Effondrement du mur fiscal, triomphe du behaviorisme

Après les folles turbulences créées par les idiots nuisibles Obabamesques qui prédisaient un effondrement du PIB à cause de la baisse des dépenses de l’Etat exigée par les élus républicains, les Américains réagissent logiquement : ils ont encore diminué leur épargne de 25 milliards de dollars par rapport à la semaine précédente d’après les derniers chiffres publiés par la Fed hier soir, lors de la semaine finissant le 25 février,

Document 1 :

Cette épargne, correspondant à l’agrégat M2-M1 est revenue à 7 930 milliards de dollars, en augmentation de 4,9 % d’une année sur l’autre en moyenne depuis le 1° août 2011, c’est-à-dire à un niveau proche de l’optimum sans inflation,

Document 2 :

Document 3 :

Dans ces conditions, si cette tendance se poursuit, la croissance du PIB devrait être de 1,9 % d’une année sur l’autre en ce 1° trimestre 2013 (contre 1,8 % lors de mes prédictions précédentes) et 3,1 % par rapport au trimestre précédent en taux annualisé (contre également 1,8 % lors de mes prédictions précédentes), toutes choses égales par ailleurs,

Document 4 :

Une fois de plus : moins de dépenses publiques, c’est plus (+) d’argent dans les poches des consommateurs, la demande augmentant, l’offre y répond, ce qui stimule la croissance.

C’est simple. Tout est simple.

Le monétarisme, le behaviorisme, le Reaganomisme alimentent la spéculation gagnante comme le montre l’augmentation des cours des actions américaines, ce qui n’est une surprise que pour les idiots qui deviennent ainsi miraculeusement utiles.

8 réflexions sur “Effondrement du mur fiscal, triomphe du behaviorisme”

  1. « moins de dépenses publiques, c’est plus (+) d’argent dans les poches des consommateurs ». Pouvez vous expliquer en donnant des exemples. Merci

      1. « Il y a tellement de choses plus importantes dans la vie que l’argent, mais il faut tellement d’argent pour les acquérir. » Marx (Groucho) 🙂

    1. @ Lénine :

      « Le domaine de la liberté commence là où s’arrête le travail déterminé par la nécessité. » Karl Marx.

      Pour parler concret, cher Lénine, on peut dire que lorsque la pression fiscale sur le citoyen productif s’allège, la liberté s’accroit. C’est pourtant simple !

  2. Mdr la réponse 😀

    Depuis quand les dépenses d’état sont elles destinées à produire de la richesse? J’ai toujours eu du mal à comprendre ceux qui pouvaient croire ça. (je raisonne en global bien sur..).
    Je me dis que certaines idées ont tellement été inculqué au peuple par les pseudo socio démocrates qui font notre malheur, que c’est irréversible.
    Le terme qui correspondait le mieux à définir les dépenses d’état était « services de l’état.
    L’état est là pour rendre un service au peuple, c’est l’optimisation de son juste cout qui est à rechercher, et donc le meilleur service au moindre cout, qui de ce fait laissera plus d’argent dans notre poche …

    @Lénine
    Pour ma part je vous invite à regarder quelques chiffres de l’OCDE qui reflètent assez bien la situation.
    Prenez la part de dépenses des états par habitants, en le comparant aux taxes prélevées, cela vous donnera une idée. Il faudrait rajouter à cela le « service rendu » pour pouvoir avoir une vrai comparaison mais bref, les fonctionnaires n’ont jamais été des producteurs de richesse, même si cela fait des décennies qu’on veut nous faire croire le contraire. Ce sont des employés du peuple qui doivent apporter un service…

    1. « Toute classe qui aspire à la domination doit conquérir d’abord le pouvoir politique pour représenter à son tour son intérêt propre comme étant l’intérêt général. » Karl Marx

      Cette assertion de Karl est aussi vrai pour le prolétariat et notre « ami » Lénine ci-dessus que pour n’importe quelle caste cherchant à s’imposer.

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