Aux États-Unis, beaucoup de banques sont bien gérées alors que d’autres sont au bord de la faillite…
Les dirigeants des banques bien gérées (et de bons spéculateurs fortunés) anticipent l’arrivée de fortes turbulences financières suivies d’un grand crash.
Ils placent donc leurs disponibilités dans des bons du Trésor, les Treasuries, ce qui fait monter les prix de ces contrats et inversement baisser leurs rendements.
A l’opposé, les banksters (et les mauvais investisseurs imprudents) ont urgemment besoin de récupérer des sous (des liquidités, du cash) pour combler leurs pertes.
Ils vendent donc en catastrophe leurs actifs les plus liquides, les bons du Trésor, ce qui fait baisser les prix de ces contrats et inversement monter leurs rendements.
Ainsi s’expliquent les variations de grande amplitude des rendements et des prix de ces Treasuries, surtout depuis la dernière réunion du FOMC le 20 septembre dernier, ce qui s’est considérablement accentué depuis la fin de la semaine dernière
Document 1 :
Ces variations sont très fortes d’un jour à l’autre et même en cours de séances, alors qu’habituellement ces variations sont de faible amplitude à très court terme,
Document 2 :
Ainsi, les données globales ne sont pas significatives. Cependant, la tendance lourde est particulièrement inquiétant comme le montre l’évolution récente de l’indice des banques américaines, le BKX qui est proche de son plus bas atteint le 4 mai dernier,
Document 3 :
En conséquence, comme en mars dernier, des banques américaines peuvent faire défaut à tout moment.
Autre possibilité : rien ne se passe grâce à des sauvetages acrobatiques qui se terminent mal parfois, comme l’ont montré les disparitions de Silicon Valley Bank, First Republic Bank et Signature Bank.
Des banques qui font faillite, « ce n’est pas terrible » dixit Jamie Dimon, ce qui est un doux euphémisme pour dire que c’est potentiellement catastrophique.
Le plus drôle est que personne, du moins à ma connaissance, n’a fait de telles constatations !
L’avenir à très court terme est donc imprévisible, du moins quant aux modalités précises de ce crash à venir, mais une certitude subsiste : ce crash aura bien lieu !
Es muß sein!
***
Une fois de plus, je remercie ma fidèle lectrice de m’avoir bien orienté sur ces mystérieuses variations que personne n’a interprété correctement dans les médias financiers.
© Chevallier.biz