Coronavirus et confinement => spirale déflationniste

Les autorités publiques ont fait une erreur monumentale et même historique aux conséquences catastrophiques en ordonnant le confinement, c’est-à-dire en interdisant à la plupart des gens de travailler !

En France par exemple, le gouvernement, ses conseillers et les économistes dont ceux de l’Insee sont encore persuadés qu’un confinement d’un mois ne génèrerait qu’une chute du PIB de… 3 % sur une année, ce qui est là-aussi une erreur monumentale…

En effet, ils considèrent qu’un confinement d’un mois entrainerait une chute du PIB d’un tiers, ce qui est logique, mais sur ce seul mois de confinement et que par la suite, la création de richesse, c’est-à-dire le PIB reprendrait son niveau précédant le confinement, ce qui ne correspondra pas du tout à la réalité car l’activité économique repartira lentement mais… à partir du niveau atteint pendant le confinement.

Pour comprendre le mécanisme de la reprise après un arrêt d’un tiers de la production de confinement, il suffit de reprendre les chiffres trimestriels du PIB courant.

Le PIB courant de la France au 4° trimestre 2019 était de 609 milliards d’euros, soit pour simplifier en arrondissant, de 200 milliards par mois.

La chute du PIB est de l’ordre d’un tiers au minimum d’après les évaluations concordantes, que ce soit en France ou aux États-Unis pendant un mois de confinement par rapport à ce qu’il était précédemment, c’est-à-dire… 133 milliards d’euros.

Cette estimation est très prudentielle car la baisse des paiements par cartes bancaires est de 50 % !

Que se passera-t-il après ce mois de confinement ?

Les gens, c’est-à-dire les consommateurs, ne reprendront que prudemment leurs achats car beaucoup d’entre eux auront perdu beaucoup d’argent, certains auront fait faillite, d’autres seront au chômage, etc.

Le point de départ de l’activité économique sera le niveau atteint à la fin de ce confinement, c’est-à-dire un PIB courant mensuel de 133 milliards d’euros sur le mois de confinement, plus une légère augmentation de l’ordre de 2 % par exemple pour le mois suivant par rapport au mois précédent (de confinement), soit 136 milliards, idem pour le mois suivant soit un PIB mensuel de 138,8 milliards ce qui correspond à un PIB trimestriel courant de 408 milliards sur ces 3 mois.

Il en sera de même pour les trimestres suivants (411, 414 et 417 milliards d’euros), ce qui conduira sur les quatre trimestres à une chute du PIB annuel courant de 2020 de 30 % par rapport à l’année précédente !

Document 1 :

Le niveau du PIB courant de 2020 sera donc revenu au niveau de ce qu’il a été au troisième trimestre… 2003 dans cette estimation très prudentielle, logique !

Cette chute du PIB n’a aucun équivalent en temps de paix. Elle est supérieure à ce qu’elle a été pendant la crise de 1929. Elle correspond à une chute du PIB après une guerre.

Une estimation de la chute du PIB déflaté (en volume selon la terminologie de l’Insee), c’est-à-dire à prix constants, donne des indications encore pires que les précédentes avec un retour de ce PIB au niveau du 3° trimestre de… 1995 !

Document 2 :

Toute l’activité économique aura été bloquée, bouleversée par ce confinement qui est totalement absurde sur le plan sanitaire.

Une spirale déflationniste est en train de s’installer…

Un exemple concret : les horticulteurs font 70 % de leur chiffre d’affaires au printemps. Les fleuristes étant fermés ainsi que les autres points de vente de fleurs, tout ce secteur sera au bord de la faillite.

Ces personnes ne commanderont pas de voitures neuves… qui ne seront pas produites par des salariés au chômage ou avec des pertes de salaires… qui n’achèteront pas de fleurs…

Tout est et sera bloqué, pour longtemps.

Les horticulteurs qui subsisteront braderont leurs fleurs quand ce sera possible, idem pour les fleuristes, idem pour les autres secteurs.

Cette histoire de coronavirus qui s’accompagne de cette décision de confinement est totalement folle !

Comment se fait-il que les dirigeants des pays développés l’aient prise ?

Comment se fait-il que les gens l’acceptent ?

Ce qui se passe est inimaginable. Aucun auteur de science-fiction n’a imaginé un tel scénario.

