TVLibertés, Politique et Éco, au 10 février 2025

Olivier Pichon et Pierre Bergereau m’ont invité à intervenir dans leur émission Politique et Éco qui a été mise en ligne le 10 février 2025 et je les en remercie vivement.

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J’y ai abordé quatre thèmes que j’ai déjà traités précédemment dans des articles…

J’ai d’abord montré que la croissance française mesurée par le PIB annuel réel (c’est-à-dire déflaté) a été aussi performante que celle des États-Unis de 1949 jusqu’en 2016 mais qu’elle est devenue très faible, de l’ordre de 0,5 % par an et par habitant depuis 2008 et que les perspectives sont sombres.

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Pour faire repartir cette croissance, la condition nécessaire est de faire baisser drastiquement le taux des prélèvements obligatoires dont la France détient le record des pays de l’OCDE !

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Ensuite, j’ai montré que la dette de l’État fédéral des États-Unis n’est pas de 36 000 milliards de dollars (correspondant à 120 % du PIB) mais de 23 792 milliards de dollars qui correspond à 80,1 % du PIB annuel courant, ce qui est considéré comme étant normal.

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En effet, il faut soustraire de la dette publiée par le gouvernement d’un montant de 36 000 milliards de dollars les disponibilités détenues par les agences gouvernementales qui se montent à 7 371 milliards de dollars, ce qui fait une dette détenue par le public (des bons du Trésor) d’un montant de 28 850 milliards de dollars.

De ce total, il faut retrancher la… trésorerie du Trésor, c’est-à-dire le montant des dollars détenus par le Trésor qui est nécessaire pour payer ce que doit ce Trésor à ses créanciers, soit 784 milliards de dollars.

Enfin, pour déterminer la dette nette de l’État fédéral des États-Unis, il faut retrancher encore les bons du Trésor détenus par la Fed, soit 4 274 milliards de dollars car lorsqu’ils arriveront à leur échéance, ils sont censés être reversés à l’État fédéral.

La dette nette de l’État fédéral est donc bien en réalité de 23 792 milliards de dollars, ce qui correspond à 80,1 % du PIB annuel courant de 29 700 milliards de dollars !

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Enfin, j’ai abordé le problème de la bulle monétaire qui s’est développée aux États-Unis, et c’est ce qui est la cause du plus grand risque que court ce pays, et non pas son surendettement.

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En effet, toute bulle monétaire qui se développe dans une nation est létale à terme car la variation du PIB est inversement proportionnelle à celle de la masse monétaire libre qui est la différence entre la variation de cette masse monétaire et celle du PIB réel, ce que j’ai déjà développé dans un article récent.

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Le format de cette émission a une durée limitée à moins d’une heure et il n’a pas été possible de traiter de tous les aspects préalablement prévus.

Toutefois, nous avons pu aborder rapidement à la fin un (très) gros problème qui se pose aux banques françaises qui sont une fois encore au bord de la faillite d’après les conclusions des audits des commissaires aux comptes, en prenant l’exemple de BNP-Paribas

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Par ailleurs, je suis toujours étonné de constater qu’il soit toujours aussi difficile en France de traiter de ces problèmes économiques, financiers, bancaires et monétaires sur la base de statistiques et de données pertinentes car le débat d’idées qui domine repose souvent sur des erreurs monumentales qui conduisent les Français à ne pas trouver les solutions à cette crise larvée qui les mine.

© Chevallier.biz

 

1 réflexion sur “TVLibertés, Politique et Éco, au 10 février 2025”

  1. Bonjour
    Merci pour cette brillante prestation sur TVL.
    Depuis 1958 et le franc « lourd » , je suis convaincu qu’il n’y a pas d’état souverain sans monnaie nationale mais la nouvelle théorie monétaire a mis à bas cette idée venue du passé.
    Vous faites une incise prudente et circonspecte à propos du rapport d’audit des comptes de la BNP qui laisse entendre que les comptes présentés pourraient ne pas être aussi sincères que les mêmes commissaires au compte les ont certifiés !
    Je suis (ou j’étais…) de l’avis de Pierre Jovanovic que c’était la moins pire des banques.
    En peu de mots, vous remettez en cause cette croyance .
    Allez-vous revenir sur le sujet pour le développer ?
    cordialement

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