Comme les autres big banks des Etats-Unis, le multiple µ d’endettement de Citigroup à 10,3 respecte confortablement les règles de la BRI et de la Fed qui imposent un maximum de 12,5 selon Bâle II, se rapprochant ainsi déjà de Bâle III : moins de 10 (le total des dettes ne doit pas dépasser 10 fois le montant des capitaux propres),
Citigroup | 2010 Q1 | 2010 Q2 | 2010 Q3 | 2010 Q4 | 2011 Q1 |
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actions de préférence | 0,3 | 0,3 | 0,3 | 0,3 | 0,3 |
total des dettes | 1 848,70 | 1 780,60 | 1 818,40 | 1 748,40 | 1 774,70 |
capitaux propres | 153,5 | 157 | 164,9 | 165,5 | 173,1 |
µ (leverage) | 12 | 11,3 | 11 | 10,6 | 10,3 |
Tier (%) | 8,3 | 8,8 | 9,1 | 9,5 | 9,8 |
Chiffres en milliards de dollars.
Les véritables capitaux propres représentent 9,8 % du total des dettes, ce qui est supérieur aux exigences de Bâle II (d’un minimum de 8 %) et proches de celles de Bâle III (10 %).
Citigroup améliore son ratio d’endettement (Tier) au fil des trimestres, et c’est ce qui est essentiel.
Les actions de préférence sont négligeables.
Par rapport au trimestre précédent, le total des dettes et les capitaux propres augmentent, ce qui est parfait dirait ce bon vieux Greenspan qui préconise un µ inférieur à 10 pour que les banques soient suffisamment capitalisées pour faire face à d’éventuelles nouvelles turbulences.
Le ratio d’endettement tel qu’il a été conçu par les gens de la Fed est le plus simple et le meilleur test de stress.
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