La croissance, elle est pas là ! La baisse du PIB, elle est là, elle !

Pour causer peuple (ou petit enfant primaire), comme le successeur de notre histrion ignare, la croissance, elle est pas là ! La baisse du PIB, elle est là, elle !

En effet, d’après les chiffres publiés par l’INSEE, le PIB du 2° trimestre a baissé de 100 millions d’euros par rapport au précédent, ce qui correspond à une baisse de… 0,10 % en taux annualisé,

Document 1 :

D’une année sur l’autre, la croissance est de 1,0 % contre 2,3 % aux Etats-Unis,

Document 2 :

Sur la longue période, le socialisme croissant en France poursuit ses effets négatifs, essentiellement depuis le début des années 80,

Document 3 :

En effet, la croissance en France a été nettement supérieure à celle des Etats-Unis jusqu’en 1983, et inversement par la suite,

Document 4 :

Depuis le début des années 80 (1983), la création de richesse supplémentaire aux Etats-Unis a même été pratiquement le double de celle de la France : 147 % contre 76 %,

Document 5 :

Pire : au 2° trimestre, la croissance du secteur privé a été… négative de – 0,5 % et celle du secteur public positive de + 1,1 % toujours d’après les chiffres de l’INSEE (par rapport au trimestre précédent en taux annualisé),

Document 6 :

Depuis fin 2011, les dépenses des Zadministrations publiques ont augmenté de 4 %,

Document 7 :

Aux Etats-Unis, les dépenses publiques continuent à baisser (par rapport au PIB) sur leur tendance de longue période pour atteindre un plus bas à 17 % du PIB contre une stagnation à 28 % de ces mêmes dépenses depuis plus de 50 ans en France !

Document 8 :

Les Américains dépensent presque 70 % de ce qu’ils produisent alors que les Français n’en ont que 53 % parce qu’ils engraissent leur mammouth,

Document 9 :

L’INSEE a publié ces chiffres (en volume, à prix constants) le vendredi 14 août : tout va bien car tout le monde est en vacances.
Tout est simple.

24 réflexions sur “La croissance, elle est pas là ! La baisse du PIB, elle est là, elle !”

  1. Bonjour,

    je ne comprend pas bien votre chiffre de 100 millions d’euros de baisse du PIB avec -0.1% en croissance annualisé.

    En effet, quand on se réfère aux chiffre publiés par l’INSEE (lein ci-dessous), le PIB trimestriel est passé de 519.86 à 519.80 soit une baisse de 60 millions. Cela fait une baisse trimestrielles de 0.011% qui est bien nulle. Même en taux annualisé, cela ne change pas ce pourcentage.

    https://docs.google.com/viewer?url=http%3A%2F%2Fwww.insee.fr%2Ffr%2Findicateurs%2Find26%2F20150814%2Ftabpr152.pdf

  2. Les dépenses des administrations publiques ont augmenté parce que la santé, l’éducation, l’aménagement, etc. sont des secteurs dont les besoins augmentent…autrement dit, ce sont des secteurs en pleine croissance !

    Les pouvoirs politiques ont choisi de les collectiviser en France parce qu’ils estiment que la logique capitaliste n’a pas vraiment de sens dans ces domaines non-marchands. A ce titre, il est tout à fait normal que l’INSEE incorpore les dépenses publiques dans le calcul du PIB puisqu’il s’agit bien de richesse créé par le travail des fonctionnaires.

    Je suppose que la comparaison du PIB de la France, ce vieux pays, avec celui des USA vise à nous faire croire au rêve américain…Certes, le gouvernement américain a colonisé notre culture mais à part Sarkozy, quel français voudrait vivre comme un américain ?

        1. Ce n’est même pas la peine de nationaliser, il suffit de laisser travailler les gens et les taxer et leur occasionner des dépenses contraintes et même de fixer des prix tantôt mini, tantôt maxi.
          Pour votre info les carburants sont taxés actuellement à 163%, l’électricité à 60% etc… la taxe rapporte plus à l’état (1 à 1.5 fois !) que toute la valeur ajoutée du circuit de production.

    1. Sauf que les dépenses des administrations publiques contiennent également beaucoup de dépenses inutiles de type « pousse-papier » et réunion de coordination. Une augmentation des dépenses publiques ne cache bien souvent pas une augmentation des services rendus mais une complexification des rouages administratifs. La création d’une nouvelle « haute autorité », « conseil national » et autre comité Théodule augmente le PIB à court terme. A long terme détourner de plus en plus d’argent prélevé sur les activités les plus productives de richesses pour l’orienter vers des activités peu productives diminuera le potentiel de croissance du PIB.

    1. En l’occurence c’est plutôt le contraire :

      États-Unis : Les Français clandestins du rêve américain :
      http://www.fdesouche.com/636777-etats-unis-les-francais-clandestins-du-reve-americain

      Serveur de café clandestin au black au USA : de 2500 à 4500 USD de revenus en deux semaines…

      Avec un autre mec qui envoie même de l’argent à sa famille en France, comme les africains ici.

      De toute façon, le problème français n’est même plus économique mais de nature psychotique.
      Malgré les multiples démonstrations que la France n’est plus un pays développé mais devenu un pays de revenu intermédiaire, on en trouve encore pour affirmer le contraire. La propagande a complètement javelisée les tronches. C’est fascinant.

  3. Je suis d’accord sur le recul de la France qui est en plus masqué par une forte croissance de la population,donc c’est encore plus grave que les chiffres…Je ne suis pas d’accord sur la croissance américaine qui n’est que la croissance trafiquée de la bulle financière pilotée par la FED .Combien pèse le secteur financier dans le PIB us?Bref les deux pays sont autant dans la panade meme s’ils affichent des statistiques différentes

    1. Les données de notre hôte semble montrer au contraire que le secteur financier est encore plus lourd dans le système français qu’au USA.

  4. Une certaine corrélation semble de fait entre l’augmentation des dépenses publiques et celle du nombre d’élus qui engendre un accroissement du nombre de fonctionnaires.
    Le millefeuille français continue de s’épaissir sur le dos du secteur privé.
    La gestion pragmatique semble ne pas être enseignée dans ces grandes écoles qui forment nos hauts fonctionnaires.
    L’expérience des stages en entreprises privées serait certainementbénéfique à ces stratèges en châteaux de cartes.

    1. L’expérience des stages en entreprises privées serait certainement bénéfique à ces stratèges en châteaux de cartes : non ! Ils sont irrécupérables, ils se comportent en touristes dans ce cas…

    2. Le système est au bout de sa logique et est maintenant auto-entretenu. Les élèves des écoles de fonctionnaires sont donc maintenant largement des enfants de fonctionnaires déjà formatés quand ils arrivent dans els écoles menant au fonctionnariat ou à la poitique. A l’ENA, même le classement de sortie est frelaté. En effet, le stage en administration est déterminant dans la notation de sortie et tous les « fils de » ont accès au stage dans les administrations prestigieuses avec des notes impeccable pour ne pas se brouiller avec le « papa », ce qui serait mauvais pour la carrière du responsable de stage. Les statistiques le montre très clairement.

    1. De toute façon, ils vont augmenter en parallèle les taxes sur l’électricité et sur le pétrole pour compenser le « mankagagné » et probablement supprimer quelques niches fiscales (ce qui revient de fait à augmenter des impôts mais est considéré comme une baisse de dépense par les socialistes).

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