Et 1,3 milliard de + pour la CQ

La Banque de France a (encore) prêté 1,3 milliard d’euros de plus à la CQ vendredi dernier au titre des Billets de Trésorerie Négociables (BTN),


Elle est de plus en plus malade avec cette dette de 15 milliards d’euros plus ou moins bien cachée qui enfle de semaine en semaine. Heureusement personne n’en parle !

Tout va bien.

Cliquer ici pour accéder aux chiffres de la Banque de France sur les Titres de Créances Négociables (TCN).

18 réflexions sur “Et 1,3 milliard de + pour la CQ”

  1. Heu, il me semble FAUX de conclure d’une émission de 1.3 Mds€ de BTN qu’il y a « 1.3 Mds€ de plus pour la CQ ».

    En effet, seule une comparaison du montant des encours permettra de savoir si cette émission ne vient pas juste compenser le fait qu’une ancienne émission soit arrivée à échéance, ou pas.
    Il est même possible, si une émission de plus de 1.3 Mds€ est arrivé à échéance, qu’avec cette nouvelle émission, l’encours de la CQ en BTN ait diminuée. De plus, l’encours de crédit de la CQ ne se réduit pas uniquement aux BTN, loin s’en faut !

    (Je n’ai pas été vérifier l’évolution des encours de BTN de la sécu : ça ne m’intéresse pas assez. Mais je proteste quand je lis qq-chose qui ne me parait pas intellectuellement exact !).

    1. 14,1 + 1,3 = 15,4
      J’ai gagné, vous avez perdu !
      Soit je suis génial en sachant faire une addition, soit les Français sont des idiots nuisibles qui ne comprennent rien aux problèmes financiers et aux dettes, en particulier des organismes asociaux !

  2. avant de crier sur les docteurs qui « se goinffrent » je vous suggère d’aller jeter un coup d’oeil sur les tarifs d’hospitalisation privé et public, vous comprendrez vite comment on pourrait éviter de gaspiller de l’argent ! http://internet.atih.sante.fr/?id=0001000031FF évidemment les honoraires des médecins sont compris dans le public et pas dans le tarif privé, mais quand bien même on y re-intègre la part sécu de l’acte ! petite explication : ce sont évidemment les mêmes malades : les mêmes diagnostics et les mêmes actes mènent aux mêmes lignes tarifaires (GHS /GHM) mais après les tarifs sont évidement très favorables au public! borne basse : durée d’hospitalisation en nuitées en dessous de laquelle le tarif bas (EXB) s’applique (forfait) Borne haute : durée limite en nuitée du tarif du GHS au delà s’applique un prix de journée (EXH) si on compare les deux tarifs on verra non seulement des différences énormes en Euros mais encore que les bornes ne sont pas les mêmes en privé et en public .il existe encore des coefficient correcteurs géographiques et techniques qui font que ce tarif n’est pas celui de chaque établissement mais c’est la base on comprend que la FHP demande la convergence au plus vite. Pour ceux qui n’auraient pas le courage de lire : un petit exemple bien lumineux; le simple séjour d’un nouveau né sans problème significatif GHS n° 5830 (c’est juste le pédiatre qui passe tous les jours…) Clinique 729,66 euros Hôpital public 3702,39 euros et ne dites pas qu’il est plus grave, plus paooovre, plus… non il est juste à l’hôpital.

    Pour vous donner une idée un passage dans un service d’urgence côute entre 400 et 500 euros, et les 2/3 sont injustifiés : même tarif pour le certificat de foot du dimanche matin : dès qu’on a pris les papiers ou la carte vitale on tarifie à l’hosto ! 500 euros à charge de nos cotisations pour ne pas payer les 24 euros du médecin de famille…

    Et on nous dit que la médecine libérale est amorale !

