Les bilans des grandes banques centrales ont explosé depuis les turbulences financières initiées par le bombardier furtif B-2, Ben Bernanke et ses acolytes…
La Fed a reçu en dépôt un total de 2 000 milliards de dollars qu’elle place dans des bons, ce qui porte le total de son bilan à plus de 3 000 milliards de dollars, chiffres défiant l’imagination, inenvisageables auparavant par toute personne sensée. Cependant, il n’y a pas de création monétaire dans cette politique monétaire qui n’est par ailleurs pas inflationniste.
Comme le marché interbancaire de la zone euro ne fonctionne plus du fait que les dirigeants des banques n’ont plus confiance dans la pérennité des autres banques, la BCE a été obligée de prêter plus de 1 000 milliards d’euros à un grand nombre de banques, le total de son bilan atteignant 2 600 milliards après avoir dépassé les 3 000 milliards peu de temps auparavant, ce qui est particulièrement inquiétant.
Et ce n’est pas tout car la Banque de France prête à des banques à très court terme des sommes qui ont atteint un sommet de 629 milliards d’euros le 27 janvier 2009 par l’intermédiaire des Titres de Créances Négociables (TCN) qui entrent dans le cadre du STEP (Short Term European Paper) de la BCE,
Document 1 :
D’après les derniers chiffres publiés par la Banque de France (en données journalières), elle a prêté 486 milliards d’euros au 16 avril et la répartition des prêts au 12 avril (selon les données hebdomadaires) montre qu’elle a prêté 23 milliards à Natixis qui serait donc la banque actuellement au bord de la cessation de paiement (d’après des informations circulant parmi les opérateurs des marchés financiers) compte tenu de l’importance de cette somme par rapport à ses 16,8 milliards d’actifs tangibles,
Document 2 :
Cliquer sur les documents pour les agrandir.
Les 1 000 milliards de prêts de la BCE faisaient peur. Les 486 milliards d’euros prêtés et renouvelés chaque jour montrent que chaque jour qui passe sans tsunami bancaire est un miracle.
Je remercie les lecteurs qui m’ont signalé ces problèmes qui commencent à être connus au fil des heures, surtout à partir d’articles de Deutsche Wirtschafts Nachrichten (DWN), cliquer ici pour le lire…
… puis de Die Welt, cliquer ici pour le lire.
Cliquer ici pour voir le document de la Banque de France expliquant le mécanisme des TCN avec les sommes globales prêtées dont le document 1 est une copie partielle.
Cliquer ici pour voir la répartition des sommes prêtées par la Banque de France par banque (données intégrables en fichier Excel) dont le document 2 est une copie partielle.
Si ce que fait la Fed n’est ni de la creation monetaire, ni de l’inflation, que fait elle?
Elle fait circuler l’argent, cf. ce que j’en ai écrit…
En cas de crise de la zone euro qui aurait des répercussions sur les banques US, que se passerait il si les banques avaient alors besoin des liquidités qu’elles ont déposé à la FED? Serais ce ce risque non pas donc inflationniste, mais déflationniste par stagflation du marché international qui pourrait entrainer une spirale , une sorte de trou noir monétaire, qui engloutirait les liquidités? J’essaie de formuler ce à quoi je pense mais j’ai du mal.
Bref, si les banques souhaitent récupérer leurs liquidités que se passerait il ?
Elle devrait vendre les bons pour ne pas procéder à de la création monétaire. Elle engendrerait alors une montée des taux, et donc la dette US serait mise à mal?
Est ce alors pour cela que les US envoient leur agent du trésor pour donner des orientations à l’Europe… la peur?
Je vous recommande de retirer la citation d’une banque comme étant en cessation de paiement car vous risquez des suites pénales.
cordialement.
t’inquiéte félix, ça risque strictement rien
ils ont aussi des stratégistes « sur le point de gagner la palme d’or de l’idiot nuisible » sans que ça risque quelque chose
donc en disant « être au bord de la cessation de paiement » cela n’a rien de bien facheux
De même on peut souligner la situation exceptionnelle de cette banque : être endetté à court terme de 23 milliards quand on en en 20 en fonds propres…
les clients de BPCE vont-ils mettre la main à la poche comme à chypre ?
vu que les actionnaires n’ont bizarrement pas été sollicités pour renflouer
tout comme de nombreuses personnes ont évoqué le cas du crédit agricole au levier 66 en novembre 2011 sans que tous ces gens soient poursuivis
Mais quand va t ‘on assister à la révolte des populations ???????????
Jamais de révolte tant que la TV, le foot et le Mc DO seront disponibles et bon marché.
L’insurrection réelle (i.e. destruction de l’État) est cantonnée aux cités qui auraient trop à perdre à l’exporter
Et elles résisteront très bien aux problèmes des banques.
@ Gilles : votre réflexion est (malheureusement) fort pertinente…. je la partage….
@ Gilles : je partage également votre point de vue. Je pense toutefois que vous avez omis l’alcool à la combinaison gagnante.
Dans l’Antiquité et au Moyen Age, les alchimistes essayaient de transformer le plomb en or.
Les alchimistes sont des petits joueurs.
Mario Draghi, lui, a fait plus fort : il a transformé la merde en euros !
Les banques françaises ont dans leurs livres des centaines de milliards d’euros d’actifs pourris, de créances irrécouvrables, bref des merdes, … mais des merdes françaises.
Pour s’en débarrasser, les banques françaises donnent leurs merdes à la Banque de France.
