Morgan Stanley est un parfait exemple de ce que doit être la bonne gestion d’une banque : ses dirigeants ont résolu en 2011 les problèmes qui s’y posaient de façon à repartir sur de bons fondamentaux.
Ainsi, le multiple d’endettement de 16 (mon µ, le leverage) fin 2010 révélait l’existence de ces problèmes qui ont été résolus dans le courant de 2011, ce qui se manifeste par un multiple qui est enfin revenu dans les normes fin 2011, celles de Bâle II tendant vers celles de Bâle III : 11,4 ce qui correspond à un ratio Tier 1 véritable de 8,8 %,
Morgan stanley | 2010 Q4 | 2011 Q1 | 2011 Q2 | 2011 Q3 | 2011 Q4 |
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Pref. stocks | 9,597 | 9,597 | 1,508 | 1,508 | 1,508 |
Liabilities | 760,084 | 787,596 | 772,548 | 734,619 | 689,357 |
Equity | 47,614 | 48,589 | 58,199 | 60,32 | 60,541 |
Leverage (µ) | 16 | 16,2 | 13,3 | 12,2 | 11,4 |
Tier 1 (%) | 6,3 | 6,2 | 7,5 | 8,2 | 8,8 |
Cet assainissement s’est fait au détriment des bénéfices qui ont chuté, mais la banque peut repartir maintenant sur des bases saines.
Une fois de plus, cet instrument d’analyse des banques qu’est ce multiple d’endettement tel qu’il doit être calculé, est le meilleur possible car il révèle l’existence ou l’absence de problèmes plus ou moins bien cachés mais toujours ainsi perceptibles par… les analystes avertis qui l’utilisent correctement.