ING Bank 3° trimestre 2014

ING est l’exemple parfait de ce qu’il ne faut surtout pas faire : mélanger dans un même groupe les activités de banque et d’assurance car ce sont deux métiers totalement différents qu’il faut impérativement séparer, comme c’est le cas aux Etats-Unis.
En effet, les règles et les ratios de gestion sont totalement différents dans ces deux activités. Le mélange des deux en une même entité est potentiellement explosif.

Ainsi en est-il des règles prudentielles d’endettement : le ratio Core Tier 1 tel qu’il est publié par la banque est de 4,0 % en conformité avec la directive européenne dite CRD IV,

Document 1 :

ING ne publie pas de bilan de la seule entité bancaire, mais seulement son total…

Document 2 :

… et le montant de ses capitaux propres

Document 3 :

… ce qui permet de confirmer le ratio d’endettement publié pour ING Bank avec un leverage de 24,4 au 3° trimestre,

Document 4 :

ING Banking2013 Q32013 Q42014 Q12014 Q22014 Q3
1 Assets815,808753,883805819832
2 Equity35,07332,80528,98230,87832,795
3 Preferred st-----
4 Deductions1,378-0,305---
5 Tangible eq33,69533,1128,98230,87832,795
6 Liabilities782,113720,773776,018788,122799,205
7 Leverage (µ)23,221,826,825,524,4
8 Core Tier 1 (%)4,34,63,73,94,1

Sommes en milliards d’euros. Seuls les chiffres de 2014 respectent les règles de la CRD IV.

Il faudrait augmenter les capitaux propres de 42,5 milliards d’euros ou diminuer le total des dettes de 470 milliards pour respecter les règles prudentielles d’endettement préconisées par ce bon vieux Greenspan (un leverage inférieur à 10 ou un ratio Core Tier 1 supérieur à 10 %).

Cliquer ici pour accéder aux résultats d’ING.

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