BCE : tout va bien, pas de tsunami !

Tout va bien dans l’euro-système car il n’y a pas eu de tsunami bancaire, pour l’instant du moins, mais les Marioles de la BCE ont encore eu des difficultés à boucler leur bilan vendredi dernier 16 mars.

En effet, des banksters de la zone ont été obligés de récupérer dans la semaine… 62 milliards d’euros qu’ils avaient déposés auparavant auprès de la BCE !

Document 1 :

Un petit rappel : les Marioles de la BCE leur ont prêté 800 milliards d’euros et ils leur ont racheté pour plus de 2 700 milliards de titres pour leur fournir des liquidités qu’ils doivent… replacer à la BCE, ce qui constitue une gigantesque cavalerie… dont personne ne parle !

Document 2 :

Evolution dans le temps de ces données,

Document 3 :

Ces banksters ont donc maintenant en dépôt à la BCE moins de 2 000 milliards d’euros,

Document 4 :

En conséquence, l’écart les dépôts des banksters à la BCE et (moins) ces disponibilités fournies par les Marioles aux banksters (prêts et achats de titres) augmente

Document 5 :

pour atteindre un nouveau plus bas historique de… 432 milliards d’euros !

Document 6 :

Compte tenu d’autres éléments, cet écart a dû être comblé à hauteur de… 640 milliards d’euros par de généreuses et anonymes administrations publiques et par de non moins généreux non-résidents,

Document 7 :

Ce sont surtout ces généreuses et anonymes administrations publiques (déjà surendettées) qui ont été mises à contribution pour sauver l’euro-système bancaire,

Document 8 :

Ainsi, les Marioles de la BCE financent par une gigantesque cavalerie des Etats surendettés (en leur rachetant leur dette) qui financent en retour la BCE !

Le chat se mord la queue…
Le plus étonnant est que tout n’ait pas encore sauté !
Heureusement, je suis le seul, à ma connaissance, à aborder ces problèmes…

14 réflexions sur “BCE : tout va bien, pas de tsunami !”

  1. La construction européenne, c’est une régression sociale historique.

    La construction européenne, c’est un échec total.

    De plus en plus de sans-abri partout en Europe.

    Selon une étude de la Fondation Abbé-Pierre et de la Fédération européenne des associations nationales travaillant avec les sans-abri, 11 millions de ménages sur 220 millions n’ont pas de logement personnel.

    Paris est loin d’être la seule capitale européenne à déplorer un nombre croissant de sans-abri. La préfecture d’Ile-de-France, qui a créé le 16 mars son propre Observatoire francilien des personnes hébergées et à la rue, parvient au chiffre affolant de 100 000 personnes logées chaque soir par l’Etat, soit une augmentation de 50 % en trois ans.

    La Fondation Abbé-Pierre (FAP) et la Fédération européenne des associations nationales travaillant avec les sans-abri (Feantsa, sise à Bruxelles) révèlent, mercredi 21 mars, leurs statistiques à l’échelle européenne : sur 220 millions de ménages, près de 11 millions sont en état de privation sévère de logement, c’est-à-dire qu’ils n’ont pas de domicile personnel, sont à la rue ou hébergés chez un tiers, en centre d’hébergement, en foyer, en hôtel social…

    « La définition du sans-abrisme a beau ne pas être la même d’un pays à l’autre, partout en Europe les hausses sont spectaculaires », révèle Sarah Coupechoux, de la FAP : + 150 % en Allemagne, entre 2014 et 2016 ; + 145 % en Irlande, entre 2014 et 2017 ; + 169 % au Royaume-Uni entre 2010 et 2017 ; + 96 % à Bruxelles entre 2008 et 2016 ; + 20,5 % en Espagne entre 2014 et 2016 ; + 17 % en France entre 2016 et 2017, en tenant compte des 20 845 personnes qui ont demandé un hébergement au « 115 » en juin 2017 par rapport à juin 2016.

    http://www.lemonde.fr/societe/article/2018/03/21/de-plus-en-plus-de-sans-abri-partout-en-europe_5273875_3224.html

    Vous vous rappelez toutes les belles promesses au moment du référendum sur le traité de Maastricht ?