  3. Il y a un très gros problème dans le domaine des établissements de santé et des tarifs. Toutefois et je ne défend pas le public, loin de là car je suis un acteur privé du secteur.
    Toutefois on retrouve certaines spécialités dans le domaine public qui ne sont pas présentent sur tous les territoires de santé à titre privé. Exemple: Maternité de niveau 3, j’en ai en privé dans mon département.
    Maternité privé tout court, je n’en ai pas dans un rayon de 60 km. Chirurgie neurologique (mais je parle pas des chirurgies du dos) peu développée en privé. Maternité en baisse dans le privé, etc… On devrait également extraire le cout de la formation des internes des chiffres des hopitaux.
    Il est certain que la convergence tarifaire prônée depuis de nombreuses années se heurte à des murs majeurs.

    Le privé est meilleur gestionnaire mais le souci n’est pas tellement là. Voyez plutot plus loin. La majeure partie des établissements du secteur sanitaire (les cliniques) ont changé de main. Ce sont essentiellement les groupes qui détiennent les établissements et cela va encore augmenter. Les groupes sont détenus bien souvent par des fonds étrangers (exemple Barclay’s banque qui a pas mal investit fut un temps dans ce domaine.). L’argent donc des cotisations sociales entraine des bénéfices issu du travail réalisé par nos petites mains, notre petite main d’oeuvre Française.
    Seulement voilà, l’argent issu de la Caisse d’assurance maladie provient directement des cotisations sociales des Français.
    Ces groupes ont tendance à fortement libérer leurs dividendes auprès des investisseurs bancaires, et je dirai même mieux, certains fond de pension ou autre ne se préoccupent pas de la rentabilité réelle de la société dans laquelle ils investissent, mais plutot de la rentabilité. Pour ce faire il arrivent même à fixer dans les contrats un taux de rentabilité à deux chiffres qui dépasse bien souvent la rentabilité réelle.

    Une fois les dividendes libérés, l’argent ne reste pas en France mais repart vers la banque concernée, et vers les actionnaires derrières.

    A l’époque ou la ménagère connaissait la balance commercial, elle savait également que celui qui détenait une clinique, le petit capitaliste Français qui avait pris des risques et investit, allait dépenser son argent en France, et donc restituer une partie de ses gains à l’économie directe.
    Aujourd’hui on cotise, en partie afin de financer les dividendes ou les intérêts versés à des fonds de pension ou des banques.
    Lorsqu’il s’agit de cotisation et de service rendu, soit on privatise tout, soit on ferme le marché ou on en limite l’accès.
    Aujourd’hui personne n’a l’honnêteté intellectuelle de résonner ainsi et c’est bien une erreur.
    La sécurité sociale n’est plus une assurance contre la maladie, mais un ministère des finances bis ponctionnant l’argent du contribuable sans lui demander son avis, ni lui laisser le libre choix.

    1. Avec cette nouvelle règle, « ces organisations bancaires devront conserver un niveau nettement accru de capital de haute qualité (…) si elles veulent éviter que leur plan de distribution de capital ou de bonus soit rejeté », a ajouté Mme Yellen.
      « Cette règle est une portion importante des nouveaux standards de gestion prudentielle des grandes banques américaines d’importance systémique, destinée à réduire la probabilité d’une faillite », a encore affirmé la présidente de la Fed devant le directoire qui a adopté cette règle proposée en juillet.

      1. Cela concerne les Banksters US, n’est-ce pas pour se rapprocher du standard EU à 3% et des berouettes ? !! 🙂

        La CQ a une maladie contagieuse et il n’ont toujours pas trouvé le vaccin en 40 années de recherche. Le seul soin palliatif connu, c’est augmenter progressivement et régulièrement les taxes et autres cotisations. Alors avec de la dette en plus cela justifie les prochaines ponctions.

      2. « Ce ratio de levier consiste à rapporter le total du bilan de la banque à son capital. Les actifs pris en compte sont calculés selon leur montant nominal, et non pas pondérés selon leurs risques comme les ratios de capitaux. »

        Donc en fait, ils disent clairement qu’ils ne vont pas appliquer Bâle III en réalité !!! La pondération est la nature même de ces règles. Par contre, il n’utilisent pas les ratios de 8 puis 10% de Greenspan …

  4. Mercredi 9 avril 2014 :

    Chypre, Grèce, Irlande, Italie, Espagne, Portugal et Slovénie : les banques de ces sept pays ont dans leurs livres 800 milliards de dollars d’actifs pourris, soit 580 milliards d’euros d’actifs pourris.

