Croissance 2012 : USA / France

Comme je l’ai écrit à maintes reprises, la croissance du PIB en France a nettement décroché par rapport à la locomotive américaine : elle stagne autour de 0 % depuis 3 trimestres alors qu’elle est normale aux Etats-Unis où elle fluctue autour de 2,5 % d’une année sur l’autre, à son potentiel optimal sans inflation,

Document 1 :

En considérant le taux de croissance d’un trimestre à l’autre en taux annualisé, la croissance française fluctue autour de 0 % depuis 6 trimestres avec les 2 premiers trimestres 2012 en valeurs négatives correspondant à une récession que personne n’a remarquée, et ce sera pire dans l’avenir proche,

Document 2 :

Depuis l’après-guerre, la croissance française n’aura jamais été aussi proche de zéro pendant aussi longtemps,

Document 3 :

Tel est le résultat de la politique menée en France, fortement critiquée entre autres par Gerhard Schröder.

Cliquer ici pour lire mon précédent article avant les révisions des chiffres du PIB américain.

3 réflexions sur “Croissance 2012 : USA / France”

  1. Oui, certes, mais ça n’intéresse personne, captivés que le peuple est par Depardieu et par l’UMP.

    Que d’evanescence face aux questions fondamentales.

  2. Bonsoir,

    Nos concitoyens font preuve d’un angélisme confondant en matière économique. Vous n’êtes, vos lecteurs également, pas le seul à noter la désagrégation profonde de notre économie et le recul, pour ne pas dire plus, de la France sur ce point (s’il n’y avait que celui-là!). La chute va être sévère si on en croit les prédictions du « Centre for Economics and Business Research » (CEBR): http://www.boursier.com/actualites/economie/la-france-seulement-9eme-puissance-economique-mondiale-en-2022-17992.html?sitemap

    Jusqu’où les incompétents qui président à notre destinée vont-ils laisser le pays aller? J’espère simplement que de ce naufrage programmé, s’il n’est pas souhaité, émergera une nouvelle Margareth Tahcher. J’avoue avoir de sérieux doutes.

    Bonne soirée

  3. 1er juillet 2012 – 31 décembre 2012 : Chypre assure la présidence de l’Union Européenne.

    1er janvier 2013 – 30 juin 2013 : l’Irlande assure la présidence de l’Union Européenne.

    Or Chypre et l’Irlande sont deux Etats qui sont en faillite !

    Quel symbole hilarant !

    Chypre et l’Irlande viennent de déclarer qu’ils sont incapables de renflouer leurs banques privées en faillite.

    Chypre et l’Irlande viennent de déclarer qu’ils sont incapables de rembourser leur dette.

    Enfin, Chypre et l’Irlande sont incapables de se financer en lançant des emprunts sur les marchés internationaux.

    Vendredi 21 décembre 2012 :

    Six mois après avoir sollicité le sauvetage financier de l’Union européenne (UE), Chypre est au bord du défaut de paiement.

    L’agence de notation Standard & Poor’s a abaissé vendredi – pour la troisième fois en cinq mois – de deux crans la note souveraine de Chypre, gratifiée d’un « CCC+ ».

    Reste que les pays européens rechignent à porter secours à un quatrième État membre après la Grèce, l’Irlande et le Portugal.

    Les tractations vont se poursuivre. Jean-Claude Juncker espère avoir «pratiquement fini» de s’occuper de Chypre pour la réunion de l’Eurogroupe du 21 janvier, avant l’élection présidentielle chypriote du 17 février. Le temps presse. L’État chypriote en est déjà réduit à puiser dans des fonds de pension pour payer ses fonctionnaires.

    http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2012/12/21/20002-20121221ARTFIG00625-toujours-pas-d-aide-pour-chypre-au-bord-de-la-faillite.php

    Samedi 8 décembre 2012 :

    L’Irlande ne peut pas rembourser comme prévu les 85 milliards d’euros du plan de sauvetage : « le délai de remboursement devrait être considérablement allongé » annonce Patrick Honohan.

    L’Irlande « a besoin de plus de temps » pour rembourser l’argent utilisé pour renflouer ses banques, a réclamé aujourd’hui dans la presse allemande le gouverneur de la Banque centrale d’Irlande, Patrick Honohan.

    « Le gouvernement essaie de regagner la confiance des marchés financiers et le plan de remboursement actuel complique cela », a estimé M. Honohan, dans un entretien au quotidien Frankfurter Allgemeine Zeitung.

    L’Irlande, dont les banques avaient été durement frappées par la crise financière, avait dû demander fin 2010 une aide à l’Union européenne, à la Banque centrale européenne (BCE) et au FMI. Ce plan de sauvetage prévoyait 85 milliards d’euros d’aides sur trois ans en échange de la mise en oeuvre de douloureuses mesures d’austérité.

    « Cet argent sera assurément remboursé, mais cela doit s’opérer sur une période plus longue », a affirmé M. Honohan. Interrogé sur le délai supplémentaire nécessaire pour rembourser, le gouverneur de la Banque centrale d’Irlande a plaidé pour la recherche d’une « solution durable », qui n’aurait pas à être de nouveau modifiée par la suite.

    « En conséquence, le délai de remboursement devrait être considérablement allongé », a-t-il ajouté, sans donner aucune autre précision.

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