USA : bénéfices, croissance, richesse de la nation (suite)

L’augmentation des bénéfices des entreprises américaines se poursuivait au 1° trimestre 2013 dans sa tendance longue…

Document 1 :

de 7,5 % d’une année sur l’autre,

Document 2 :

Ces bénéfices se montaient à un niveau historiquement très élevé proche de 10 % du PIB,

Document 3 :

La moitié environ de ces dividendes est distribuée aux actionnaires,

Document 4 :

Les dividendes distribués aux actionnaires se montaient à un sommet historique de 6 % du PIB au 2° trimestre…

Document 5 :

… ce qui n’empêchait pas les entreprises d’investir à un niveau historiquement très élevé de 8,5 % du PIB,

Document 6 :

Tout va donc bien aux Etats-Unis du moins, ce qui n’empêche pas les incurables idiots de continuer à prétendre le contraire.
Tout est simple.

12 réflexions sur “USA : bénéfices, croissance, richesse de la nation (suite)”

  1. Les dirigeants nullissimes européens chantent tous…….la reprise est là………..c’est uniquement la suite 6/10 mois après les US qui tirent un peu les commandes…sauf que pour la France Niet Nada Nothing Bernique………

  2. Exactement Mr Chevallier, sauf que ces chiffres sont mauvais signe. Car quand on les regarde en prenant en compte, avec un œil d’analyste honnête, ceux des food stamps (qui battent eux aussi des records, mai vous êtes moins prolixe sur ce sujet), des emplois mal payés à temps partiels qui composent la grosse majorité des créations d’emploi, on se dit qu’on retrouve les déséquilibres d’avant 1929.

    Tout est simple ? Non. Mais avec vous, tout est simpliste. Vous refusez toujours de voir la réalité en préférant contempler la vôtre. Un exemple : vous claironnez sans cesse que les économies « des Américains » crèvent les plafonds. Mais de qui au juste. Les chiffres sont corrects, mais il faut aller plus loin. C’est l’argent de qui. Pas de la majorité en tout cas : http://www.usatoday.com/story/money/personalfinance/2013/06/24/americans-emergency-savings/2445965/

      1. Mais enfin Mr Chevallier, ai-je jamais prétendu que les choses vont bien en France ? Ce que je dénonce chez vous, c’est que vous utilisez une vérité (la situation catastrophique de l’Europe) pour faire passer un mensonge, à savoir que tout va bien ou presque aux USA, en parlant uniquement de ce qui vous arrange. C’est un comble alors que la crise est objectivement partie de là-bas, à moins que Lehman ne soit une banque grecque et, aujourd’hui, Detroit la capitale de la Grèce ?

        Tout va si bien que Moody’s, qui a toujours 5 guerres de retard, envisage de réduire la note de nombreuses banques américaines. http://www.cnbc.com/id/100982995?utm_medium=App.net&utm_source=PourOver. Fannie et Freddie, on pourrait aussi en parler…

    1. Je pense aussi qu’en économie, tout est simple. Les profits, dividendes et investissements sont en croissance, donc l’économie est théoriquement en bonne santé. Sauf qu’il existe en parallèle: le risque systémique, la dette, le chômage qui aggrave le poids immense de l’Etat, la spéculation et des bulles dans les actions, bonds et l’immobilier, la politique en général qui détruit toute économie développée… Les chiffres que Monsieur Chevallier nous communique nous donnent des signaux simples d’une économie qui devrait fonctionner simplement, sans parasites (=les politiques).

      1. « Sans les politiques »… Franchement, vous y croyez encore, à l’indépendance des politiques ? Qui a financé Obama ? Qui sont les actionnaires de la Fed ? Qui n’est pas condamné à la prison pour manipulation des cours de l’électricité, des matières premières, du LIBOR, etc. etc. Pour savoir qui tire les ficelles, il suffit de suivre l’argent. Le parasite, c’est la finance qui se cache derrière les politiques.

