Target 2 pour les nuls de la Banque de France et pour les super nuls de la BCE

A la suite de mes articles précédents, tout le monde a bien compris qu’utiliser les données de Target 2 pour prétendre que les Italiens devaient 439 milliards d’euros à la Buba (d’après les chiffres à fin décembre 2017) est une ineptie, une histoire de fous.

Tout le monde, c’est-à-dire toute personne sensée, a donc compris finalement que Target 2 est une arnaque, sauf les nuls de la Banque de France et les super nuls de la BCE.

Ceux de la Banque de France, qui ont contesté mes analyses dans le passé, ont déjà été jugés nuls par la 17° Chambre correctionnelle du Tribunal de Grande Instance de Paris (cf. les informations en fin d’article).
Ils persistent dans leurs erreurs, maintenant au sujet de Target 2. Les Marioles de la BCE sont encore pires dans leur nullité.

Ils ne sont pas les seuls : les dirigeants de la Banca d’Italia osent publier un bilan montrant qu’ils financent l’achat de bons du Trésor (essentiellement) italien pour un total de… 445 milliards d’euros…

Document 1 :

… grâce à… 439 milliards de dettes (issues de Target 2) vis-à-vis de la Buba
!

Document 2 :

C’est un exploit remarquable qu’aucun grand cabinet d’audit n’ose certifier, évidemment.

Pour rappel, les nuls de la Banque de France n’ont jamais eu véritablement les moyens pour financer les 553 milliards d’euros de bons du Trésor français qui figurent dans leurs actifs,

Document 3 :

Il s’agit là du résultat d’une gigantesque cavalerie à grande échelle organisée par les Marioles de la BCE qui jouent sur le même jour de valeur pour comptabiliser les achats de ces titres et les dépôts en retour des banques qui les leur ont vendus.

La réglementation de Target 2 a été effectuée en respectant les règles relatives à l’organisation de l’euro-système mais ce sont les Marioles de la BCE qui les ont imaginées et finalisées sans que personne ne s’y soit opposé, surtout par ignorance de l’existence de cette tromperie.

Pour comprendre cette manip, il suffit de prendre un exemple simple et amusant…

Vous jouez avec un petit enfant et vous lui proposez un nouveau jeu qu’il ne connait pas : pile ou face.
Vous lui expliquez les règles, vos règles en fait : Pile je gagne, face tu perds !
D’accord, on joue ! dit le petit enfant… qui n’a pas compris la règle mais qui comprend vite qu’il s’est fait avoir.
C’est pas du jeu, je joue plus ! Na !

Cette arnaque de Target 2 est du même type que la mésaventure dont a été victime ce petit enfant qui a accepté des règles qu’il ne pouvait pas comprendre en fait.
Les dirigeants de l’€mpire germanique ont bien compris qu’en imposant ces règles de Target 2 que personne n’en comprendrait les conséquences et qu’en réalité, ils allaient gagner à tous les coups !

Comme je l’ai déjà écrit précédemment, Target 2 est légal mais pas légitime.
C’est l’équivalent d’une clause léonine (pour les contrats) : les Allemands se sont octroyé la part du lion au détriment de ces cochons de pays du Club Med qui se sont fait abuser.

En effet, l’évolution des balances des transactions courantes de la France et de l’Italie montre clairement que l’Allemagne gagne à tous les coups : pile, avec une telle balance positive pour l’Italie depuis mars 2013, d’après ces règles, les Italiens devraient payer 439 milliards à la Buba et, face, avec une telle balance négative pour la France, les Allemands coulent l’industrie française en pillant les entreprises encore rentables, comme Alstom par exemple.

Document 4 :
Hors de l’euro-système, les excédents de la balance des transactions courantes de l’Italie permettraient de dégager des capitaux s’investissant à l’étranger (car une balance des paiements est toujours équilibrée, comme un bilan), ce qui enrichirait les Italiens au lieu de les appauvrir comme c’est le cas actuellement.

Hors de l’euro-système, les déficits de la balance des transactions courantes de la France obligeraient les Français à adopter des réformes pour améliorer la productivité globale, ou, sinon, le franc français plongerait, ce qui reviendrait au cas précédent, à savoir, obliger les Français à adopter des réformes…

Une monnaie est… une monnaie ! Une et indivisible. Une monnaie est celle d’une nation.
Ce sont là des principes irréfragables
. C’est comme ça, et pas autrement.

Un dollar des Etats-Unis, c’est 1 dollar (USD), qu’il ait son origine en Californie, en Floride ou ailleurs, pour tout le monde, pour les Américains (des Etats-Unis) comme pour tout le monde ailleurs.
Un euro est un euro, qu’il ait son origine en Italie, en Allemagne ou ailleurs, etc

***

Comme la Banque de France en tant que telle et son Gouverneur ont déjà été jugés nuls (par rapport à mes analyses), pour ne pas subir un nouvel affront, un sous-marin de la Banque de France s’est manifesté en commentaires sur mon premier article au sujet de Target 2, confirmant leur nullité et la super-nullité de leurs homologues de la BCE dont Vincent Brousseau qui a fait partie de cette BCE et qui est le spécialiste en la matière dans la bande d’Asseline No !

