France : ça va mal !

Les rendements des mauvais bons du Trésor français à 10 ans étaient à 3,081 % peu après l’ouverture des marchés américains contre 1,696 % pour le Bund, ce qui fait un écart relatif de 83,8 % qui remonte près de ses records,


Notre histrion ignare a réussi à éviter le pire. Il vient de souhaiter bon courage à son successeur en lui refilant la patate chaude. Il aurait dû ne pas oublier les pauvres Français qui seront victimes des erreurs de leurs dirigeants et de leur ignorance en matière économique et financière.

5 réflexions sur “France : ça va mal !”

  1. AFP, 19/04/2012 15:57:00
    (…) Le Trésor a levé 10,5 milliards d’euros, soit le montant espéré (9 à 11 milliards) sur 4 lignes d’obligations à moyen terme. Là encore, la demande a largement dépassé l’offre, de 1,5 fois à 3 fois. Sur une ligne à 5 ans une légère hausse des taux a été notée à 1,83% contre 1,78% un mois plus tôt.

    « Emission sans surprise, les résultats sont bons, le marché est peu ému par le scrutin de l’élection présidentielle », note Cyril Regnat, stratégiste obligataire chez Natixis »

    Ils sont trop forts chez Natixis!

  2. LoL La bonne blague de natixis…
    C’est eux qui avaient émis un rapport disant que la France était dans la mouise car appareil industriel inadapté aux évolutions futures, pas d’espoir de « recentrage » rapide ni donc de gains par des exportations (donc en gros, on est mort…)
    Mais que la France tiendrait un peu plus longtemps en rachetant sa propre dette…

    C’est donc que grace à la cavalerie installée à la BCE, nos natixiens préférés ont emprunté à 1% et ont acheté de la dette française pour empêcher les taux de s’envoler.
    Ce qui ne va pas durer éternellement.

  3. Hollande annonce d’ailleurs une autre cavalerie avec un possible recentrage de l’épargne des français sur la dette de l’Etat. Il n’est pas possible de forcer les marchés internationaux à acheter la dette française à son juste prix. Par contre, il est tout à fait possible de légiférer pour gaver de force les français de cette dette à un prix fixé par décret au jour le jour, tel des oies à foie gras attendant l’abattage … C’est le jeu de la piscine. Au lieu d’essayer de retrouver son équilibre au bord, on entraîne les autres avec soi dans l’eau.

    L’idée de lier les augmentations diverses à la croissance est astucieuse (SMIC, …). Sachant bien que rien ne sera fait pour retrouver la croissance, le calcul donnera un zéro pointé permanent même en présence d’une forte inflation. Cela permettra une joli posture permanente de père Noël avec plein de coup de pouce bien démagogique à souhait. Hollande est loin d’être bête : c’est un politique professionnel de première ordre qui me fait donc très peur.

  4. A Deres :

    Vous dites : « Par contre, il est tout à fait possible de légiférer pour gaver de force les français de cette dette à un prix fixé par décret au jour le jour »

    Question : comment cela peut-il se concrétiser, techniquement ?

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