Les Marioles de la BCE : les faucons et les vrais…

Les membres de la BCE qui s’opposent à la politique monétaire laxiste de la BCE qui consiste à prêter des centaines de milliards d’euros gratuitement à des banques et à racheter aussi pour des centaines de milliards d’euros des titres plus ou moins fiables (ou plus ou moins pourris) sont couramment qualifiés de faucons par la nomenklatura parce qui les considère comme étant trop rigoristes.
Ce sont essentiellement les Allemands de la Buba.

Le Mariole de la BCE a osé les ridiculiser publiquement en se moquant d’eux, en disant, en allemand, que ceux qui s’opposent toujours à tout, « nein zu allem », toujours non à tout (à la politique monétaire menée par la BCE) avaient été mis de ce fait en minorité écrasante !

Pourtant, comme leur nom le précise clairement, les faucons sont des animaux très intelligents sous leur apparence calme, ce qui n’est pas le cas des vrais…

En effet, la doctrine constante de la Buba est que les banques centrales ne doivent pas avoir de rôle proactif car c’est aux gouvernements d’agir de façon à ce que la croissance puisse atteindre son potentiel optimal.
La réussite de l’Allemagne, que ce soit au niveau de ses entreprises, de leurs produits et au niveau macro-économique montre que cette doctrine donne de bons résultats mais la liberté n’est pas en son centre ce qui a donné lieu dans le passé à des catastrophes car un tel type de gouvernance a pu mener à un socialisme nationaliste du fait que le pouvoir politique veut assurer le bien-être du peuple.

A l’opposé, les Américains (des Etats-Unis) considèrent que le gouvernement (fédéral) ne doit que fixer les règles du jeu économique pour que les marchés puissent fonctionner librement dans ce cadre et que c’est à la banque centrale de réguler l’activité économique de façon à ce que la croissance du PIB soit proche de son potentiel optimal à terme car des dysfonctionnements peuvent toujours se produire spontanément, en particulier un départ d’inflation difficilement maitrisable par la suite.
La réussite des Etats-Unis montre que le libéralisme, et plus précisément le monétarisme, basé donc sur la liberté donne de bons résultats à tous les niveaux, l’Amérique gardant ainsi le leadership sur le Monde libre.

Les Marioles de la BCE ont donc montré une fois de plus qu’une démocratie mal conçue peut être la dictature de la majorité et qu’elle peut reposer sur des idées fausses et dangereuses…

En effet, cette politique monétaire est censée fournir des centaines de milliards d’euros aux banques de la zone pour qu’elles les prêtent à des investisseurs.
Or, d’après les communiqués de la BCE, l’encours des crédits aux entreprises et aux particuliers n’a pas augmenté depuis un an (officiellement de l’ordre de 1 %) alors que la BCE a augmenté ses prêts de 40 milliards d’euros d’une année sur l’autre, soit de près de 10%.

Les banques de la zone ont emprunté 632 milliards d’euros à la BCE (à son dernier bilan) qui ne servent donc pas à prêter cet argent à des investisseurs mais à maintenir en survie des banques qui, sans cette bouée de sauvetage, auraient une position nette débitrice vis-à-vis de la BCE, le marché interbancaire ne fonctionnant plus depuis plusieurs années car la confiance ne règne plus entre les banques du fait qu’elles ne respectent pas les règles prudentielles d’endettement.
Ces banques redéposent en retour ces disponibilités excédentaires auprès de la BCE.
L’argent circule entre les banques et la BCE mais pas dans le système productif
!

De plus, les Marioles de la BCE ont racheté en un an pour 675 milliards d’euros de titres supplémentaires, ce qui correspond à un apport de liquidités aux banques qui les redéposent en retour auprès de la BCE, ce qui n’a là aussi aucun effet d’entrainement dans le système productif.
Pire, ces rachats de titres qui se montent à 1 288 milliards d’euros accentuent le plongeon des rendements des bons des Trésors de la zone, ce qui déstructure totalement l’architecture de ces taux qui est à la base du fonctionnement de tous les marchés.

