PMI : croissance US / récession en France, suite

Le PMI manufacturier de février montre que, en tendance lourde, l’écart entre les Etats-Unis (où il est à 54,2), et la France avec un indice à 43,9 en récession, se creuse à un record historique de 10,3 points, confirmant ce que j’ai déjà écrit à maintes reprises,

Document 1 :

Cet indice est à 50,3 en Allemagne et à 51,3 en Irlande, le pays le plus libéral et le plus ouvert de la zone euro. Le Tigre celtique renait après avoir été durement touché par ses banksters.

Aux Etats-Unis, cet indicateur est au plus haut dans sa bande optimale sur la longue période, en croissance normale sans inflation (Core PCE à 1,3 %),

Document 2 :

Tous les fondamentaux (ou presque) aux Etats-Unis sont bons alors que la vieille Europe se saborde dans une merveilleuse décadence.

19 réflexions sur “PMI : croissance US / récession en France, suite”

  1. Attention Eileen va nous expliquer dans quelle mesure cet indicateur avancé n’est absolument pas corrélé à l’évolution du PIB.

    Merci de nous proposer vos échanges directement sur le blog, pas par email, ce serait dommage de nous priver de vos éclairages !

  2. Monsieur Chevallier, vous dites « croissance sans inflation », vous dites SERIEUSEMENT que vous pensez qu’il n’y a pas d’inflation?

  3. 10,3/43,/*100=23,46% d’écart that is ENORME , mais les variations peuvent être de 5 points par mois , alors…pas s’affoler……….mais wait…..et chacun attendant…..tout s’écroule………

  4. Samedi 2 mars 2013 :

    Beppe Grillo veut renégocier la dette italienne.

    Beppe Grillo, leader du mouvement Cinq Etoiles (M5S), qui a réuni 25,5% des suffrages lors des législatives en Italie, veut renégocier la dette de son pays, a-t-il indiqué à « Focus ».

    « Si la situation financière de l’Italie ne change pas, elle quittera l’euro », estime l’ancien comique.

    « Nous sommes écrasés, non pas par l’euro mais par notre endettement. Quand les intérêts atteignent 100 milliards d’euros par an, on est mort. Il n’y a pas d’alternative » à une renégociation de la dette, a déclaré M. Grillo dans l’hebdomadaire allemand Focus.

    Il a comparé les obligations d’états avec des actions d’entreprises : « quand j’achète une action d’une société, et qu’elle fait faillite, ce n’est pas de chance. J’ai pris un risque et j’ai perdu », a-t-il ajouté.

    Il affirme également que la situation est si précaire en Italie que « dans six mois, on ne pourra plus payer les retraites et les salaires du service public ».

    En Allemagne, des voix se sont déjà fait entendre dans la frange euro-sceptique de la coalition gouvernementale de la chancelière Angela Merkel, pour réclamer une sortie de l’Italie de la zone euro si un gouvernement prêt à continuer les réformes structurelles n’est pas mis en place.

    Rappel :

    La dette italienne franchit les 2.000 milliards d’euros.

    La dette de l’Italie a franchi en octobre pour la première fois le cap symbolique des 2.000 milliards d’euros, selon un document publié vendredi par la banque centrale italienne.

    La dette de l’Italie s’est établie à 2.014,693 milliards d’euros en octobre 2012, contre 1.995,143 milliards en septembre 2012, selon un supplément au bulletin mensuel statistique de la Banca d’Italia.

    http://lexpansion.lexpress.fr/economie/la-dette-italienne-franchit-les-2-000-milliards-d-euros_365178.html

  5. Etats-Unis : 85 milliards de dollars de coupes budgétaires, la rigueur c’est maintenant

    le couperet serait lourd de conséquences pour l’économie du pays. Le FMI prévoit ainsi que si cette mesure dite de « séquestre » est pleinement appliquée, le Produits intérieur brut du pays ne croîtra non pas de 2% mais de 1,5%.

