PMI : croissance US / récession accentuée en France

Le PMI manufacturier du mois de mars montre que, en tendance lourde, l’écart entre les Etats-Unis (où il est à 51,3), et la France en récession avec un indice à 43,9 continue à se creuser confirmant ce que j’ai déjà écrit à maintes reprises,

Document 1 :

L’indice des services a plongé plus bas encore alors qu’auparavant il faisait preuve d’un dynamisme relatif.

Cet indice PMI manufacturier est tombé à 48,9 en Allemagne qui commence à souffrir de l’€-crise.

Tous les fondamentaux (ou presque) aux Etats-Unis sont bons alors que la vieille Europe se saborde dans une merveilleuse décadence.

Plus inquiétant, l’indice des ventes de détail Markit Economics pour la France plonge à un plus bas record depuis sa création,

Document 2 :

Les consommateurs français diminuent leurs dépenses, ce qui contribue à faire chuter le PIB. La crise s’accentue.

Pour l’instant, tout va bien : il n’y a pas eu de tsunami bancaire.

Cliquer ici pour voir le communiqué de Markit pour les ventes de détail en France.

20 réflexions sur “PMI : croissance US / récession accentuée en France”

    1. Désolée pour le ton mais j’ai le « bouchon à la rigole ce soir » !.
      Les gouvernements ricains ? affectés ?. Ils ne sont affectés que quant on touche à leur suprématie ! et leur suprématie « thaler » de leader mondial est leur combat journalier !.

  1. Mardi 2 avril 2013 :

    Du côté de l’Espagne, la contraction du secteur manufacturier espagnol a été en mars la plus marquée depuis octobre, alors que les deux premiers mois de l’année 2013 avaient suggéré que le pire était passé.

    L’indice PMI de l’industrie manufacturière, qui ne représente qu’environ 12% du produit intérieur brut (PIB) espagnol, est ressorti à 44,2 contre 46,8 en février et 46,1 en janvier.

    La contraction du secteur manufacturier espagnol s’est ainsi poursuivie pour le 23e mois consécutif.

    L’économie espagnole ne devrait pas renouer avec la croissance avant la fin de l’année, le gouvernement espagnol devant abaisser à sa prévision de PIB pour 2013, à -1%, selon des sources.

    En Italie, l’activité manufacturière a subi en mars une contraction plus marquée que prévu, reculant à son rythme le plus marqué depuis le mois d’août.

    L’indice PMI est ainsi retombé à 44,5 le mois dernier, contre 45,8 en février. Il est ainsi sous la barre des 50 séparant croissance et contraction pour le vingtième mois d’affilée. Les économistes avaient anticipé un indice à 45.

    Ces données suggèrent que la récession dans laquelle est plongée l’Italie depuis la mi-2011 pourrait encore s’aggraver alors que l’impasse politique se poursuit dans le pays.

    « Le dernier chiffre en date est sous la moyenne de la séquence des 20 mois de contraction, ce qui peut être le signe d’une détérioration des conditions générales d’activité », note Markit/Adaci dans son rapport.

    http://www.latribune.fr/depeches/reuters/la-contraction-de-l-activite-manufacturiere-s-accentue-en-europe.html

  2. Mardi 2 avril 2013 :

    Slovénie : la banque centrale attend un recul de 1,9% du PIB 2013.

    La Slovénie, que de plus en plus d’investisseurs voient comme le prochain pays de la zone euro devant se tourner vers un plan d’aide international, va connaître une contraction de 1,9% de son produit intérieur brut (PIB) en 2013, après un déclin de 2,3% l’an dernier, a annoncé mardi la banque centrale du pays.

    L’annonce, qui prend en compte une chute de la demande intérieure et une faiblesse persistante des exportations, est bien plus pessimiste qu’une précédente prévision, datant d’octobre, qui n’attendait qu’une baisse de 0,7% du PIB.

    La Slovénie, qui a adopté l’euro en 2007, a été lourdement affectée par la crise mondiale en raison de sa dépendance aux exportations.

