Bonds record historiques

Les rendements des bons bons à 10 ans des Trésors ont encore battu des plus bas record en séance

Document 1 :

… ceux des petits Suisses à 0,492 %,

Document 2 :

… ceux du Bund à 1,127 %,

Document 3 :

… ceux des Notes à 1,456 %,

Document 4 :

Les mauvais bons français suivent le mouvement avec un écart logique de l’ordre de 90 % par rapport au Bund, à 2,071 %, mais ils ont ensuite remonté rapidement,

Document 5 :

Ces taux bas ne profitent qu’aux investisseurs avisés des pays performants.

11 réflexions sur “Bonds record historiques”

  1. Sauve-qui-peut sur les marchés face à l’aggravation de la crise.

    A la clôture, la Bourse de Francfort affichait une chute de 3,42%, la Bourse de Paris perdait 2,21% et Londres cédait 1,14%. La Bourse d’Athènes, épicentre de la crise dans la zone euro, a chuté elle de plus de 4%, entraînée par la dégringolade des autres places européennes.

    Le taux de chômage des Etats-Unis est remonté en mai pour la première fois en un an, pour s’établir à 8,2%, alors que les embauches progressaient à leur rythme le plus faible en douze mois.

    Les places européennes avaient déjà toutes pris un mauvais départ vendredi, affectées par une accumulation de mauvaises statistiques en Europe, alors que les interrogations sur l’avenir de la zone euro restent toujours aussi vives.

    L’activité du secteur manufacturier s’est ainsi fortement contractée en mai dans la zone euro, retombant à son plus faible niveau depuis l’été 2009 et le taux de chômage dans la zone euro a atteint en avril le niveau record de 11%.

    Dans ce contexte morose, les chiffres du chômage américain sont venus confirmer s’il en est encore besoin, le ralentissement de l’économie mondiale. « Les Etats-Unis sont en train de subir les conséquences de la récession en Europe, tout comme la Chine et les pays émergents », précise Yves Marçais, vendeur d’actions chez Global Equities.

    Mais c’est surtout la crise qui n’en finit de s’aggraver dans la zone euro qui inquiète les investisseurs au plus haut point.

    « Le marché attend un électrochoc de la part des responsables politiques et économiques européens, seul moyen de redresser la barre », commente ainsi Alexandre Baradez, analyste chez Saxo Banque.

    (Dépêche AFP)

  2. Vendredi 1er juin 2012 :

    L’agence de notation Egan-Jones abaisse la note de l’Italie de « BB » à « B+ », avec une perspective négative au vu de « l’état misérable » de son économie.

    Lisez cet article :

    Les Bourses ont terminé en forte baisse vendredi de part et d’autre de l’Atlantique, des chiffres décevants sur l’emploi aux Etats-Unis s’ajoutant aux craintes liées à la situation financière et économique de la zone euro et au ralentissement de la croissance chinoise.

    L’économie américaine n’a créé que 69.000 emplois en mai, un chiffre inférieur de plus de moitié au consensus Reuters et le plus faible depuis un an. Le taux de chômage est reparti à la hausse, à 8,2%.

    Ces chiffres sont venus s’ajouter aux mauvaises nouvelles en provenance d’Europe, où se multiplient les signes de ralentissement de l’activité, et où aucun signe encourageant n’est venu apaiser les craintes liées à la crise de la dette dans la zone euro, ainsi que de Chine, où l’industrie a confirmé son ralentissement dans les dernières enquêtes auprès des directeurs d’achats.

    Selon une enquête Reuters réalisée après la publication des chiffres de l’emploi américain, Wall Street juge de plus en plus probable que la Fed engagera un nouveau cycle d’assouplissement monétaire pour préserver la reprise fragile de l’économie américaine.

    Sur le front de la crise de la dette en zone euro, l’agence de notation Egan-Jones a abaissé dans la soirée la note de l’Italie de « BB » à « B+ » avec une perspective négative, faisant part de ses doutes quant à la capacité du pays à soutenir ses banques sans aide extérieure au vu de « l’état misérable » de son économie.

    http://fr.reuters.com/article/frEuroRpt/idFRL5E8H1JK120120601

  3. Bill gross qui avait dit de s’éloigner des T-Bill, T-Notes et autres T-Bond doit s’en mordre les doigts. les investisseurs sont sous le coup de la peur.

    « Be Fearful When Others Are Greedy and Greedy When Others Are Fearful. »

  4. Samedi 2 juin 2012 :

    Chers amis Lecteurs,

    Il n’est pas dans mon habitude de partager le fruit des recherches internes de Gavekal, cependant il me semble que nous sommes aujourd’hui face à une des pires paniques financières de l’Histoire. Ainsi, et comme nous avons tissé des liens, voilà ce que je pense des positions à prendre pour ceux que cela intéresse.

    Derrière cette panique, on trouve la fin de l’Euro et la politique monétaire désastreuse des Etats-Unis, ainsi que la résultante des capitaux fermés de la Chine. Nous sommes dans la dernière travée avant la panique totale.

    De là, l’étape d’après devrait être :

    1/ La chute des prix du pétrole et des matières premières (Enorme levier sur ces deux axes).

    2/ C’est également le moment pour acheter des obligations de sociétés corporate comme ce fut le cas après la grande dépression, après Pearl Harbor, après Lehman, sur la base de la valeur réelle.

    3/ Des actions également, qui est le seul scénario apportant de la valeur, si et seulement si nous n’entrons pas dans une dissolution compléte du monde financier tel que nous le connaissons.

    4/ Des achats de Dollars US (bien répété par tous normalement)

    5/ Quiconque conserverait des obligations d’Etats depuis les trois derniéres années ne devrait pas s’attendre à la moindre rémunération, et ce pour les années à venir.