Ensuite, la Banque de France donne à Mario Draghi ces merdes françaises … et Mario Draghi lui donne en échange des milliards d’euros, tout beaux, tout neufs, tout propres.
Ensuite, la Banque de France donne ces milliards d’euros aux banques privées françaises, qui les utilisent pour acheter les obligations de l’Etat français.
Et tout le monde est content !
Les banques espagnoles font pareil avec la Banque d’Espagne, les banques italiennes font pareil avec la Banque d’Italie, etc, etc, Mario Draghi est un très grand alchimiste !
Bon, évidemment, les journalistes allemands et les hommes politiques allemands disent que la BCE a tort de recevoir toutes ces merdes et de donner en échange tous ces milliards d’euros aux pays européens du sud : France, Espagne, Italie, etc.
Schäuble en faveur d’une action de la BCE pour réduire les liquidités.
Le ministre allemand des Finances verrait d’un bon oeil une action de la Banque centrale européenne (BCE) pour réduire les liquidités en circulation dans la zone euro, selon un entretien à WirtschaftsWoche, mais juge que cela est difficile dans la situation actuelle.
« Il y a beaucoup d’argent sur le marché, selon moi trop d’argent », a déclaré Wolfgang Schäuble dans un entretien au magazine allemand à paraître lundi, mais dont des extraits ont été publiés vendredi.
Donc « si la BCE essaie d’utiliser sa liberté d’action pour réduire un peu cette grande quantité de liquidités, je ne pourrais que le saluer », a-t-il ajouté.
Mais la liberté d’action est minime actuellement en raison de la crise qui frappe nombre de pays de la région, a-t-il aussi souligné. « Nous ne devons pas oublier en Allemagne que beaucoup de pays européens sont encore dans une situation de croissance précaire ».
http://www.lesechos.fr/economie-politique/monde/actu/afp-00515597-schauble-en-faveur-d-une-action-de-la-bce-pour-reduire-les-liquidites-560016.php
Il serait intéressant d’avoir les mêmes chiffres pour les autres pays de la zone €.
Par ailleurs je comprends maintenant pourquoi Natixis va céder à BPCE ses participation dans les caisses régionales
justement, je saisis certaines choses comme par exemple comment et pourquoi natixis fut la star du cac40 il y a quelques temps un lundi matin, jour du génie des devises sur BFM bizness (à savoir refiler des parts de natixis à des idiots crédules)
mais n’étant pas spécialiste des faillites, je saisis mal les implications de cette vente des parts de BP et CE par natixis :
donc natixis étant actionnaire de BP et CE revend ses parts pour se faire de la liquidité, car plus personne ne veut leur prêter du fric ? (pas même la BCE…contre des bonnes obligs grèques et PIIGS.)
Mais pourquoi les rigolos de BP et CE n’essayent-ils pas de refourguer leurs parts de natixis ?
Ils sont propriétaires des dettes de natixis puisqu’ils en sont actionnaires.
Si natixis se déclarait en cessation de paiement, quel serait l’impact pour ses actionnaires ?
Sont-ils forcés de s’acquitter des dettes de natixis ou peuvent-ils refuser ?
Lundi 22 avril 2013 : chiffres de la dette publique pour le quatrième trimestre 2012.
La dette publique de plusieurs Etats européens atteint des sommes inimaginables.
La dette publique de plusieurs Etats européens est devenue hors de contrôle.
L’Union Européenne, la BCE et le FMI ont échoué dans leurs soi-disant « plans de sauvetage ».
Tous les « plans de sauvetage » sont un échec total.
En Europe, plus personne ne contrôle quoi que ce soit.
1- Médaille d’or : la Grèce. Dette publique de 303,918 milliards d’euros, soit 156,9 % du PIB.
Le premier défaut de paiement de la Grèce avait effacé 107 milliards d’euros de dettes. Mais depuis, la dette publique continue à augmenter, à augmenter encore, à augmenter toujours. La Grèce va de nouveau se déclarer en défaut de paiement.
2- Médaille d’argent : l’Italie. Mario Monti laisse derrière lui une dette publique de 1988,658 milliards d’euros, soit 127 % du PIB. Mario Monti a fait la preuve de sa nullité. Mario Monti a fait la preuve de son incompétence.
3- Médaille de bronze : le Portugal. Dette publique de 204,485 milliards d’euros, soit 123,6 % du PIB. Là encore, le soi-disant « plan de sauvetage » a échoué. La dette publique du Portugal continue à augmenter.
4- Irlande : dette publique de 192,461 milliards d’euros, soit 117,6 % du PIB. Là encore, le soi-disant « plan de sauvetage » a échoué. La dette publique de l’Irlande continue à augmenter.
5- Belgique : dette publique de 375,389 milliards d’euros, soit 99,6 % du PIB.
6- France : dette publique de 1833,810 milliards d’euros, soit 90,2 % du PIB.
7- Royaume-Uni : dette publique de 1387,436 milliards de livres sterling, soit 90 % du PIB.
8- Chypre : dette publique de 15,350 milliards d’euros, soit 85,8 % du PIB.
9- Espagne : dette publique de 883,873 milliards d’euros, soit 84,2 % du PIB.
10- Allemagne : dette publique de 2166,278 milliards d’euros, soit 81,9 % du PIB.
http://epp.eurostat.ec.europa.eu/cache/ITY_PUBLIC/2-22042013-AP/FR/2-22042013-AP-FR.PDF