Croissance zéro : France

La croissance du PIB a été nulle en France au 2° trimestre par rapport au précédent, ou plus exactement, elle a même été négative : -0,1 % en taux annualisé selon la présentation habituelle aux Etats-Unis d’après les chiffres publiés par l’Insee,
Graphique 1 :

Il apparait clairement sur ce graphique que le chiffre du taux de croissance du PIB réel du 1° trimestre est tout à fait anormal comme je l’ai écrit précédemment car l’Insee a minimisé les chiffres du déficit du commerce extérieur.

La croissance française dépend d’abord et avant tout de celle des Etats-Unis car les marchés sont maintenant très ouverts, même Jean-Claude Le Tricheur l’a compris !
Elle a été de 1,6 % d’une année sur l’autre,
Graphique 2 :

Les décisions du gouvernement français, quel qu’il soit, ne changent pas grand-chose. Seule, l’instauration des 35 heures a eu un effet vraiment catastrophique.

Comme la croissance américaine baisse et baissera dans les mois à venir, il en sera de même, en pire, en France et dans la vieille Europe.

3 réflexions sur “Croissance zéro : France”

  1. « Un antagonisme presque hystérique à l’encontre de l’étalon or est ce qui unit les étatistes de toute livrée. On dirait qu’ils sentent peut-être plus clairement et plus subtilement que bien des défenseurs cohérents du laissez-faire – que l’or et la liberté économique sont inséparables, que l’étalon or est un instrument du laissez-faire et que l’un implique et nécessite l’autre.

    Pour comprendre la source de leur hostilité, il faut d’abord comprendre le rôle spécifique de l’or dans une société libre.

    La monnaie est le dénominateur commun de toutes les transactions marchandes. C’est la marchandise qui sert de moyen d’échange, qui est universellement acceptable comme paiement de leurs biens et services par les parties prenantes à une économie, et peut donc servir comme repère de la valeur marchande et comme réserve de valeur, c’est-à-dire comme moyen d’épargne ».
    A. Greenspan

  2. Mardi 16 août 2011 :

    La croissance allemande a ralenti brutalement au 2ème trimestre.

    Le produit intérieur brut allemand (PIB) n’a augmenté que de 0,1 % au deuxième trimestre par rapport au premier, selon une statistique parue mardi, soit un coup de frein plus brutal que prévu.

    L’Allemagne a donc fait à peine mieux que la France, qui a connu une croissance nulle au deuxième trimestre.

    L’annonce de cette contre-performance allemande coïncide avec une rencontre très attendue entre la chancelière Angela Merkel et le président Nicolas Sarkozy, devant se dérouler en fin d’après-midi à Paris. La réunion a pour thème la crise de la dette en zone euro.

    Les économistes interrogés par Dow Jones Newswires attendaient certes un ralentissement après un début d’année tonitruant pour l’économie allemande, mais espéraient malgré tout une croissance plus élevée au deuxième trimestre, de 0,4 %.

    Au premier trimestre, la croissance s’affichait encore à 1,3 %, a indiqué l’Office fédéral des statistiques (Destatis) dans un communiqué.

    Ce chiffre a lui-même été corrigé en baisse : Destatis avait initialement annoncé une croissance de 1,5 % pour le début d’année.

    Chose inhabituelle pour un pays champion des exportations, le commerce extérieur a apporté une contribution négative au PIB allemand au printemps, c’est-à-dire que les importations ont dépassé les exportations, a relevé Destatis.

    « La consommation privée ainsi que les investissements dans le bâtiment ont aussi freiné l’économie allemande au deuxième trimestre », a encore indiqué l’Office des statistiques, sans donner plus de précisions.

    http://www.boursorama.com/infos/actualites/detail_actu_marches.phtml?num=e91eefb8cfd696b3dc424aeb2fa923de

  3. Mardi 16 août 2011 :

    « C’est peut-être une journée charnière pour les marchés », pronostique Yves Marçais, analyste chez Global Equities.

    Après avoir regagné du terrain lundi, les Bourses européennes ont été sonnées par les mauvaises nouvelles venues notamment d’outre-Rhin.

    Locomotive de la zone euro, l’Allemagne a vu sa croissance ralentir brutalement au deuxième trimestre pour atteindre seulement 0,1 %.

    Les Produits intérieurs bruts (PIB) espagnol et néérlandais ont connu un sort similaire sur la même période, ne progressant respectivement que de 0,2 % et 0,1 %, sur fond de crise de la dette.

    Du coup, les Bourses européennes replongeaient mardi matin après une séance en dents de scie sur les marchés asiatiques (+ 0,23 % à Tokyo, – 0,24 % à Hong Kong).

    A 10H10 GMT, Francfort cédait – 2,30 %, Paris – 1,50 %, Madrid – 1,66 %, et Londres – 0,85 %, alors que la Bourse de New York avait clôturé en forte hausse lundi, le Dow Jones gagnant 1,90 %.

    Plombé par ce climat, l’euro reculait légèrement face au billet vert et s’établissait à 1,4386 dollar.

    « L’Allemagne c’est le pilier de l’Europe, si on le voit lui aussi s’affaiblir, ça peut devenir très inquiétant », poursuivait M. Marçais.

    Deuxième économie de la zone euro, la France ne se porte pas mieux. Son PIB a stagné au deuxième trimestre et, selon le quotidien Les Echos publié mardi qui cite l’entourage du président Nicolas Sarkozy, les prévisions officielles de croissance de l’Hexagone devront « vraisemblablement » être revues à la baisse.

    « Ces chiffres confirment que le noyau dur économique européen n’est pas en mesure de soutenir les pays fragiles de l’Union monétaire, ce qui renforce le risque déjà existant d’éclatement de la zone euro », s’alarme Jennifer McKeown, de Capital Economics.

    http://www.boursorama.com/infos/actualites/detail_actu_marches.phtml?num=e084ca87b6c12190d7e171dc51ab2966

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