    Je crois sincérement, de toute mon expérience, que nous sommes à la veille d’une panique magistrale.

    Charles Gave.

    http://institutdeslibertes.org/2012/06/02/point-financier-du-2-juin-2012/

    1. Oui Gave nous avait dit que fin 2011 l’Euro n’existerait plus.
      Par ailleurs alors qu’il dit conspuer les arguments d’autorité… préciser « de toute mon expérience » n’est-ce pas là chercher à faire autorité… comme un gourou désireux de saper celle de tous les autres ?

      1. @ Josick : bien qu’adhérant moi-même au discours de Charles Gave, je reste sur ma faim – si j’ose dire – concernant les annonces à répétition que Gave a faites sur l’euro. Comme quoi, quand on ne se trouve pas dans le secret de dieux, même un économiste de talent a du mal à s’éloigner du métier de météorologue dès lors qu’il sort du cadre de son activité et qu’il prend des paris sur des décisions… politiques.

        Par ailleurs, bien qu’adhérent également à l’idée forte que l’état doit faire une cure d’amaigrissement, je reste là aussi sur ma faim – quelle ironie – en cela que la classe moyenne en prend plein la tête depuis des années, coincée qu’elle est d’un côté par toujours plus d’impôts et de l’autre par des attaques de marchés qui ne réussissent pas à mettre à genoux les gouvernements socialo-marxistes.

        Résultat des courses : nous dirons bientôt la messe pour la classe moyenne.

  5. Il y a réel soucis aux U.States of America concernant le taux réel de chomage, au regard des chiffres officiels divulgués. Toute la vérité n’est pas dite, toute comme en €Urss.
    J’attends de plus amples informations venant du terrain quotidien, à exploiter et à recouper. Il y a incontestablement des zones d’ombres réellement opaque. Après, la stratégie que développe un Gouvernement qui est en guerre  » pacifique » économique et monétaire !?………. ; tout comme Ici en Europe !…….

    De toute façon, il faut comprendre ( nous les Peuples ) maintenant en Europe qu’une reprise économique Usa ne tirera plus notre économie Europe comme par le passé.
    Malgré des apparences de bons apôtres ( les G en vain ! j’adore ce terme de JP, si criant de vérité ), nous sommes en guerre !.$

    En d’autres termes, l’€uro est en guerre contre le Dollar Us, il faut dire les choses comme elles sont !, et à celà, il faut ajouter que des Pays Asiat veulent se défaire du Dollar Us.
    Moralité : la guerre commerciale, économique, et monétariste, bat son plein en ces temps troublés.
    J’ose m’aventurer à dire que nous sommes, sur le plan planétaire, dans ce que j’apelerai une belle partie de poker !.
    En €urope, avons-nous les bonnes cartes en main ? ; l’avenir concrêt et très prochain nous le dira… .
    Il n’est pas tout de s’auto-proclamer « bla-bla », et de se croire par le nombre, en force, pour déclararer que l’on est les meilleurs du MONDE.

    Les failles abyssales de l’€-zone ?, le « Monde » ayant les pieds sur le « plancher des vaches » les connait !.
    Le Monde fonctionne actuellement façon partie de Pocker entre-mêlée partie d’Echec.
    C’est de tous temps !, même les plus Anciens !. A méditer………

    Merci JP pour votre travail très pointu et altruiste !!!!! ; Merci à Tous ici, Tous Ceux qui ont compris… et qui apportent leur contribution d’ « armes » ( virtuelles ! mais réelles ! ) pour se battre

    Bonne soirée et bonne semaine à Tous. Ingéniosité, Combat, et Courage !, Courage !. Faut pas baisser les bras !. Et il ne faut pas avoir peur de dire : NON ! aux Q au gras qui représentent soit disant l’Etat c’est à dire Nous Tous !.

    1. @ BFA : vous avez raison lorsque vous parlez de guerre monétariste, cela n’est pas d’hier en effet. Sur ce point, les « avancées » les plus passionnantes dernièrement sont celles faites entre le Japon et la Chine. On pourrait d’ailleurs résumer en remarquant que c’est à une nouvelle guerre froide que nous assistons.

      Mais au-delà de ma dernière remarque qui relève du café du commerce (mes excuses), il est à dire sur ce blog que les analyses de Jean-Pierre Chevallier seraient / seront passionnantes concernant cette guerre des monnaies en cours : l’EURO n’ayant pas su s’affirmer face au DOLLAR US, le YUAN a-t-il les moyens d’y parvenir ? « La fin du dollar », l’ouvrage de Myret Zaki, relève-t-il d’une anticipation ou du délire idéologique ?

  6. Lundi 4 juin 2012 :

    Pékin se préparerait à une possible sortie de la Grèce de l’euro.

    Le gouvernement chinois a demandé à des institutions telles que la banque centrale de présenter des plans d’urgence dans le cas d’une sortie de la Grèce de la zone euro, ont déclaré lundi à Reuters trois sources proches du dossier.

    Préserver la stabilité du yuan, augmenter les contrôles des mouvements de capitaux transfrontaliers et accélérer les mesures de stabilisation de l’économie intérieure pourraient constituer autant de mesures à l’étude, ont ajouté les sources.

    La Commission nationale de développement et de réforme, ainsi que l’autorité de tutelle du secteur bancaire ont également été sollicitées par Pékin, ont dit encore les sources.

    « C’est très urgent », a affirmé l’une d’elles. « Le gouvernement a demandé à tous les ministères d’analyser des mesures en cas de sortie de la Grèce de la zone euro et de présenter leurs propositions le plus vite possible ».

    http://fr.reuters.com/article/businessNews/idFRPAE85304E20120604

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