Wells Fargo est une fois encore l’un des meilleurs élèves de la classe des big banks américaines et des banques systémiques mondiales sinon le meilleur car, non seulement cette banque respecte presque les exigences des règles prudentielles d’endettement édictées par ce bon vieux Greenspan avec un multiple (mon µ, le leverage en anglais) de 10,8 en cette fin de 1° trimestre 2013, ce qui correspond à un véritable ratio Core Tier 1 de 9,3 %, mais encore, elle est rentable avec un bénéfice de 5,171 milliards de dollars sur le trimestre, ce qui fait un ROE de 12,8 % (annualisé) très proche de la norme de 15 %, ce qui est plus que parfait !
Document 1 :
Wells Fargo | 2012 Q1 | 2012 Q2 | 2012 Q3 | 2012 Q4 | 2013 Q1 |
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1 Assets | 1 333,80 | 1 336,20 | 1 374,72 | 1 422,97 | 1 436,63 |
2 Equity | 145,516 | 148,07 | 154,679 | 157,554 | 162,086 |
3 Preferred st | 12,101 | 11,694 | 12,283 | 12,883 | 14,412 |
4 Goodwill | 25,14 | 25,406 | 25,637 | 25,637 | 25,637 |
5 Tangible eq | 108,275 | 110,97 | 116,759 | 119,034 | 122,037 |
6 Liabilities | 1 225,52 | 1 225,23 | 1 257,96 | 1 303,93 | 1 314,60 |
7 Leverage (µ) | 11,3 | 11 | 10,8 | 11 | 10,8 |
8 Tier 1 (%) | 8,8 | 9,1 | 9,3 | 9,1 | 9,3 |
Sommes en milliards de dollars. Les chiffres retenus pour les calculs du leverage sont les actifs tangibles c’est-à-dire les capitaux propres diminués des actions de préférence, du goodwill et des minoritaires selon les règles édictées par ce bon vieux Greenspan.
Document 2 :
Wells Fargo réussit à augmenter davantage ses capitaux propres que le total de ses dettes… ce qui est encore là plus que parfait car cela montre que les dirigeants de cette banque cherchent à respecter scrupuleusement les règles prudentielles d’endettement édictées par ce bon vieux Greenspan et qu’ils développent maintenant normalement leurs activités après les turbulences passées !
Comme je l’ai déjà écrit, évidemment, la meute des pires idiots ne peut que se déchainer contre les banques, surtout celles des Etats-Unis, ce qui leur assure un succès facile et garanti auprès de leurs innombrables congénères.
Il est curieux de constater que les moyens de communication les plus modernes et les plus sophistiqués ne conduisent pas à une meilleure connaissance des problèmes économiques et financiers (comme le prédisait ce bon vieux Greenspan) mais à l’obscurantisme le plus total, le retour aux croyances les plus folles, sans aucun rapport avec la réalité. C’est le triomphe de l’absence totale de réflexion, des réactions panurgistes de l’immédiat (avec par exemple les Tweets, Facebook, etc.).
Cependant, ces idiots a priori inutiles deviennent miraculeusement utiles car ils alimentent la spéculation gagnante qui est basée sur des analyses justes.
Cliquer ici pour voir les résultats de Wells Fargo pour ce dernier trimestre.
Cliquer ici pour voir mon article précédent sur les résultats de Wells Fargo.
Pourquoi une telle hallucinante diarrhée contre les réseaux sociaux ? Le blog où vous écrivez en fait partie, que vous le vouliez ou non !
Philippe tu dis que des conneries. Retourne sur facebook ça nous fera des vacances.
JP a parfaitement raison.
Les réseaux dits sociaux sont une grosse saleté abétissante : c’est un cerveau pas très futé commun pour 1 million de personnes.
élocution médiocre, fautes d’orthographes, grossièretés et idioties permanentes sont le quotidien des idiots qui sont connectés en permanence.
C’est la simpsonisation des gens. ( Homer qui est avec nous depuis un moment, tu ‘es pas visé)
Vu le niveau de crétinité je m’en tiens à l’écart, c’est pire qu’un communiqué commun des stratèges de crédit mutuel et crédit agricole réunis. La vraie vie c’est mieux.
Ouf ! 🙂
Je partage l’avis sur les réseaux sociaux.
La simpsonisation est une expression amusante.
(Même si le message des Simpson est parfois très subtil et lucide, voire humaniste (si , si))
Toutefois, cela me dérange de lire des propos d’exclusion sur ce blog.
Nous pestons contre l’über-class suffisante. N’adoptons pas les mêmes réflexes de superbe isolation.
« D’OOooooooooooooH ! » – Homer
« En toutes choses les extrêmes sont rares, les choses moyennes très communes. » – Platon