Reproduction de ces commentaires :
L’Euro est effectivement une monnaie commune et non pas unique. Il y a bien consolidation au niveau des Banques Centrales Nationales. Cet article de JP Chevallier est complètement erroné.

Puis un autre commentaire :
Divergence totale, oui. Cet article de JPC est totalement erroné.
L’euro est-il une monnaie commune ou une monnaie unique
? (cliquer ici)
Le crépuscule de l’euro == TARGETS : LE DÉGEL DE LA PENSÉE – par Vincent Brousseau (cliquer ici)
Ce que doit à ses consœurs une banque centrale qui quitte l’euro : La prime de sortie – Vincent BROUSSEAU (cliquer ici)
Pourquoi l’euro est condamné – Analyse de Vincent Brousseau (cliquer ici)

Cliquer ici pour voir mon article sur Target 2 où se trouvent les commentaires de ce sous-marin de la Banque de France qui n’a plus refait surface par la suite.

Cliquer ici pour voir mon article relatant que la 17° Chambre correctionnelle du Tribunal de Grande Instance de Paris a donné suite aux conclusions de… nullité (!) de mon avocat en déclarant… nulle la citation directe de la Banque de France et de Christian Noyer (son gouverneur) qui m’avaient poursuivi pour diffamation à la suite de mes articles montrant que la Banque de France avait perdu en réalité 31,942 milliards d’euros en 2013 alors qu’elle a publié 2,441 milliards d’euros de bénéfices.

10 réflexions sur “Target 2 pour les nuls de la Banque de France et pour les super nuls de la BCE”

  1. Europe has a fifth column in its ranks: Putin’s cheerleaders who want to destroy Europe & liberal democracy from within: Le Pen, Wilders, Farage, Orbàn, Kaczynski, Salvini use Kremlin money & intel. Like Farage’s friend Arron Banks, who colluded w/ Russians to deliver #Brexit [Guy Verhofstadt]

    Je suppose que le QI est un nombre positif parce personne n’a jamais comparé celui du bigorneau cuit à celui d’un individu de l’espèce humain… Il me semble que le target 2 et l’euro ne sont pas le problème :-)…

    1. @Hervé, je sais pas d’où vient cet extrait mais c’est débile.
      Surement une fake news que le poudré fait circuler avec son organisme officiel de la vérité.
      (Afp, bfm, et les autres)

  2. Bonsoir,
    L’euro perd 1.76 % par rapport au dollar aujourd’hui 14 juin.
    L’inflation risque de repartir si l’euro se déprécie…
    Bientôt la baguette à 1 euro et la paquet de cigarettes à 10 euros..!
    bonne soirée.

  3. Si c’est plus pire ça va exploser avant le 15 août ?
    Mr JPC vous devriez être Nobel d’économie. Demandez à la Suède.
    A priori en France ils préfèrent les gros mensonges à la réalité.
    On sent chez le sous marin toute cette autorité nauséabonde que je ne supporte plus.
    Rien de pire que d’avoir un cancer (marxistus metastasis) et de s’en glorifier.

  4. canal 16 = Urgence marine

    Sauve qui peut: Conditions Banque Suisse le 14/06/18

    12. Comptes en monnaies étrangères
    12.1 Les avoirs des clients en monnaies étrangères sont placés au
    nom de la Banque, mais pour le compte et aux risques des clients,
    auprès de correspondants à l’étranger. Les clients supportent en
    particulier le risque résultant de restrictions légales ou administratives,
    ainsi que les impôts et les charges perçus dans les pays intéressés.
    12.2 Les clients supportent proportionnellement à leur part toutes
    les conséquences économiques et juridiques qui pourraient affecter
    l’ensemble des actifs de la Banque dans le pays de la monnaie ou dans
    celui où les fonds sont investis, suite à des mesures prises par une
    autorité en Suisse ou à 1’étranger.
    12.3 La Banque n’assume aucune responsabilité quant à
    l’impossibilité de se procurer une monnaie étrangère par suite de
    restrictions, transferts forcés, saisies de toute nature, décisions
    d’autorités exerçant le pouvoir ou par suite d’autres faits analogues
    échappant au contrôle de la Banque.

    à bon entendeur.

  5. C’est moi qui c’est pas faire de soustraction ou le spread est bien a 0.36% aujourd’hui
    Ca n’arrête pas de descendre … malheureusement une fois de plus vous allez encore avoir raison …

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