L’épargne n’est pratiquement plus rémunérée, ce qui détruit là encore les bases de la société car depuis toujours, les ménages ont épargné pour constituer un capital et investir ensuite.
Les gens, les épargnants, les consommateurs, les citoyens, les électeurs sont déboussolés.
Les partis traditionnellement au pouvoir sont très fortement contestés par les partis anti-establishment, ce qui peut conduire au meilleur (ce qui est peu probable) comme au pire.

Les Marioles de la BCE augmentent donc le désordre dans la vieille Europe continentale.

C’est d’autant plus grave que les marchés, c’est-à-dire les panurgistes qui y interviennent ne comprennent absolument rien à ces problèmes monétaristes comme le montrent les variations aberrantes des cours des actions et des obligations après la réunion des Marioles de la BCE.
Et pourtant, tout est simple.

15 réflexions sur “Les Marioles de la BCE : les faucons et les vrais…”

  1. Au secours nous sommes passés en 1789.
    Société en faillite à tous niveaux.
    Les banquiers refusent l’argent des banques centrales,refusent les prêts au entreprises.
    Ils remettent chaque soir les fonds à la bce.
    La déflation est la.
    Les taux sont à zero.avant 2 ans les assurances et banques auront fait faillite.
    Personne ne veux prêter ni emprunter.
    Personne ne veut embaucher,tous veulent chasser leurs employés pour acheter des robots ou faire faire à bas coût à l’etranger.
    Aucune confiance dans l’economie,aucun clients,un état d’avant révolution.
    Des benefices d’entreprise maxi de 2%.
    Des dettes souvent plus que le chiffre d’affaire,irremboursables.
    Une population ignorante du désastre économique.
    Des travailleurs ignorant ce qu’ils coûtent.
    De la monnaie sans valeur.
    Des dévaluations internes dans chaque pays entraînant une paupérisation immense.
    Des pays en apparence riches ? Que nenni la faillite interviens très rapidement dans une société évoluée , un pauvre sait survivre là où un riche ne le peut.
    Des pays souhaitant sortir de l’europe et de l’euro.
    Un désastre humanitaire pour les émigrés.
    Des petits entrepreneurs désespèrés,des agriculteurs en faillite pour la plupart.
    De grandes entreprises qui ne payent pas impôt et ne souhaitent qu’obtenir des marchés extérieurs.
    Des travailleurs détachés qui tuent leurs collègues autochtones.
    Des marchés publics , Etudes et soumissions qui n’aboutissent jamais à un marché.
    Une justice aux ordres.
    Des politiques hors du reel.
    Une banque centrale allemande qui n’accepte pas la non rémunération de l’epargne.
    Une France qui ne peut se reformer et s’accroche à la germanie.
    Une Allemagne qui va fuir l’euro.
    Des extrémistes de droite qui poussent au crime.
    Aucune activité rentable dans aucun domaine.
    Des crowdfunding qui se révéleront des gouffres de pertes,sans parler des startups.
    Des innovations alors que les marchés matures s’ecroulent.
    Une information qui tue les marges des vendeurs.
    Plus rien de stable , de bénéficiaire.Des médias sans discernement.
    Le règne du furtif et du virtuel,aucune stabilité.
    Il faut plus que d’urgence une énorme transformation.
    Un changement obligé d’energie,sans moyens.
    L’industrie de l’energie en quasi faillite.Une gestion calamiteuse en chine.
    Des réarmements en masse.Des populations excédées depuis 2008.
    Des charges pour retraités du passé impayables.Une spéculation immobilière qui entraine la ruine.
    Des travailleurs incapables de se loger à tels prix. Tout un concours de circonstances pour 1789.
    Pas encore la famine mais les cartonheros ont envahis la France comme en Argentine.
    Une guerre de religion avec de la terreur qui coupe le monde en deux.
    10000 faillite par an , des commerces de centre ville à l’abandon , des délais de paiement de 90 jours,donc des entreprises qui mangent 4 fois par an.Des frais financiers plus importants que les benefices.
    Des frais commerciaux déments,des frais publicitaires jusque 5%,des frais de carte de crédit de 2/3%, de la tva à 23%,des impôts de 33%.
    Qui veut encore d’une entreprise ????Personne.
    Tout va très bien madame la marquise.
    Des politiques et collectivités qui dilapident l’argent et ne savent faire que de l’embellissement alors qu’il faudrait partir à la conquête du monde.
    Une monnaie unique qui ne profite qu’aux teutons et détruit les autres.
    Une convergence espérée qui s’est transformée en divergence.
    Une austérité installée dans toute l’europe par des dirigeants inconscients,incultes économiquement,souvent non élus.
    Une terreur face a une monnaie érigée en religion qui détruit ces assujettis.
    Des solutions ?
    Ne plus taxer les profits mais les pertes et dettes.
    Mettre en place des activités non taxées par métiers,régions,temps.
    Organiser du protectionnisme.
    Conquérir gratuitement l’afrique en envoyant des entrepreneurs payés par l’etat.
    Mettre en faillite les entreprises trop endettées.
    Faire prendre ses pertes progressivement à l’economie par géographie,temps,typologie.
    Déspéculer l’immobilier en portant une part de crédit acheteur au vendeur pour ventes futures et surtout passées.

