la baisse dès le 23 décembre 2019 alors que la tendance était haussière précédemment,
Document 10 :
Personnellement, j’ai attribué ce retournement de tendance aux risques de tsunami bancaire en Europe qui n’a pas eu lieu grâce aux interventions de la Fed (avec les swaps et les repos) puis de la BCE avec les TLTROs.
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Le plan de lutte contre les effets du covid-19 aux États-Unis a été financé par des emprunts au préalable sans qu’il y ait eu de création monétaire, ce qui est indispensable pour que l’Amérique garde son leadership sur le monde car l’argent sain est le premier pilier des Reaganomics dixit Arthur, Laffer.
Cerise (subtile) sur le gâteau : les 3 000 milliards de dépôts des Américains sur leurs comptes courants et d’épargne constituent des liquidités supplémentaires pour les banques américaines qui les déposent auprès de la Fed qui en profite pour acquérir des titres (bons du Trésor et titres hypothécaires) qui seront remboursés à leurs termes.
Cet argent reviendra donc à la Fed qui le reversera à l’Etat fédéral donc in fine aux contribuables américains.
Ce gigantesque sauvetage de l’économie américaine basé sur un endettement considérable après cette histoire de coronavirus sera donc une opération blanche, c’est-à-dire qu’elle ne coûtera rien aux Américains !
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Mes analyses sont nécessairement techniques, c’est-à-dire basées sur des données qui sont non contestables mais mal connues et pourtant indispensables pour étayer les conclusions auxquelles j’arrive.
Les informations données par Pierre Jovanovic qui est présenté comme le pape de la désinformation par ceux qui répandent une propagande proche de ces comploteurs sont donc à prendre sérieusement en considération !
Cliquer ici pour accéder à son site et à ses vidéos.
© Chevallier.biz
Comme je l’ai dit par ailleurs la pandémie est le 11 09 de la destruction mondiale de l’économie par le confinement. Il est très intéressant de savoir que cela ait commencé en Chine…. comme souvent mais que la gestion ait été contrôlée par toutes les nations avec un suivi chronométré surtout en Europe.
Vous validez chiffre à l’appui l’approche informative faite par P. Jovanovic qui est déjà très conséquente et qui a révélé et mise en lumière les preuves de la manipulation.
(Cela me rappelle les mouvements d’assurance qui ont été opéré sur les compagnies aériennes et de mémoire sur les mouvements financiers liés au WTC quelques jours avant l’attentat). Rien n’est par hasard.
Tout cela fait froid dans le dos.
En attendant des gens meurent encore par milliers sur le continent américain, en ce moment en Floride ( et parmi eux des jeunes) et en Amérique du Sud. Une partie des épargnants qui ont reçu leur chèque perdront plus que leur emploi, ils perdront la vie.
Le bilan de la FED commence a diminuer, on verra si la tendance ce poursuit dans les prochains mois. Les banksters EU vont bientôt publier et cela risque de pas être triste, surtout pour les pauvres eurozonards qui n’ont pas de compte aux US quand ont va se servir sur leurs comptes et autres livrets…
« Cet argent reviendra donc à la Fed qui le reversera à l’Etat fédéral donc in fine aux contribuables américains. »
Pourrez-vous developper le mecanisme dont vous parlez? En gros, pourquoi une operation blanche? Ma comprehension est que le prix des actifs va monter. Il va donc falloir prendre les bonnes decisions patrimoniales pour se mettre dans le sens du vent.
Bonsoir Monsieur Chevalier
Je vois que la M2 augmente sans fin et de l’autre côté, vous avez une série de professeur qui disent que le taux d’épargne est nul au state ( Stephen Roach) à cause du covid et que comme l’épargne américaine est basse, le dollar va encore dévaluer de 30%.Est-ce que vous ne voyez un contradiction dans ces point de vues?
L’un des + gros problèmes des US est que les Américains épargnent trop ! cf. mes analyses sur M2-M1…
Maintenant (i.e. depuis quelque temps) n’importe qui raconte n’importe quoi et ces gens là trouvent toujours d’autres gens pour les croire…