Des banques américaines sont au plus mal. Les titulaires de capitaux n’ont plus confiance en elles. Ils placent donc leurs capitaux disponibles dans des fonds de trésorerie dont les actifs augmentent.
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Suite logique des articles précédents…
Aux États-Unis, beaucoup de titulaires de capitaux continuent à perdre confiance dans les banques dans lesquelles ils les ont placés.
En conséquence, ils en retirent leurs capitaux disponibles et les placent dans des fonds mutuels de trésorerie.
Ce sont des établissements financiers qui n’ont pas le statut de banques. Ils ont pour activité principale de placer les capitaux qu’ils reçoivent dans des bons du Trésor américain à court terme.
C’est présentement un refuge idéal car ces capitaux seront toujours disponibles, ce qui n’est pas le cas dans des banques.
En effet, en cas d’insolvabilité d’une banque, les fonds déposés par ses clients peuvent être indisponibles pendant un certain temps (ou même définitivement perdus) lorsqu’ils ne sont pas assurés.
Document 1 :
Cerise sur le gâteau : les intérêts sur ces placements sont de l’ordre de 5 % !
Ce type de placement à court terme combine donc les avantages de la sécurité ET d’une rémunération relativement élevée.
D’après un article de ZeroHedge, des investisseurs fortunés y ont augmenté leurs dépôts de 9 milliards de dollars au cours de la semaine se terminant le 25 octobre et de 16 milliards de dollars pour des institutionnels (des gestionnaires de trésoreries d’entreprises).
Les dépôts sur ces fonds mutuels de trésoreries augmentent quand les clients des banques n’ont plus confiance en elles, ce qui se produit toujours avant une crise majeure,
Document 2 :
Tous les indicateurs sont concordants : des banques américaines sont encore au bord de la faillite, et ce n’est pas terrible d’après Jamie Dimon !
Cependant, tout va bien, en apparence du moins…
Il n’y aura plus de bank run car maintenant, les clients des banques peuvent récupérer leurs capitaux en un clic de mulot.
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Les données hebdomadaires de cet article sont celles qui sont publiées par l’ICI, Investment Company Institute.
Cliquer ici pour accéder au site de l’ICI.
Cliquer ici pour lire un article de ZeroHedge à ce sujet.
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