Croissance USA / France : l’écart se creuse !

Comme je l’ai déjà écrit, le PMI manufacturier est un excellent indicateur de l’activité économique car il donne en début de mois la tendance réelle du mois précédent, donc très rapidement et il est généralement très fiable

… Et comme je l’ai mis en ligne précédemment, l’écart se creuse entre la croissance aux Etats-Unis où elle est aux alentours de son potentiel optimal de 3 % et la France où elle tend vers zéro malgré les acrobaties de l’Insee pour sauver les apparences du village Potemkine,


Dans les années 90 et au début de ces années 2000, la croissance française suivait celle des Etats-Unis avec un temps de retard (6 mois généralement) mais par la suite cet écart a fondu car les marchés sont maintenant très ouverts (même Jean-Claude Le Tricheur l’a compris !).

Maintenant, c’est-à-dire depuis la reprise de la croissance américaine, la vieille Europe continentale a décroché, et durablement, à cause des erreurs monumentales commises par les malheureux Euro-zonards et en particulier les Français qui sont encore persuadés qu’un autre système (plus ou moins socialiste) est plus efficient que le libéralisme.

Tant pis pour eux !

16 réflexions sur “Croissance USA / France : l’écart se creuse !”

    1. Je ne suis pas si convaincu que vous… J’ai le sentiment qu’au travers de votre message, vous imaginez que la France coulera pour mieux rebondir. Moi, j’ai plutot l’impression que les français n’ont pas compris que nous étions dans un pays communiste et que la crise était la crise du libéralisme… Il va falloir beaucoup de pédagogie…

  1. Mardi 3 avril 2012 :

    Espagne : la dette publique va bondir à 79,8 % du PIB en 2012.

    La dette publique de l’Espagne devrait bondir de plus de onze points en 2012, à 79,8 % du PIB, a annoncé mardi le gouvernement, contraint à un effort de rigueur sans précédent pour rétablir la confiance des marchés et de ses partenaires européens.

    La dette publique passera de 68,5 % du PIB à la fin 2011 à 79,8 % du PIB, un niveau qui reste inférieur au chiffre de 90,4 % qui sera la moyenne de la zone euro, a indiqué le ministère espagnol du Budget, en marge de la présentation au Parlement du budget 2012 du pays, marqué par des mesures de rigueur sans précédent.

    http://www.romandie.com/news/n/_Espagne_la_dette_publique_va_bondir_a_798_du_PIB_en_2012_44030420121349.asp

    Espagne : le chômage atteint un nouveau record.

    L’Espagne compte 4,75 millions de chômeurs en mars, a annoncé le ministère de l’Emploi. Il s’agit du huitième mois consécutif de hausse du chiffre du chômage, ce qui le situe à un niveau record depuis la première diffusion de ces statistiques mensuelles en 1996, et a fortiori depuis le début de la crise en 2008.

    En mars, 38.769 chômeurs de plus ont été comptabilisés, soit une augmentation de + 0,8 % par rapport à février, et + 9,6 % sur l’année.

    Avec une économie atone, le pays souffre du taux de chômage le plus élevé parmi les pays de l’OCDE et de l’Union européenne : selon l’Institut national de la statistique (Ine), ce taux était de 22,85 % de la population active fin 2011.

    Pour l’office européen des statistiques, Eurostat, l’Espagne affichait même un taux de chômage de 23,6 % en février.

    http://www.lesechos.fr/economie-politique/monde/actu/0201989789921-espagne-le-chomage-atteint-un-nouveau-record-309046.php

    1. L’Amérique n’est plus au bord du gouffre, mais au + profond, c’est l’Hindenburg, les Américains qui meurent de faim s’arment et le pays va être à feu et à sang, ça c’est certain !

          1. Les chiffres… « La guerre civile est pour demain ! Quittez les pays où circulent les armes ! Les principales puissances économiques sont au bord de la faillite ! L’Allemagne ne peut plus placer sa dette ! … 🙂
            Et tôt ou tard, c’est sûr, on va tous mourir!
            (D’oooooh !)