© Chevallier.biz

9 réflexions sur “Coronavirus et confinement => spirale déflationniste”

  1. L’expression de Bolsonaro, pour qui la situation ubuesque actuelle est le produit d’une « hystérie médiatique mondiale », est donc pertinente. Il a pourtant été conspué pour avoir dit cela.
    Comment expliquer cette unanimité des medias?
    Par la facilité avec laquelle on peut faire paniquer les populations ?
    La pandémie, occasion pour les medias traditionnels (presse, TV) de reprendre leur emprise sur les publics, grignotée ces derniers temps par Internet et les réseaux sociaux ?
    Ont-il été actionnés par le lobby onusien pro-gouvernement mondial , sur le modèle du GIEC propageant la peur du changement climatique, avec l’OMS en tête ?
    Quelle est votre opinion là-dessus, cher Monsieur Chevalllier?

  2. Comment se fait-il que les gens l’acceptent ? « Si on leur donnait la possibilité d’échapper à la situation, leur perception était trop troublée pour remarquer une chose aussi simple qu’une porte de sortie ouverte. »

    Tiré de « Le principe de Lucifer tome 2 », devoir une fois de plus remercier Jonanovic !!!

    « En poursuivant ces expériences sur « l’incapacité apprise », on découvrit que les animaux qui ne trouvaient pas de dispositifs pour mettre un terme à leur punition n’étaient pas seulement paralysés par une simple indolence. Leur système immunitaire ne les protégeait plus de la maladie. Si on leur donnait la possibilité d’échapper à la situation, leur perception était trop troublée pour remarquer une chose aussi simple qu’une porte de sortie ouverte. Les mécanismes d’autodestruction avait pris le dessus.(……) Fait encore plus révélateur, les animaux qui contrôlaient le bouton conservaient un système immunitaire vigoureux, une perception assez sensible du monde qui les entourait et restaient actifs, malgré les retours périodiques de chocs violents. »

  3. « La BCE acceptera notamment comme collatéral des prêts garantis par des Etats membres même mal notés par les agences de notation, dont les obligations grecques.
    (Reuters) – Les banques de la zone euro vont pouvoir se refinancer plus facilement aux guichets de la Banque centrale européenne(BCE), qui a assoupli mardi ses exigences de garantie, même si cela implique de plus grands risques. »
    Tout va bien, on change les règles même en cours de partie, ben donc!!!
    « Ce qui se passe est inimaginable. Aucun auteur de science-fiction n’a imaginé un tel scénario ».

  4. Le Coronavirus est a l’Occident ce que Jerome Kerviel etait a la Societe Generale : un bouc emissaire sur lequel on mettra toutes les pertes et l’effodnrement qui aurait eu lieu de toute facon. Avec en prime l’avantage de pouvoir tenter de prendre des mesures impensables en temps ordinaire, comme la mutualisation des dettes europeennes, la disparition acceleree du cash qui transporte le virus, etc…

    1. Je suis d’accord pour « la bonne occase » de cacher un système déjà largement pourri !
      Mais le problème de cette saleté, qui s’est échappée en Chine avant que la Chine n’exporte le problème dans le monde entier, est REEL.
      Les deux à la fois, c’est une catastrophe terrible…

  5. même chose pour les dividendes supprimés pour les vilains profiteurs d’actionnaires, qui supprimeront certaines de leurs dépenses pour faire face à ce manque à gagner.
    Eh oui, à carrefour j’ai vu une affiche incitant les gens à payer plutôt par carte bancaire qu’en argent liquide, à cause du coronavirus…

  6. Peut être Jusqu’à la mi ou fin mai. Et la plupart des commerces et affaires jusqu’à certainement jusqu’à la mi ou fin juin https://www.valeursactuelles.com/societe/le-confinement-pourrait-durer-jusqua-la-fin-mai-117916
    Si on rajoute le mois d’août, ou beaucoup sont souvent fermés, ça va faire 5 mois (super mois de juillet aussi hein). Dans un pays ou les trésoreries sont souvent pas supérieurs à deux ou trois mois, entre ceux ne rouvrant simplement pas, ou faisant de la cavalerie, les défauts de remboursement, l’effet domino massif sur les facturations pas payés, etc, c’est clair que ça va danser, avec les banques aussi (la valse ?)….

    Faut pas s’inquiéter, avant de faire une faillite grande echelle, y a eu des test labo.
    Macron, son laboratoire fut l’alliance Renault Nissan qu’il en avait fait son jouet. Et qu’il a cassé.
    La valorisation Renault est maintenant inférieure à la ferraille, même inférieure à sa seule participation dans Nissan. Alors que la crise n’est pas encore à plein, similaire graphiquement au cours des Stoxx Banks, DB, SG, etc… le cours est déjà au plus bas de la crise des Subprime , le moment venu le gros dénivelé du cours en dessous du seuil historique risque de faire fort …. https://m.investing.com/equities/renault-advanced-chart

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