    Ces sept pays sont en faillite.

    Les banques de ces sept pays sont en faillite.

    La question est donc : « En zone euro, QUAND va éclater la prochaine crise bancaire ? »

    Lisez cet article :

    Zone euro : le FMI inquiet du « fardeau » des créances douteuses.

    Le Fonds monétaire international (FMI) a mis en garde mercredi contre le « fardeau » grandissant des créances douteuses dans la zone euro à l’heure où le secteur financier européen est soumis à un examen de santé.

    « Les banques dans les pays en difficulté de la zone euro restent plombées par un stock important et grandissant de créances douteuses, résultant du poids de la dette au sein des entreprises et du ralentissement économique », écrit le Fonds dans son rapport sur la stabilité financière mondiale.

    Ce stock a doublé depuis 2009 et s’élève aujourd’hui à « plus de 800 milliards de dollars » sur l’ensemble de la zone euro, affirme le Fonds, qui se penche plus particulièrement sur les pays européens en difficulté financière (Chypre, Grèce, Irlande, Italie, Espagne, Portugal et Slovénie).

    http://www.romandie.com/news/Zone-euro-le-FMI-inquiet-du-fardeau-des-creances-douteuses/466552.rom

  5. Bonjour,

    Comment voulez vous qu’il en soit autrement avec 1000 dépôts de bilans mensuels. Les entreprises en difficulté commencent par ne plus payer l’URSSAF et l’ASSEDIC même si elles ont prélevé la part salariale sur les paies des salariés, ensuite les impôts et taxes (TVA), ensuite les fournisseurs et en dernier ressort les salariés. Et on retrouve ces organismes dans la liste des créanciers privilégiés, qui n’auront en général pas grand chose à récupérer. Sous peu à BERCY, il vont s’apercevoir qu’il y a aussi moins de rentrées fiscales(TVA, IS) d’une part à cause des faillites et d’autre part parce nombre d’entreprises bossent mais ne gagnent plus rien. Voire consomment leur trésorerie (et vous l’avez fort bien vu dans des articles précédents). Et même plus (en cette période de fin de bilan) et c’est mon cas, vont devoir rembourser les trop payés impôts calculés sur N-1 et payés sur l’exercice N.

  6. @stenka
    Il n’y a pas de différence entre charges salariales et patronales au niveau du règlement, seul l’intitulé est différent, le payeur est toujours le même, l’entreprise. Il n’y a pas de prélèvement de la part salariale sur le salaire, car la part salariale est payé non pas par le salarié, mais par l’employeur.

    A ce sujet, mettre en place un paiement par le salarié et non par l’employeur, entrainant le « dégroupage » de la sécu et le libre choix de souscrire à l’assurance maladie de son choix, aurait à la fois un effet positif et négatif.
    Le positif, c’est que l’entreprise devra verser le brut au salarié, et donc moins d’impayé caisse sur la part salariale,
    mais par contre le libre choix entrainera la faillite EFFECTIVE et non virtuelle, de la CNAM.

    Concernant les trop payés d’impots dont vous parlez, il vont être surtout important sur le prélèvement « d’accompte sur l’IR » fait sur les dividendes en 2013.
    A mon simple niveau d’actionnaire physique d’une petite PME, ils vont devoir me rembourser 1/3 des sommes perçues en 2013 et ce en septembre 2014.
    Conclusions l’année dernière 50K euros d’IR payé, cette année, 5K euros d’IR net à verser une fois le remboursement touché.
    Y a comme un problème car cela est à revenu constants…….
    Mais ou est passée la trésorerie de l’année dernière et vu qu’ils ne pourront pas remettre le couvert cette année, en effet les rentrées fiscales vont bien chuter….

    1. entièrement d’accord avec vous, pour l’IR je suis dans le même cas. Pour le « trou » de la sécu qui va encore grossir ce sera non pas à cause des dépenses cette fois ci, mais à cause des rentrées moindres que prévu. L’encours des BTN vont augmenter, dito pour l’UNEDIC

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