    La gestion par l’Union européenne du plan d’aide accordé la semaine dernière à Chypre pourrait en outre avoir de lourdes conséquences pour le pays, dont le secteur bancaire a subi une hausse des prêts douteux.

    http://bourse.lesechos.fr/forex/infos-et-analyses/slovenie-la-banque-centrale-attend-un-recul-de-1-9-du-pib-2013-867290.php

  3. les fondamentaux us sont bons nous dit jpc. Delamarche sur bfm business nous dit le contraire. A quand un débat Delamarche, Chevallier, Gave ?

    1. Cher Du Guesclin, les débats ne se font pas en claquant des doigts !. Et puis débats…. comma à la télé ? pfuuut !.

      Qui a raison ?, qui a tord ?………

      Je me permets de dire ce que je pense :
      sur les 3 Personnes que vous citez, il y en a deux qui gagnent leur Vie en gérant le patrimoine des Quidam qui leur font confiance contre rétributions. Ce sont avant tout des Entreprises.
      La troisième personne que vous citez ne fait payer personne pour partager son travail pointu d’analyse des chiffres sur son Site. Mieux !, à mon sens, elle donne les clefs pour que chacun ne se fasse pas entuber et apprenne à vérifier par lui-même !.
      Bien cordialement.

      1. @BFA
        Le problème n’est pas de savoir lequel des trois dit vrai…ce sont tous les trois des sensibilités différentes. Et leurs points de vue sont respectables.
        A chacun d’entre nous de se prendre par la main et de se faire sa propre idée. Il vous est facile sur le site de JP Chevallier de jouer les « fayots » en le caressant dans le sens du poil et en dénigrant les deux autres. Allez donc tenir ses propos sur « l’institut des libertés »…
        Vous faites un procès d’intention à M. Gave et M. Delamarche.
        C. Gave que je suis depuis plusieurs années, a le souci de transmettre la bonne parole libérale et d’éduquer à l’économie les gens qui le souhaite (voir son blog et ses nombreux livres). Il souhaite faire partager ses idées sans arrière-pensées. Jamais je n’ai vu Charles Gave mettre en avant ses fonds, ni même Olivier Delamarche que je connais moins du reste.
        Tout ceci n’enlève pas tout le respect que j’ai pour le travail de M. Chevallier que je suis de très près par ailleurs.
        Cdt

    1. « Ca doit masquer une recession carabinee ou alors de la depense publique hysterique par la dette »
      > Les 2 !
      « Il faut separer le PIB marchand / non marchand »
      > Oui, il faut apprendre aux français à compter !
      🙂

      Les dévaluations étant interdites de par l’euro, le marché du travail étant hyper règlementé, la population vieillissant, et les fonctionnaires vampires étant 2 fois trop nombreux, on devrait déjà connaître en France la même situation qu’en Grêce… Oui, MAIS les français ayant encore un bas de laine conséquent, ça prendra encore quelques années avant que la totalité des prix s’inverse (enfin). Les marchés doivent cesser de prêter à cette entreprise perdue qu’est devenue la France.

    1. j’ai bien peur qu’en France ce soit encore les mêmes qui se fassent tondre. Y échapperontles petits malins qu’on aura prévenu avant et les initiés. En tout cas je ferai tout pour ne pas verser un kopeck pour sauver les banques à savoir l’épargne de gens ou d’entreprises qui s’en cognent de moi. Chacun pour soi et sauve qui peut.

  4. En attendant les taux français à 10 ans ont touché ce jour un plus bas historique. Il reste encore du monde qui souhaite prêter à la France!!!!

  5. C’est merveilleux, les taux commerciaux proposés par les banques vont continuer à être bas, j’ai des années de travail devant moi dans mon activité de courtage. Youpi.

    Merci klono.

    Mais bizarrement, quand une PME demande 1 million d’euros, ça prête pas… c’est bizarre… c’est grippé quelque part…. Que se passe-t-il donc ?

    1. Il se passe que les banquiers ont déjà prêté 2 à 3 fois trop d’argent relativement à la capacité de production réelle et consommation de la zone euro. Ils redoutent de prêter en pure perte car les bilans ne se dégonflant pas suffisament, l’éclatement de la bulle risque de voir la valeur de tous les actifs s’écraser et dans le même temps toute activité cesser. La Fed et la Bce et la Boj ne pourront pas indéfiniment créer dea monnaie et ou racheter des créances (s’adossant sur des dettes en Eurome).

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