Euro, dollar et franc suisse

Toute la nomenklatura fait l’éloge du Mariole et de ses acolytes (Angela & Co.) qui ont sauvé l’euro en faisant baisser les rendements des mauvais bons des Trésors de ces cochons de pays du Club Med, mais personne ne parle des rendements du Bund qui sont de plus en plus plombés par ces décisions

Document 1 :

… au point que leur écart par rapport aux rendements des bons bons de ces maudits petits Suisses bondit encore vers des sommets (de nouvelle crise !)…

Document 2 :

car les investisseurs avisés réfugient leurs capitaux sur ce placement particulièrement sûr,

Document 3 :

L’euro baisse par rapport au dollar (US$) mais il reste encore anormalement au-dessus de sa moyenne de ces 40 dernières années,

Document 4 :

Les données de ce graphique sont fournies par notre ami Fred de Saint Louis qui fait toujours très bien son job.
L’été est chaud dans les pays du Club Med.

7 réflexions sur “Euro, dollar et franc suisse”

    1. A priori, elle y a déjà perdu des plumes et pas des moindres. Quant à savoir si elle le maintiendra, c’est de l’ordre de la diseuse de bonne aventure. Le retour de manivelle risque d’être violent si elle relâche le ressort brutalement. Quant à savoir le coût du peg si l’euro dévalue… On n’ose même pas imaginer, par ici…

  1. Il me semble que les exemples connus de peg se sont plutôt mal terminés pour les pays qui s’y sont accrochés.

    Si on observe la paire EURCHF depuis l’instauration du peg, à quelques rares exceptions quotidiennes, la cotation est toujours venue se scotcher sur la quote 1.201. En parallèle, le bilan de la BNS a augmenté (M. Chevallier l’a déjà mentionné et je ne me risquerais pas à le challenger sur ce point). On comprend où va le vent.

    La BNS cherche à faire gagner du temps à l’économie helvétique pour qu’elle puisse ajuster les coûts de son appareil productif (secondaire et tertiaire), cela se fera par des pertes d’emplois (ça a déjà commencé…), par des remplacements en baissant les salaires, par des délocalisations d’emplois, etc et également (c’est à souhaiter) par des gains de productivité. En Suisse, bcp ont encore en mémoire la fin des années 70 où déjà le CHF s’était fortement apprécié contre la plupart des monnaies des clients de l’économie suisse, Il s’en était suivi une forte augmentation du chômage que la Suisse n’avait pas connu depuis l’entre deux guerres.

    L’option du peg prise par la BNS (qui n’avait pas été prise dans les années 70) cheche à « adoucir » les ajustements qui devront intervenir.

    Néanmoins, malgré ça, elle devra bien finir par lâcher prise, car c’est intenable.

    On peut imaginer un abandon progressif du peg par palier jusqu’au retour de la libre fluctuation qui doit être la norme. Cela dit, cette option semble délicate à mettre en œuvre.

    1. pas si sûr

      si on laissait fluctuer, la devise s’apprécierait tellement que l’économie serait asphyxiée==> faillite
      le peg est donc un moindre mal

      à cause des demandes croissantes de devises des barbares voisins qui ont compris que leur monnaie est une ineptie et qu’elle va soit disparaitre, soit subir une violente correction malgré la dégringolade 1.55 à 1.2$
      (les mesure de taux négatif reviendront quand l’euro plongera encore plus bas car la demande de chf s’accentuera… la bns s’est donc gardé un outil pour la suite car ils anticipent une baisse sous les bas historiques 0;86$)

      le potentiel de baisse de l’euro est d’ailleurs l’objet du présent article de M.Chevallier, que je remercie à nouveau….l’euro baisse et c’est pas encore fini.

      /ps la banque divine banco espiritu santo accepte les dépots,

      et donnez donnez donnez-moi, c’est dieu vous le rendra 🙂

  2. BNS: avoirs en comptes de virement des banques en Suisse +9,5 mrd CHF

    AWP

    Zurich (awp) – Les avoirs en comptes de virement que les banques détiennent auprès de la Banque nationale suisse (BNS) ont de nouveau augmenté. Dans la 27e semaine, ils ont gagné 9,5 mrd CHF à 270,9 mrd CHF, a indiqué la BNS dans un communiqué publié lundi. La tendance à la hausse se poursuit donc, puisque les avoirs en comptes de virement des banques en Suisse avaient déjà progressé de 12,5 mrd CHF et de 4,1 mrd CHF ces deux dernières semaines. Pour tout le mois de juillet (jusqu’au 27.7), l’augmentation dépasse ainsi les 33 mrd CHF.

    Les avoirs en comptes de virement des banques en Suisse sont supérieurs de 120 mrd CHF à leur niveau de mi-mai. Les marchés considèrent l’évolution de cette donnée financière comme un indicateur de l’intervention de la BNS en faveur du cours plancher de 1,20 CHF pour un euro.

    Lorsque la BNS achète des devises, leur contre-valeur en CHF est portée au crédit des comptes des banques concernées. En mai et en juin derniers, les réserves de devises de la BNS ont été relevées de respectivement 66 mrd et 59 mrd CHF, en grande partie à la suite de l’intervention de la banque centrale.

    L’augmentation des réserves de devises pour juillet sera communiquée par la BNS le 7 août. Dès demain, elle publiera en revanche ses résultats pour le 1er semestre, à savoir une perte de 1,7 mrd CHF.

    uh/ra/rp

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