    – « Quand on dit que l’Europe de Maastricht créera des emplois, ça reste vrai. Il se trouve que le traité de Maastricht n’est pas encore appliqué. Lorsqu’il le sera, il est évident qu’il y aura une très forte croissance qui en découlera, car nous aurons un grand espace économique avec une monnaie unique. »  (Jacques Attali, sur France 2, débat télévisé « Polémiques » animé par Michèle Cotta)

    – « Si le traité de Maastricht était en application, finalement la Communauté européenne connaîtrait une croissance économique plus forte, donc un emploi amélioré. » (Valéry Giscard d’Estaing, 30 juillet 1992, RTL)

    – « L’Europe est la réponse d’avenir à la question du chômage. En s’appuyant sur un marché de 340 millions de consommateurs, le plus grand du monde ; sur une monnaie unique, la plus forte du monde ; sur un système de sécurité sociale, le plus protecteur du monde, les entreprises pourront se développer et créer des emplois. » (Michel Sapin, 2 août 1992, Le Journal du Dimanche)

    – « Maastricht constitue les trois clefs de l’avenir : la monnaie unique, ce sera moins de chômeurs et plus de prospérité ; la politique étrangère commune, ce sera moins d’impuissance et plus de sécurité ; et la citoyenneté, ce sera moins de bureaucratie et plus de démocratie. » (Michel Rocard, 27 août 1992, Ouest-France)

    – « Les droits sociaux resteront les mêmes – on conservera la Sécurité sociale –, l’Europe va tirer le progrès vers le haut. » (Pierre Bérégovoy, 30 août 1992, Antenne 2)

    – « Pour la France, l’Union Economique et Monétaire, c’est la voie royale pour lutter contre le chômage. » (Michel Sapin, 11 septembre 1992, France Inter)

    – « C’est principalement peut-être sur l’Europe sociale qu’on entend un certain nombre de contrevérités. Et ceux qui ont le plus à gagner de l’Europe sociale, notamment les ouvriers et les employés, sont peut-être les plus inquiets sur ces contrevérités. Comment peut-on dire que l’Europe sera moins sociale demain qu’aujourd’hui ? Alors que ce sera plus d’emplois, plus de protection sociale et moins d’exclusion. » (Martine Aubry, 12 septembre 1992, discours à Béthune)

    – « Si aujourd’hui la banque centrale européenne existait, il est clair que les taux d’intérêt seraient moins élevés en Europe et donc que le chômage y serait moins grave. » (Jean Boissonnat, 15 septembre 1992, La Croix)

  2. Votre site est fort instructif.
    j’ai passé mon bac philo et je n’y connais pas grand chose à la finance.
    Mais je suis depuis longtemps tous les sites qui s’y rapportent … de force.
    je lis du Delmarche, et tous les éconoclastes, avec Jovanovic et surtout E.V.Greyerz mais quand on parcourt votre site, (l’économie est fait uniquement de chiffre), on comprend qu’il ne nous reste que quelques semaines, peut-être quelque jours avant que la Fed)nous saborde l’ Euro.
    Quand on voit un grand Hedge Fund avisé qui a misé 22 milliards sur le crash des banques européennes, on ne peut qu’attendre que cela arrive certainement et graphiques à nl’appui comme ceux de Sannat, on est dans l’oeil du cyclone. Sannat a fait une vidéo de mars 20018 sur les Bons du trésor us et sa hausse par pallier pour faire exploser la bulle comme en 2007 et il n’ y a pas à dire, même le plus incompétent peut comprendre, s’il ne prévoit pas, on ne peut plus rien pour lui.
    C’est la France dans son ensemble qui est victime et ce solidairement, c’est un constat terrible et un effondrement inévitable, surtouten ce qui concerne les banques françaises qui ont le plus grave taux d’endettement.
    Sous peu ce sera la faillite effective et la guerre civile, Vénézuella puissance 10.

    1. A Trouzere : relativisez les propos de M. Chevallier … cela fait bientôt dix ans qu’il nous prédit la fin du monde … On est toujours là …. Forcement , comme tout est cyclique, il y aura des turbulences un jour, et comme toujours, ça remontera ….

  3. trouzere, ne sombrez pas dans le catastrophisme.Certes il y aura un problème bancaire à un moment donné mais personne ne peut prédire quand ni de quelle ampleur.Ce peut être dans 3 ans, 5 ans….ou 1 an comme le pense Mr Chevallier.Entre temps beaucoup de choses peuvent se passer pour stabiliser la situation ou reporter le problème bien plus tard.

  4. Intéressant : j’ai réagi sur le site de LaTribune en postant un commentaire reprenant votre analyse des rations Core Tier 1 de la BNP.
    Mon commentaire était factuel et renvoyait vers le site de la BNP afin que chacun puisse juger sur pièce.
    Bilan : commentaire jamais publié …

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