  2. héfaillitos is back !!

    juste au cas où… donc officiellement, le discours est que « la bce récupère les créances pourries des états, et les banques récupèrent des « liquidités » »

    voilà comment je comprends cela :

    en fait les marioles de la BCE sont en train d’échanger, à dose de QE de 60 milliards par mois, votre épargne contre les créances pourries des états. Ce qui permet au passage d’éviter aux banksters de failliter un par un.

    Il y a bien un jour où la BCE et les chefs d’états déclareront que « oh lala, c’est plus possible » et qu’il faut délester les états de ces monceaux de dettes… et vos économies vont disparaitre en un weekend… tandis que les gens qui auront spéculé sur les dettes se seront gavés.

    cela fait deux ans que Christine Lagourde du FMI veut vous voler vos économies pour rembourser les délires dépensier des politicards puants qui nous gouvernent. Cela prend du temps car ils veulent « vérouiller le systéme » de façon légale, car sinon, des millions de procès seront faits.

    exemple de ce qui les gène : si j’ai 12 000 euros d’épargne et un crédit de 6 000 euros. techniquement, je suis en position créditrice vis à vis de la banque qui est une société commerciale comme les autres. Beaucoup de gens sont dans ce type de situation.
    Si on me vole mon épargne pour faillite mais qu’on me dit que je dois rembourser quand même le crédit, alors je peux faire des procès en pagaille… Du coup, on prépare dans notre dos des dispositifs pour « junioriser » les épargnants , c’est à dire les rendre le moins prioritaires possibles pour récupérer leur épargne quand la faillite arrivera… tandis que le crédit de 6 000, lui, est un actif de la banque, ce qui fait que la banque pourra revendre son portefeuille contre des liquidités fraiches…

    donc… désépargnez au lieu de vous endetter tout en conservant votre capital. et ce malgré tous les calculs idiots que fera votre con-seiller pour vous faire croire le contraire.

    et équipez vous sur le long terme, c’est le meilleur placement.
    Surtout, pas d’immobilier locatif !!!! quand les chomeur et/ou flexiprécaires ne pourront plus payer le loyer, ils ne payeront plus, et l’état fera des lois pour les protéger au détriement des propriétaires (c’est toujours comme ça en temps de crise !!!)

    sinon, je traduis pour les plus religieux : quittez babylonne mon peuple, jésus va revenir casser les tables des marchands du temple. ( ce sera la banqueroute pour tous)

  3. Les biffins et la Banque Centrale Européenne.

    Samedi 12 mars 2016 :

    Patrick a été menuisier puis maître-chien. Aujourd’hui il est biffin. C’est le nom donné à ceux qui vendent des objets trouvés dans les poubelles.

    http://www.francetvinfo.fr/economie/crise/crise-de-la-dette/quand-l-interieur-des-poubelles-devient-une-mine-d-or_1356907.html

    Pendant que les biffins fouillent les poubelles, la Banque Centrale Européenne injecte 80 milliards d’euros par mois dans le circuit bancaire.

