L’inflation aux États-Unis est aux plus hauts niveaux historiques mais tous les médias, y compris financiers, prétendent qu’elle baisse. Les manipulations d’opinions publiques et des marchés financiers n’ont jamais été aussi importantes…
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Deux indices publiés par les administrations publiques donnent les chiffres officiels de l’inflation.
Les CPI sont basés sur un panier de dépenses censées donner une image fidèle des dépenses des personnes se trouvant aux États-Unis.
Les chiffres du CPILFESL (Consumer Price Index for All Urban Consumers: All Items Less Food & Energy) montrent clairement que la tendance haussière longue se poursuit après une série fluctuant pendant quelques mois (6) au-dessus de cette droite, correspondant à une inflation de l’ordre de 6 % d’une année sur l’autre,
Document 1 :
Le CPI est lui aussi sur une tendance haussière longue de l’ordre de 7 %,
Document 2 :
Une inflation de l’ordre de 6 à 7 % n’a été enregistrée aux États-Unis que dans les années 70 et au début des années 80,
Document 3 :
L’inflation n’a été jugulée qu’à partir de l’an 2000 pour ce qui concerne le CPILFESL,
Document 4 :
L’inflation américaine est donc hors normes et elle n’est pas près de baisser car ses causes réelles ne sont pas combattues…
En effet, l’inflation est créée d’abord et avant tout par une hypertrophie de la masse monétaire M3.
Les dirigeants de la Fed le savent très bien car ils ont décidé de supprimer (en février 2021) la publication hebdomadaire des chiffres de l’agrégat M2 (après avoir arrêté celle des chiffres de la masse monétaire totale M3 en février 2006 par Ben Bernanke) et changé la définition de l’agrégat M1.
Les manipulations des opinions publiques se portent donc aussi sur les intervenants des marchés financiers qui se laissent étonnamment enduire dans l’erreur à l’insu de leur plein gré…
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