Les chiffres fiables de l’inflation (PCE) du mois d’avril qui viennent d’être publiés aux Etats-Unis montrent que l’inflation dite sous-jacente (core) revient dans la zone optimale de 1,0 à 1,5 % grâce à l’action énergique des autorités américaines, en particulier du bombardier furtif B-2, Ben Bernanke,
Graphique 1 :
Cliquer sur les graphiques pour les agrandir.
L’inflation était repartie au-dessus de sa limite maximale de 2 % depuis la reprise de 2003 et il a fallu un choc important pour la faire baisser : c’est ce qui s’est produit avec la faillite de la banque des frères Lehman.
La Fed ne prend en considération que les prix hors énergie et alimentation qui sont très volatils mais les Américains payent au prix fort leur essence : 1 $ le litre (le double en France !).
L’inflation est revenue dans sa zone optimale pour la première fois depuis le début des années 60, ce qui est une très grande réussite de B-2,
Graphique 2 :
Il n’en est pas de même ailleurs dans le monde…
L’inflation totale est forte dans les pays émergents qui sont trop exportateurs comme par exemple la Chine : 5,3 % (les flux financiers entrants sont supérieurs aux flux réels sortants car les exportateurs récupèrent en renminbis les dollars de leurs ventes à l’étranger).
L’inflation totale en Inde est à 9 % et de 6,5 % au Brésil.
L’inflation sous-jacente (core) vient de bondir en Allemagne en avril (2,4 %) et mai (2,3 %), ce qui est largement au-dessus des normes car le taux de base de la banque centrale à 1,25 % est trop bas, largement inférieur à ce qu’il devrait être (à titre de comparaison, il est de 4,75 % en Australie).
Il aurait fallu relever le taux de base de la banque centrale en Allemagne et donc la parité de sa monnaie par rapport au dollar (US$) et maintenir ce taux de base à un niveau bas dans les pays du Club Med en dévaluant par rapport aux monnaies fortes (de l’Allemagne qui est la référence) pour y faire repartir la croissance.
Malheureusement, la monnaie unique écrase et bloque tout : le taux de base de la BCE est trop bas pour l’Allemagne et il y crée de ce fait une inflation dangereuse (la pire, celle qui est tirée par les hausses salariales) et en remontant son taux de base, la BCE accentue les difficultés des pays du Club Med qui sont handicapés par une monnaie trop forte pour eux.
Le maintien de cette zone euro est de plus en plus catastrophique.
C’est le monétarisme. Tout est simple…
Cliquer ici pour voir les derniers chiffres de l’inflation dite sous-jacente (core) publiés par Eurostat.
Tout le monde semble s’accorder aujourd’hui sur une recherche d’inflation faible , je ne suis pas du tout de cet avis.
La faible inflation favorise la non action , la rente , le non investissement.
L’inflation forte est un crédit déguisé elle favorise l’action , l’investissement , le travail productif.
Sortez d’une inflation faible et vous verrez les gens sortir leurs zeuros pour les mettre au travail.
Restez en faible inflation et votre société est bloquée.
Selon moi le bon taux est autour de 7% , comme la rentabilité d’un investissement long terme 15 ans.
Allez y et vous verrez les fourmis sortir de la fourmillière.
Faible inflation = courte vue de gens qui ne sont jamais sortis de la table de multiplication.
Dieu n’avait pas de table mais il à multiplié les pains.
Allez salut les nuls.
Dimanche 29 mai 2011 :
L’Irlande pourrait demander un nouveau prêt à l’UE et au FMI.
L’Irlande pourrait devoir demander un nouveau prêt à l’Union européenne et au Fonds monétaire international si elle n’arrive pas à retourner sur le marché obligataire pour lever des fonds l’an prochain, a déclaré le ministre des Transports Leo Varadkar.
Dans des commentaires publiés par le Sunday Times, Leo Varadkar s’interroge publiquement sur la capacité de l’Irlande à lever des fonds sur le marché obligataire en raison des rendements prohibitifs exigés par les investisseurs.
« Il est très improbable que nous puissions revenir l’an prochain. Cela pourrait prendre un peu plus de temps. 2013 pourrait être possible, mais qui sait ? », déclare le ministre.
« Cela voudrait dire un deuxième programme (de prêts de la part de l’UE et du FMI) », ajoute-t-il. « Soit une extension du programme existant ou un second programme. Je pense que c’est ce que pensent la plupart des gens ».
Le programme de 85 milliards d’euros d’aide à l’Irlande prend fin en 2013.
Le vice-Premier ministre Eamon Gilmore a pour sa part estimé que les craintes d’un effet domino lié aux problèmes de la Grèce étaient exagérées. La possibilité d’un défaut de la Grèce a fait flamber les rendement obligataire de l’Irlande, du Portugal et de l’Espagne, trois pays de la zone euro considérés comme fragiles.
« On n’est pas dans le cas où, si la Grèce fait défaut, alors il y a des conséquences immédiates pour l’Irlande », a déclaré Eamon Gilmore. « Si la Grèce fait défaut, il y aura des conséquences pour l’ensemble de la zone euro et, naturellement, nous en faisons partie. »
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/economie/20110529.REU1003/l-irlande-pourrait-demander-un-nouveau-pret-a-l-ue-et-au-fmi.html