Brexit et nations

Nigel Farage a de la suite dans les idées, et elles sont bonnes !

Ce Brexit n’est pas une victoire du populisme (ou d’un socialisme nationaliste) mais celle d’un libéralisme bien pensé dans le cadre de nations libres, indépendantes et souveraines mais largement ouvertes sur le monde.

En effet, surtout depuis la fin du XIX° siècle, l’économie se développe dans le cadre de nations c’est-à-dire de communautés homogènes regroupant des hommes qui expriment leur sentiment d’appartenir à une même nation et qui ont la volonté de vivre en commun en partageant une histoire commune, des institutions politiques centralisées, les mêmes lois et règlements, de mêmes usages et habitudes, une même monnaie et une même banque centrale (propre à leur nation !), etc.

Or, quid de ces populations qui vivent dans ces iles à l’Ouest de l’Europe ?
La réponse à cette question n’est pas simple…
Actuellement, deux nations existent officiellement, c’est-à-dire politiquement vis-à-vis de l’étranger : le Royaume Uni et l’Irlande (après une guerre d’indépendance contre l’Angleterre !) mais l’Irlande est aussi une ile divisée entre la partie Nord, l’Ulster faisant partie du Royaume Uni et la partie Sud, la République d’Irlande indépendante faisant partie de la zone euro.
Au rugby, l’équipe d’Irlande est celle de l’ile réunifiée mais pas à… l’Euro du foot !
Le concept de nation irlandaise est difficile à définir !

Le Brexit a été voté majoritairement par les Anglais et les Gallois mais rejeté par les Ecossais qui veulent (majoritairement maintenant ?) recouvrer leur indépendance.
Dans ce cas, ils auraient à supporter la charge de Royal Bank of Scotland dont le total du bilan est de 883 milliards de livres avec des capitaux propres quasiment inexistants compte tenu de 45 milliards d’apports des contribuables du Royaume Uni, de la perte de 50 milliards depuis le début des turbulences financières, d’ardoises à venir et d’autres cadavres dans les placards, ce qui fait au bas mot plus de 150 000 livres de dettes pour 5,3 millions d’Ecossais réputés pour leur avarice…

La richesse des nations ne dépend pas nécessairement de leur taille : les petits Suisses sont riches, l’Amérique ne garderait pas son leadership sur le Monde libre si les Etats fédérés éclataient en nations indépendantes.

Les fondamentaux ne sont plus respectés dans la vieille Europe à cause de l’existence d’unions, monétaires ou pas, de nations indépendantes et souveraines qui ne sont pas viables.

Après le Brexit, les Ecossais devraient déterminer clairement leur volonté de rester sans ambiguïté dans le Royaume Uni ou d’en sortir.
Ce problème politique est aussi et surtout un problème économique, financier et monétaire majeur qui, s’il n’est pas résolu entretient un certain désordre qui fragilise les économies européennes en difficulté et qui accentue les risques systémiques.

Un minimum de cohérence s’impose d’autant plus que ce Brexit peut inciter d’autres nations de la zone euro à la quitter, ce qui déclencherait un €clatement difficilement maitrisable !

De toute façon, le maintien de la zone euro ne peut conduire à terme qu’à un €clatement dont les conséquences seront pires encore.

Dans tous les cas de figures envisageables, tout peut se produire, sauf le meilleur !

Avec Fred Rabeman, analyste technique, nous avions prédit le 10 avril un €ffondrement majeur pour fin mai (qui s’est produit début juin en fait !) avec évidemment des conséquences particulièrement graves.

Nous avons eu raison !
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5 réflexions sur “Brexit et nations”

  1. Je regardais toute ses vidéos en tant que député Européen un homme bien trempé avec plein de caractère et le seul à leur dire les quatre vérité en face des yeux je le trouvait même comique

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