    1. Bonjour,

      Sur ce point, la vision de Bruno Bertez: « …Ce qui frappe, c’est le catastrophisme injustifié, il excite la curiosité: pourquoi faire une montagne d’un monticule? Nous pensons que c’est pour une question de validation. Validation, quel que soit le coût, des thèses keynésiennes. On veut maintenir le principe que ce qui est bon, c’est la dépense, et que les USA ont pour mission d’assurer un bon niveau à la dépense mondiale… » http://leblogalupus.com/2013/03/03/l-edito-du-dimanche-3-mars-2013-le-sequestre-americain-une-tempete-dans-un-verre-deau-par-bruno-bertez/

      Bonne journée

  6. @ debut : moi qui regrette Lagarde (qu’est-ce qu’elle était drôle), je vous trouve médiocre.niveau lexique… On ne dit pas « récession », mais croissance négative ! Et pis dtoute façon, l’Allemagne paiera : demandez à Hollande.

    1. Lire « Les Conséquences économiques de la paix » de J.M Keynes et « Les Conséquences politiques de la paix » de J. Bainville (collection « tel » chez Gallimard).

    2. Au temps anciens du Soviet Suprême, on employait la dialectique !.
      Le mot « récession » est explicite ! et sans équivoque.
      Dans  » croissance négative », il y a le mot « croissance », et pour une grande majorité d’individus la croissance signifie inconsciemment aller vers le haut ( croissance d’une plante d’un humain, d’un animal, d’un volcan… ).
      En fait non, la croissance peut aller vers le haut comme vers le bas ( les racines d’un arbre par exemple ).
      Le vocabulaire est manipulé par les gouvernants et leur sbires pour nous faire avaler des couleuvres !.

  7. En étant français de naissance mais 1/4 allemand de « sang » et de culture, je serais moins sûr que l’Allemagne paiera ad vitam…

    Deux anectodes, qui ne sont que des anecdotes, mais qui ne sont pas anodines:

    Anectode n°1:

    Ma banque allemande a organisé une réunion d’information, en Allemagne, pour 200 clients allemands et français frontaliers.

    Première question de l’assistance.
    « Avez-vous confiance dans l’euro et pensez-vous que l’Allemagne puisse sortir de l’Euro? »

    Réponse du banquier orateur (devant 200 personnes, pas en petit comité privé):

    Il demande à chacun de sortir un billet de sa poche et de regarder la première lettre du numéro de série du billet et commente sur le ton de la plaisanterie ironique:

    « Si cela commence par un « X », c’est que c’est un billet émis par l’Allemagne.
    Ce billet vaut-il plus qu’un billet frappé de la lettre « Y » de la Grèce?
    Bien sûr que non.

    J’ai toute confiance d’ans l’Euro

    L’Allemagne n’a pas besoin de sortir de l’Euro. Elle y perdrait plus qu’elle n’y gagnerait.
    Nos perspectives économiques sont bonnes pour 2013. »

    Pourquoi ce banquier teuton, droit dans ses bottes, a-t-il fait cette plaizanterieheu, alors qu’il n’y a aucune différence entre les billets?
    L’orateur a eu le temps de préparer son discours comme il le souhaitait et il est vraisemblable qu’il l’ait fait valider par sa hiérarchie.

    Ce qu’à retenu l’assistance, à la sortie de la réunion:
    Nous allemands, si nous avons besoin de sortir de l’euro, notre monnaie est déjà imprimée…

    (NDLR: ce serait « marrant » d’organiser un marché d’options sur les billets « X ».)

    Anecdote 2:

    Il y un an, au moment de turbulences les plus médiatiques avec la Grèce, un de mes amis (français) était à un concert de Rock heavy metal (du très lourd), dans le Sud de l’Allemagne.

    A un moment, où la salle était déjà bien chaude, le chanteur sur scène a dit quelque chose comme:
    « Et maintenant, j’aimerais dédier cette chanson à nos amis rockers grecs qui vivent des moments difficiles. J’aimerais que nous faisions du bruit pour montrer notre solidarité. »

    Réponse de la foule: silence radio. Quasiment aucune réaction.
    Mon ami français s’est senti con, parce que lui avait commencé à gueuler. Cela l’avait marqué.

    Si l’Allemagne « d’en haut  » et celle « d’en bas » ont les mêmes comportements, on peut avoir des doutes sur la survie de l’Euro (au moins dans sa forme actuelle).

