Hier mercredi 7 janvier, les rendements des Notes ont encore exprimé les craintes des investisseurs envers la zone euro en baissant,
Document 1 :
L’écart entre les rendements des Notes à 10 ans et à 2 ans atteignant un plus bas confirmant le retour de grandes turbulences,
Document 2 :
Les gens de la Fed ne seront donc pas obligés de se presser pour remonter leurs taux de base (et donc casser le cycle qu’ils auraient pu initier) car les désordres dans la vieille Europe continentale suffisent à ralentir une forte croissance américaine qui reste ainsi sans inflation,
Document 3 :
La France n’est pas la seule dans les grandes turbulences : tous les autres cochons de pays du Club Med y sont embarqués,
Document 4 :
Pour l’instant, tout va bien : tout le monde est persuadé que les Marioles de la BCE vont faire des miracles !
Les idiots sont toujours les plus nombreux.
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Les gens de la Fed ne seront donc pas obligés de se presser pour remonter leurs taux de base (et donc casser le cycle qu’ils auraient pu initier) car les désordres dans la vieille Europe continentale suffisent à ralentir une forte croissance américaine qui reste ainsi sans inflation,
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Ils profitent de la situation, mais la question qui me vient à l’esprit : ont-ils le contrôle de cette situation (a quel moment l’effet positif devient néfaste?).
Ils maitrisent manifestement très bien la situation, et c’est pour longtemps !
M. Chevallier, pensez-vous que le QE à la sauce BCE à venir sera de la « planche à billets » ?
Bonjour M. Chevallier,
À propos de la chute de l’euro par rapport au dollar, d’abord lente sur les six dernier mois, puis très rapide sur ces deux/trois dernières semaines, je me posais une question.
Voici mon raisonnement. Étant donné que le prix du pétrole a bien baissé, la zone euro a besoin de moins de dollars pour acheter le pétrole dont elle a besoin (j’imagine ici que les achats de pétrole représentent une part significative des importations de la zone euro.) Ayant besoin de moins de dollars, la zone euro peut se permettre de demander moins de dollars pour chaque exportation. Partant de cette constatation, est-ce que les Marioles de la BCE auraient pu profiter de l’aubaine de la baisse du pétrole pour laisser (ou faire) baisser l’euro par rapport au dollar ?
Merci d’avance pour votre réponse.
Karizoc