  3. Après avoir révélé des desordres dans la zone euro, la politique de B2 révèle aujourd’hui au grand jour les désordres dans les économies émergentes … toutes les grandes monnaies émergentes sont au tapis avec la perspective de sortie de la politique monétaire ultra-accomodante …

  4. La rentrée risque d’être violente.
    Si la Fed décide de ralentir son programme de politique accomodante, que va t il se passer sachant que les bons du trésor US sont montés à 2,85 et on était à 1,64 sur le 10 ans il y a encore 2 mois et demi….
    Euh, y a pas comme un hic dans cette histoire?
    Quelle est la conséquence de l’augmentation des taux sur la dette US?
    Que se passera t il dans l’économie US dans le cas ou les taux continuent à monter et si l’économie n’accélère pas?
    L’avantage actuel des US est que l’économie tourne encore. Il faudrait pas que la machine se grippe.
    Le problème dans les bénéfices des entreprises que vous citez est que ces augmentations ne collent pas avec la variation des salaires US. La redistribution qui permettrait de lisser les catégories et de laisser des ponts et des passerelles entre pauvres, classe moyenne basse, classe moyenne haute etc… ces ponts sont détruits. Détruits également par l’écart des salaires qui a explosé dans les grandes entreprises.

    D’un point de vue macro économique les chiffres sont là, incontestables, et bien réels. DAns la micro éco, la vie des gens, pas celle des mahcines, la réalité est pas tout à fait la même.

    Alors oui, l’argent va bien dans l’économie réelle puisqu’elle bénéficie aux entreprises mais il reste encore des problèmes à résoudre pour que les US puissent éviter de se prendre un trou d’air en cas de déflagration en zone euro, et ça ils le savent.

    L’arrêt du QE serait comme amorcer la bombe en Europe. Hop on coupe les vivres des swaps de devises et on commence à enterrer les banques européennes lol.

  5. euh une dernière question:
    La politique accomodante de B.B a pour objectif d’augmenter la vitesse de circulation de l’argent du moins c’est ce que je pensais avoir compris.
    Alors peut être que ça l’augmente à un niveau qui m’est inconnu, certainement au niveau de l’économie financiarisée, mais pas au niveau des biens du moins si on en croit la FEd de saint Louis. J’ai peut être mal traduit les détails sous le graphique mais bon….
    http://research.stlouisfed.org/fred2/series/M2V

  6. faudrait voir a ne pas prendre des vessies pour des lanternes ! 90% des bénéfices des entreprises du SP 500 depuis le début de cette année, sont le fait de 2% des entreprises, soit 10 compagnies. Parmi elles, deux secteurs : la finance (7 entreprises) et la technologie 3 compagnies (dont apple et ibm)

    en clair, les profits reculent pour toutes les autres compagnies du SP 500.. elle est où la puissance de l’économie américaine ??

  7. @Espagnoux je vais donner que mon avis: On parle pas des mêmes choses. Si on prend la macro économie si l’on souhaite la voir sur du long terme on ne va pas prendr en considération les composantes détails au niveau micro économique sur l’échelle de temps (en terme d’années). Seul la globalité de l’activité va compter, car les composantes intrinsèques reposent sur des unités de temps trop courte qui ne rentrent pas en compte dans l’analyse et sont considérées (peut être à tort) comme redondante, ou se lisant ou s’adaptant dans le temps).
    Bref peu importe que maintennant ce soit la finance et deux technos, globalement le résultat est le même qui si l’économie à l’échelle micro était équilibrée.
    On va donc avoir deux visions différentes, comme en trading. Le trader intraday et le trader swingeur qui joue sur des UT plutot daily (journalier) et investit sur plusieurs jours.
    Bref on parle pas de la même chose en gros.
    Si vous analysez l’économie à une échelle macro écnomique vous n’allez pas forcément le faire au niveau micro. et vice et versa. Seul un « signal » qui se manifesterait à une échelle de temps plus longue (trimestrielle ou mensuelle) pourra entrainer un signal d’alerte au niveau macro économique.
    Ils pourraient y avoir 20% d’ultra riches dépensant à tour de bras, et 80% d’ultra pauvre, tant que les chiffres globaux sont bons, cela n’est pas pris en compte. Le fait que le nombre de personnes dépendantes des bons alimentaires augmente n’a pas d’importance, cela est compensé par d’autres qui gagnent plus et dépensent plus.
    Peu importe que la population active prise en compte pour le calcul du chomage US diminue (probablement par abandon de recherche des chomeurs de longue durée. Peu importe que la création d’emploi soit massivement du temps partiel, tant que les chiffres globaux restent bons..

    La différence en EUrope, c’est qu’on a tout ca , mais en plus nos chiffres économiques sont pourris, et notre économie à l’arrêt avec en prime un gestion socialiste ou la dépense publique est reine.

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