    Par ailleurs, j’avais fait des calculs, l’année dernière, sur le coût pour l’Allemagne (dans son ensemble) à rester ou non dans l’euro.

    + en cas de sortie: soutien aux banques allemandes qui auront des pertes sur leurs dettes des états du Sud, choc de compétitivité économique sur les exportations et pertes de recettes sur les impôts
    + en cas de continuation: le soutien inconditionnel aux finances des états du Sud, compensé partiellement par l’excédent commercial allemand

    Dans les deux cas, j’arrivais à un coût pour l’Allemagne de 420 MMEUR +/-10% sur quatre ans.

    Après quatre ans, la balance penchait pour une sortie de l’euro, car:
    + ré-équilibrage de la compétitivité des pays amenant un retour possible aux excédents de balance commerciale (fameuse courbe en U des effets d’une dévaluation compétitive)
    + pas de fardeau récurrent à soutenir les états du Sud

    Pour moi, le choix allemand n’est pas financier. Il est POLITIQUE.
    (Que ce soit ou non une connerie de sortir, l’Histoire le dira dans un ou deux siècles)

    C’est pourquoi le tournant de l’Europe sera avec les législatives allemandes de Septembre.
    L’establishment (européen et allemand) maintiendra le statu quo, tant qu’il ne se sera pas fait une conviction sur l’opinion publique allemande.

    A mon avis, pas de gros risque de crash (pour des causes endogènes à la zone Euro) avant l’été.
    Les causes endogènes seront neutralisées par les allemands d’ici là.

    Il faudra surveiller le discours des politiques allemands dans les deux mois avant l’élection.
    + Si différenciation dans le discours entre les partis, il faudra attendre le résultat des élections pour savoir dans quelle voie le pays partira.
    + Si « Euro bashing » dominant, ça pourrait péter durant été.
    + Si Euro-philie dominante, le tsunami pourra être repoussé.

    Ce n’est que mon avis.

    Cordialement.

    1. Hé Didier, c’était une joke !
      Ironie…
      Evidemment que l’Allemagne ne paiera pas !
      A leur place, je serais sortir de l’Uuuuuuuuuunion européiste depuis longtemps !

  8. Qu’est ce qui constitue ou forme une Région ?, un Pays, une Nation ( fédérale, ou confédérale ) ?….
    Pour l’instant on parle toujours de « Union » européenne, à vues uniquement économiques, mais pas de « Nation » européenne !.

    Les dernières ratifications ( Nice, Lisboa ) se sont faites entre « gouvernants » et eux seuls !, car ils savaient par expérience précédente que soumettre leurs « constructions » ( pour moi c’est devenu un « machin » uluberlu ) à referendum poserait problème.

    L

  9. Mes doigts ont « frouchés » avant la fin de mon partage !.

    Les « gouvernants » sont bien embêtés maintenant, façon le Q assis entre 2 chaises. Surtout avec leurs Traités mal ficelés, incluant maintenant 27 Pays ( la tour de Babelle ! ), ayant des économies différentes, des atavismes différents, tout celà avec : une monnaie unique !!!!.

    Je suis dans le même cas atavique que Didier, et en plus !, ( pauvre de moi ! ) je vis actuellement en Provence !, là où il y a toujours du soleil !, des oliviers, des figues, des lavandes et des cigales !, des restants de ports ouverts à la méditerranée aussi ( quand ils ne sont pas en grève ! ) et …. la Marine Nationale. Le Conseil Général du Var dit ( il l’écrit ! ) que 90 % de son budget ( c’est à dire la collecte via l’impôt, national et régional ) sert à financer le Rsa et l’aide aux personnes âgées. Que fait-il des 10 % restants ?….. ( moi je vois un magnifique et gigantesque stade sportif se construire juste au bord……… de l’autoroute d’entrée dans la ville !!!!!!!! whouafff !, effectivement !, la cigarette c’est très mauvais pour les poumons !!!!!!!! ).

    Comme disait Coluche :  » surtout ne confiez pas le désert à des technocrates sinon au bout de 5 ans ils vont importer du sable ! ».

Répondre à merio Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.