          2. Homer, ça risque rien.
            En 1790, la France (enfin, le roi) avait tourné les canons contre le peuple, mais ça tire un boulet en 2 minutes, et 1 boulet ça touchait au mieux 12 à 15 personnes.
            Y’avait aussi les mercenaires suisses… 1 coup à la minute avec son mousquet…
            Donc une marée humaine déferlant a vite pris le dessus.
            Là c’est différent : les compagnies ont tout l’équipement qu’il faut, et les armes à ondes récemment testées aux states. (c’est des armes qui envoient des ondes, ce qui agite les molécules d’eau en toi et tu bous de l’intérieur comme du cassoulet au micro-onde… personne ne rsiste 10 secondes, tu t’éloignes, y’a pas moyen de rester en place, même si tu fais un simple sit-in pacifique devant les haut_lieux de nos hautes sphéres…)

            Je remercie Neige de m’avoir répondu à la question que j’avais lui posée y’a quelques temps.
            C’est gentil l’ami(e) d’avoir pris la peine de me répondre. 🙂

  2. La zone euro a besoin d’un divorce, selon Roubini Global Economics.

    Comme dans un mariage qui ne fonctionne plus, les Etats membres de la zone euro devraient accepter leur sort, se séparer et divorcer, selon Roubini Global Economics.

    Écrivant dans le Financial Times, le président Nouriel Roubini et le directeur général Arnab Das déclarent que, si les deux opérations de refinancement à long terme (LTRO) – par lesquelles la BCE a offert aux banques européennes des prêts à bon marché pour éviter un resserrement du crédit – ont supprimé les craintes à court terme, les problèmes de fond de la zone euro restent en suspens.

    Dans son commentaire à l’article d’Arnab Das, Roubini – surnommé Docteur Doom pour ses prévisions économiques pessimistes – affirme que les problèmes demeurent pour la Grèce et pour d’autres pays de la zone euro dont le Portugal et l’Irlande.

    Ces trois pays pourraient avoir besoin de restructuration de dette supplémentaire, ont-ils dit, ajoutant que la zone euro ne dispose pas des éléments essentiels nécessaires pour une union monétaire réussie.

    Les deux économistes déclarent que « le divorce peut être difficile à faire, mais c’est mieux que de s’en tenir à un mauvais mariage ».

    Pour faire face aux défauts de conception fondamentaux de la zone euro, ils proposent un « contrat de divorce », en vertu duquel certains pays – le Portugal, l’Irlande, l’Italie, la Grèce et l’Espagne – quitteront la zone euro et un groupe restreint de pays restera dans la zone euro.

    Les cinq pays sortants devraient rééquilibrer leurs économies en se détournant de la croissance basée sur la dette pour passer à des économies basées sur l’exportation et sur la croissance tirée par les revenus, tandis que les pays restant dans la zone euro devrait rééquilibrer leurs économies vers la demande intérieure, disent les deux économistes.

    Ils suggèrent un réalignement monétaire pour atteindre cet objectif, mais ils avouent qu’il y aurait des perturbations.

    Néanmoins, une stratégie de sortie à l’amiable serait dans l’intérêt de tout le monde, ajoutent Arnab Das et Roubini.

    Les deux économistes suggèrent la création d’un cadre transitoire monétaire qui pourrait renverser le mécanisme de taux de change qui a conduit à l’euro. De nouveaux couloirs de change seraient élargis, pendant les étapes durant lesquelles l’inflation et les primes de risque du taux de change reviendraient progressivement à la normale.

    Ils font valoir que l’insuffisance des réserves de change, les pertes de change, et des défauts de paiement désordonnés seraient atténués par la BCE, qui acheterait les nouvelles monnaies des cinq pays qui sortiraient de la zone euro.

    Alors que le démantèlement de la zone euro dans sa forme actuelle a été évoquée dans le passé, il est difficile de savoir comment une sortie de la zone euro par plusieurs pays pourrait fonctionner.

    Roubini et Arnab Das suggèrent que tous les contrats existants seront libellés dans les nouvelles monnaies, alors que les contrats pris en vertu de la loi étrangère resteraient libellés en euros.

    Ils reconnaissent que l’avis juridique indépendant devrait être cherché pour clarifier les détails les plus fins.

    Ils suggèrent que les déséquilibres dans les systèmes de paiement seront traités par la négociation et seront compensés par la BCE et les banques centrales nationales.

