Décadence de la France, actualisation au 19 septembre 2025

Les rendements des mauvais bons à 10 ans du Trésor français continuent à baisser sur leur tendance longue par rapport à leurs homologues des PIGS. La France est bien le pire de ces pays…

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L’écart entre les rendements du bon à 10 ans du Trésor italien par rapport à son homologue français est donc passé en territoire négatif dès le lendemain de la dégradation de la note souveraine de la France par Fitch Ratings vendredi 12 et cet écart continue à augmenter !

Document 1 :

L’écart entre les rendements du bon à 10 ans du Trésor italien par rapport à son homologue français est donc passé en territoire négatif, ce qui ne s’est jamais produit depuis le début des turbulences financières qui ont précédé la Grande récession de 2008 !

Document 2 :

Pour la première fois depuis le début de ces turbulences financières, et pendant toute cette semaine, les rendements des mauvais bons à 10 ans du Trésor français ont été supérieurs à ceux des PIGS !

Document 3 :

Pour rappel, les rendements du 10 ans de la Grèce sont nettement inférieurs à eux de l’OAT !

Document 4 :

L’écart entre les bons à 10 ans du Trésor français et ceux du Bund fluctue aux alentours de 80 points de base depuis l’annonce de l’engagement de l’article 49.1 par Bayrou fin août !

Document 5 :

C’était pire en 2011-2012 mais maintenant c’est la France et non plus la Grèce qui est le pays critique de la zone,

Document 6 :

Pour rappel, évolution des rendements des bons des Trésors de cette zone,

Document 7 :

L’écart entre d’une part les rendements de l’OAT et du Bund et d’autre part leurs homologues américains se réduit dangereusement,

Document 8 :

Les rendements européens montent, ce qui signifie que, inversement, automatiquement, mathématiquement, leurs prix baissent car les investisseurs sortent dans la mesure du possible leurs capitaux de cette région pourrie pour les placer… ailleurs.

Cet écart correspond toujours à une accentuation des problèmes des malheureux euro-zonards,

Document 9 :

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Pour rappels…

Le risque majeur qui se présente aux Français ne provient pas d’un éventuel défaut de paiement sur la dette souveraine de la France mais du manque de liquidités des banques françaises, surtout en dollars (USD) comme en 2011-2012.

Elles ne pourront alors plus poursuivre leur activité, ce qui signifie que le système bancaire sera totalement bloqué, aucun paiement ne pourra plus se faire par quel moyen que ce soit, pendant… un certain temps !

BNP-Paribas avec ses… 40 000 milliards d’euros d’engagements notionnels sur des produits dérivés est la pire des big banks too big to fail !

Par ailleurs, Goldman Sachs envisage sérieusement d’autres scénarios qui aboutissent à d’autres désordres possibles, cf. mon article précédent !

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© Chevallier.biz

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