    Je dis bien : 80 milliards d’euros par mois.

    Problème : cet argent reste en haut, dans le circuit bancaire. Cet argent ne redescend pas en bas, dans l’économie réelle.

    Mais la BCE s’en fout.

    La priorité, ce n’est pas les pauvres.

    La priorité, c’est sauver les banques de la faillite encore quelques mois de plus.

    La seconde mesure phare est un recalibrage de son programme de rachats de dettes publiques – l’assouplissement quantitatif, ou quantitative easing (QE) en anglais. Lancé en mars 2015, celui-ci consistait jusqu’à présent en des rachats de 60 milliards d’euros mensuels de titres de dettes, essentiellement publics. Désormais, ces achats se monteront à 80 milliards d’euros par mois. Et ils seront élargis à d’autres types d’actifs, à savoir des obligations d’entreprises de bonne qualité, c’est-à-dire les mieux notées par les agences de notation.

    Objectif ? Augmenter les crédits distribués aux ménages et entreprises. Le QE fonctionne en effet de la manière suivante : en contrepartie de ses rachats de dettes publiques aux établissements bancaires, la BCE « crée » de la monnaie en créditant les lignes de dépôt des banques dans ses livres de comptes. « Pour ces dernières, les créances sont donc converties en argent frais, ce qui gonfle leurs réserves et leur permet, en théorie, de distribuer d’avantage de crédit, à un taux plus faible », explique Patrick Artus, chef économistes de Natixis, dans son ouvrage La Folie des banques centrales (Ed. Fayard), coécrit avec la journaliste Marie-Paule Virard.

    http://www.lemonde.fr/crise-de-l-euro/article/2016/03/10/la-bce-devoile-un-nouvel-arsenal-de-mesures-pour-soigner-l-economie-europeenne_4880480_1656955.html

    « En théorie », explique Patrick Artus.

    « En théorie », expliquent presque tous les économistes du monde.

    « En théorie », expliquent tous les neuneus qui détruisent la France depuis mai 1974.

    Mais dans le monde réel ?

    Dans le monde réel, de plus en plus de biffins fouillent les poubelles.

  4. L’économie française vit avec 3000 entreprises , 30 par departement,ya qu’a tuer les autres alors.
    Car 6000 liquidées par an , vaudrait mieux pas les avoir créés,au prix que coûte une liquidation.
    Que coûte donc une création liquidation? Entre 500000 et 5 millions d’€.
    Quelle guabegie……avec ou sans u?
    Allez les cons créez donc votre entreprise vous avez 99% de chance de devoir payer vos dettes toute votre vie car si en société vous êtes libres de dettes , les boomerangs existent ailleurs qu’en Australie.

  5. Taux négatifs.
    http://www.lematin.ch/economie/entreprises/banque-alternative-suisse-forme-2015/story/16626724
    « La BAS est le premier établissement bancaire du pays à avoir introduit, le 1er janvier 2016, un taux d’intérêt négatif pour ses clients. Il s’élève à 0,125% sur les comptes courants pour les transactions financières privées, alors qu’un taux d’intérêt nul prévaut pour les autres comptes.
    Dès 100’000 francs de dépôt, l’établissement bancaire prélève auprès des particuliers le taux d’intérêt négatif de la Banque nationale suisse (BNS) de 0,75%. Le seuil s’élève à 500’000 francs pour les sociétés et à 1 million de francs pour les entreprises. «

  6. Et oui monsieur chevalier la FED n’a pas suivi votre logique de remonter des taux, raison évoquée croissance mondiale trop molle et dans trois mois à la prochaine réunion de la FED à part un miracle en vous dira à nouveaux croissance molle rien n’a encore changer et au pire les usa rentre en récession

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