Barclays PLC 1° trimestre 2016

Le multiple d’endettement réel (sans pondérer les actifs !) de Barclays, mon µ, le leverage en anglais, était de 29,6 en cette fin de dernier trimestre, ce qui correspond à un ratio Core Tier 1 réel de 3,4 % sans amélioration par rapport aux trimestres précédents, encore beaucoup trop loin des règles prudentielles d’endettement préconisées par ce bon vieux Greenspan,

Document 1 :

Barclays PLC2014 Q42015 Q12015 Q22015 Q42016 Q1
1 Assets1 358,691 416,411 197,561 120,011 248,88
2 Equity59,44460,69359,20754,50556,854
3 Deductions13,10414,0112,38313,76415,996
4 Goodwill4,8874,854,832--
5 Tangible eq41,45341,83341,99240,74140,858
6 Liabilities1 317,241 374,581 155,561 079,271 208,02
7 Leverage (µ)31,832,927,526,529,6
8 Tier 1 (%)3,133,63,83,4

Sommes en milliards de livres.

La capitalisation boursière de 21 milliards de livres est très nettement inférieure à sa valeur à la casse, à savoir ses actifs tangibles de 40 milliards !

Barclays PLC publie des informations satisfaisantes qui permettent de donner une image fidèle de la réalité en mentionnant le montant des véritables capitaux propres conformément à la directive européenne CRD IV,

Document 2 :

Il faudrait augmenter le montant des capitaux propres de 73 milliards de livres ou diminuer le total des dettes de… 800 milliards ! (par cession d’actifs) pour respecter les règles prudentielles d’endettement préconisées par ce bon vieux Greenspan, à savoir un leverage inférieur à 10 correspondant à un ratio Core Tier 1 supérieur à 10 %.

Document 3 :


Barclays PLC fait partie des 30 plus grandes banques mondiales présentant un risque systémique, les G-SIBs (Global Systemically Important Banks) précédemment connues en tant que SIFIs (Systemically Important Financial Institutions) du Basel Committee on Banking Supervision (BCBS).
C’est la seule des trois grandes banques du Royaume plus ou moins Uni à ne pas avoir été sauvée par l’apport de milliards de livres par l’Etat.

Le plus drôle est qu’il y ait des gens pour s’étonner que les cours de ces big banks too big to fail puissent plonger à la moindre étincelle comme celle du Brexit et créer un certain désordre.

Cliquer ici pour lire les résultats de Barclays PLC d’où sont tirées ces données.

9 réflexions sur “Barclays PLC 1° trimestre 2016”

  1. Jean-Marie Le Guen a sous-évalué son patrimoine.

    Il apparaît que le secrétaire d’Etat chargé des relations avec le Parlement avait initialement menti sur sa première déclaration en sous-évaluant son patrimoine immobilier.

    Selon les informations du Monde, Jean-Marie Le Guen a très largement sous-évalué la valeur de ses appartements, garage, terrains et immeuble dans sa déclaration. Les montants qu’il avait mentionnés étaient de 30 % à 40 % inférieurs au prix du marché.

    C’est l’administration fiscale qui a fait part de ses doutes à la Haute Autorité. Certes « Patrim », la base de données avec laquelle Bercy évalue les biens immobiliers n’est pas une science exacte, mais de tels écarts sont tout de même rares.

    Jean-Marie le Guen s’est d’abord justifié en décrivant des appartements plutôt sombres, mal exposés. Cela n’a pas franchement convaincu la Haute Autorité. Le ministre a fini par revoir sa copie. Le 10 juin, il adresse un « annule et remplace ». Le secrétaire d’Etat, assujetti à l’impôt de solidarité sur la fortune, déclare à présent 2,6 millions d’euros de biens immobiliers.

    En acceptant de revoir sa copie, le secrétaire d’Etat a échappé à un signalement au procureur. Cette sous-déclaration ne restera toutefois pas sans conséquence. Comment le secrétaire d’Etat pourrait-il échapper à un redressement fiscal ?

    Toujours selon nos informations, Jean-Marie Le Guen pourrait devoir plusieurs dizaines de milliers d’euros à la direction générale des impôts. Si le procureur de la République estime qu’il y a eu fraude fiscale, il pourrait également y avoir des suites judiciaires.

    http://www.lemonde.fr/societe/article/2014/06/27/jean-marie-le-guen-a-sous-evalue-son-patrimoine_4446645_3224.html

  2. François Hollande veut « éviter la dislocation de l’Union européenne »

    – « Eviter la dislocation » –

    Les dirigeants des 27 ont aussi fort à faire pour « éviter la dislocation », a constaté le président français.

    L’Union européenne, où l’extrême droite et les mouvements populistes ont le vent en poupe, est déjà fragilisée par une succession de crises, notamment migratoire, qui continue de les diviser comme jamais.

    Depuis un an, la fracture est particulièrement profonde avec la plupart des pays de l’Est qui refusent de mettre en oeuvre les solutions collectives d’accueil de réfugiés décidées à Bruxelles.

    Des pistes de « réflexion » sur l’avenir de l’Union ont été lancées dès mercredi matin, et les Européens vont se retrouver le 16 septembre à Bratislava pour tenter de trouver des terrains d’entente plus concrets.

    « La situation est très grave, mais nous croyons que les 27 peuvent gérer », a souligné la chancelière allemande Angela Merkel. « Nous sommes décidés et déterminés à rester unis pour répondre aux défis », a-t-elle martelé.

    « Rien ne serait plus grave que le statu quo exploité par les populistes. Rien ne doit empêcher l’Europe d’avancer et surtout pas la décision que les Britanniques ont prise », a pour sa part estimé M. Hollande.

    http://www.boursorama.com/actualites/brexit-l-ue-enonce-ses-lignes-rouges-face-a-londres-510c5e1d31810ea6364f8f273781c49e

  3. « L’objectif, c’est relever le défi du métissage. […] Ce n’est pas un choix, c’est une obligation. […] On ne peut pas faire autrement. Au risque de nous trouver confrontés à des problèmes considérables. Nous devons changer […] partout en même temps, dans l’entreprise, dans les administrations, à l’éducation, dans les partis politiques. Et on va se mettre des obligations de résultat. Si ce volontarisme républicain ne fonctionnait pas, il faudra alors que la République passe à des méthodes plus contraignantes encore. »

    Nicolas Sarkozy, le 17 décembre 2008

  4. Cette banque prete 400mrds à ses clients et le meme montant aux instruments financiers derives.
    Si le montant de ces dernires est du notionnel, pas besoin de beaucoup de cash pour les couvrir.

  5. Attention, chef d’oeuvre.

    Sur France Inter, le journaliste pro-européen Bruno Donnet analyse le prosélytisme des médias français en 3 minutes 12 :

    « Prosélytisme journalistique, l’après-coup de Bruno Donnet »

    Le Brexit a servi de révélateur à un problème évident des médias en France : le prosélytisme. Si les gens qui fabriquent l’information sont majoritairement pro-européens, ce n’est pas forcément le cas de ceux qui les écoutent. Il est temps de questionner urgemment le principe de la représentativité dans les médias.

    https://www.youtube.com/watch?v=_KyiRYWPxLE

Répondre à DrStef Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.