Les petits Suisses sont malheureusement cernés par 300 millions de barbares ignares. Il est difficile de survivre dans ces conditions. Tout allait mal depuis le printemps 2010 lorsque des banques de la zone euro ont été brièvement en défaut de paiement en dollars, ce qui a été le début de l’€ crise : les capitaux propres de la BNS ont alors plongé dramatiquement jusqu’à 16 milliards de francs fin juillet, laissant entrevoir des valeurs négatives, ce qui a même été envisagé par Thomas Jordan, vice-président de la Direction générale de la BNS,
Document 1 :
Heureusement, la politique qui a été entreprise par la suite a été miraculeusement positive : les capitaux propres ont rebondi ! Et ils continuent à augmenter : 53,4 milliards de francs fin novembre grâce aux entrées de capitaux fuyant l’enfer de l’€URSS.
En effet, les virements bancaires provenant de l’étranger se montaient encore aux alentours de 200 milliards de francs en novembre,
Document 2 :
Le montant des devises reste à un niveau très élevé : 262 milliards de francs,
Document 3 :
Face à cette réussite, il est dommage que le patron de la BNS se soit laissé aller à des interventions personnelles en contradiction avec ses fonctions… Les petits Suisses font malheureusement trop confiance aux personnes qui occupent des postes officiels a priori respectables.
Mercredi 21 décembre, le matin : la BCE prête 489 milliards d’euros aux banques privées européennes.
Est-ce que les banques privées européennes ont utilisé ces milliards d’euros pour racheter des obligations d’Etat ?
Espagne : taux des obligations à 10 ans :
Mardi 20 décembre : 5,069 %.
Mercredi 21 décembre : 5,275 %.
Jeudi 22 décembre : 5,363 %.
Vendredi 23 décembre : 5,377 %.
Vendredi 6 janvier : 5,708 %.
Conclusion : avec ces milliards d’euros, les banques privées espagnoles n’ont pas racheté des obligations de l’Etat espagnol.
Italie : taux des obligations à 10 ans :
Mardi 20 décembre : 6,613 %.
Mercredi 21 décembre : 6,788 %.
Jeudi 22 décembre : 6,917 %.
Vendredi 23 décembre : 6,981 %.
Vendredi 6 janvier : 7,129 %.
Conclusion : avec ces milliards d’euros, les banques privées italiennes n’ont pas racheté des obligations de l’Etat italien.
Le président de la Banque nationale, Philipp Hildebrand, démissionne de ses fonctions avec effet immédiat