Crédit Suisse (comme UBS) ne respecte pas les exigences de Bâle III avec un multiple d’endettement réel (mon µ ou leverage en anglais) fluctuant encore aux alentours de 30 à la fin du 3° trimestre (comme pour les précédents) alors que le maximum autorisé est de 10 soit un ratio Tier réel de 3,3 % contre un minimum de 10 %,
Crédit Suisse | 2010 Q4 | 2011 Q1 | 2011 Q2 | 2011 Q3 |
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Liabilities | 998,723 | 982,411 | 945,707 | 1 028,00 |
Equity | 33,282 | 34,057 | 31,216 | 33,519 |
leverage (µ) | 30 | 28,8 | 30,3 | 30,7 |
Tier 1 (%) | 3,3 | 3,5 | 3,3 | 3,3 |
Les chiffres sont en milliards de francs suisses. Les règles de Bâle III sont intégralement prises en compte dans ce tableau, en particulier en ne retenant que les véritables capitaux propres (en excluant les minoritaires).
Avec un leverage de 32, la banque des frères Lehman a fait faillite en septembre 2008. Il en a été de même avec MF Global hier. 30 est donc la limite létale.
CS est encore miraculeusement en sursis, pour l’instant. Tout le reste n’est que mauvaise littérature par et pour idiots inutiles voire nuisibles.