    Le duo écrit que les banques et les marchés financiers sont le plus grave risque pour leur stratégie de sortie proposée, mais que la «domestication» de la dette extérieure avant la sortie de la zone euro permettrait de réduire les pertes de crédit et le risque de change.

    Le contre-argument à ceux qui proposent une sortie de la zone euro des économies les plus faibles a été que la fuite des capitaux aurait lieu sur une telle échelle que les banques européennes pourraient faire face à un effondrement.

    Roubini et Arnab Das répondent que dans certains cas, la nationalisation des banques serait nécessaire, avec des limites imposées sur les retraits d’argent et avec des contrôles de capitaux temporaires.

    Au lieu de subir une misère provoquée par un mauvais mariage, un divorce négocié permettrait d’obtenir une séparation à l’amiable, et la zone euro devrait employer une telle stratégie de sortie ordonnée « le plus rapidement possible, parce que retarder l’échéance est de plus en plus coûteux » concluent-ils.

    http://finance.yahoo.com/news/euro-zone-needs-divorce-roubini-172926044.html

  3. Jean pierre Chevalier vous me faites rire avec votre petit graphique. Sur ce meme graphique en novembre 2010 il y a eu aussi divergence. Sur ce graphique vous voyez que ce qui se passe pour la france est en avance sur les USA. Ils couleront aussi apres…

  4. Mercredi 4 avril 2012 :

    Chahutée sur les marchés, l’Espagne ne parvient pas à rassurer.

    Regain de tension sur les marchés, explosion de la dette, chômage record : les mauvaises nouvelles ne laissent aucun répit au gouvernement espagnol au moment où il entreprend un effort de rigueur inédit, en espérant convaincre que le pays pourra se passer d’une aide extérieure.

    Après des semaines de détente sur les marchés alimentée par la manne de liquidités de la Banque Centrale Européenne (BCE), l’Espagne a dû concéder mercredi des taux en nette hausse lors de la première émission obligataire lancée après la présentation du budget 2012.

    « L’Espagne revient au coeur de la tourmente », affirme Soledad Pellon, analyste de la maison de courtage IG Markets, pour qui l’émission est « un échec absolu ».

    Perçue comme un test, l’émission d’obligations à 3, 4, et 8 ans a certes été accueillie par une demande robuste, quoique en baisse, mais les taux ont flambé, l’échéance à 4 ans notamment accusant une hausse d’un point par rapport à la précédente, le 1er mars.

    Le Trésor a préféré s’en tenir à son objectif, qui allait jusqu’à 3,5 milliards d’euros.

    « Il y a eu une bonne demande et nous avons en plus tapé dans la fourchette et au prix du marché », souligne une responsable du ministère de l’Economie, préférant l’anonymat, qui qualifie l’émission de « relativement bonne ».

    Prudent, le Trésor espagnol a profité des taux en forte baisse du premier trimestre pour prendre de l’avance sur son financement : il a déjà couvert 47% de son programme obligataire pour 2012, qui table sur 86 milliards d’euros bruts d’émissions à moyen et long terme.

    Mais pour de nombreux analystes, le regain de tension laisse craindre une nouvelle étape agitée en zone euro.

    « L’émission obligataire espagnole indique qu’il y a encore des risques en Europe, d’autant plus que nous nous dirigeons vers les élections en Grèce et en France », explique Michael Sneyd, analyste chez PNP Paribas.

    http://www.boursorama.com/actualites/chahutee-sur-les-marches-l-espagne-ne-parvient-pas-a-rassurer-5a5d4471f1aa7d179b488eaea70ca69b

    Comment les Bourses européennes ont-elles réagi aux mauvaises nouvelles venues d’Espagne ?

    Suisse : baisse de – 1,47 %
    Pays-Bas : baisse de – 2,53 %
    France : baisse de – 2,74 %
    Norvège : baisse de – 1,27 %
    Pologne : baisse de – 1,81%
    Allemagne : baisse de – 2,84 %
    Italie : baisse de – 2,42 %
    Belgique : baisse de – 3,10 %
    Espagne : baisse de – 2,09 %
    Royaume Uni : baisse de – 2,30 %

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